April 15, 2023
Ces derniers temps je me suis demandé si trahir l'idée à la base de ces textes ou si la respecter soigneusement ; et j'ai décidé de la trahir, de vous expliquer ce que je pense et ce que j'ai éprouvé en lisant les cahiers de ce garçon. Mais avant tout voilà la dernière page de son dernier cahier.
« Il n'y a eu une fois ces derniers temps où j'ai créé ou trouvé moi-même le bonheur. Les seules fois où mon chagrin semblait s'éloigner étaient quand les personnes qui veulent mon bien me donnaient ce bonheur devant les yeux : elles riaient avec moi et pleuraient lorsqu'elles remarquaient que j'avais longtemps vu le fond et que je l'avait peut-être déjà touché. Mais ces sourires et ces larmes sont maintenant trop : tantôt ils semblent me frapper, tantôt ils me causent la plus épouvantable nausée.
Pas une fois que je me suis dit : « je veux vivre pour faire cette chose, pour parler avec cette personne ou même pour vivre seulement. ». J'ai tout à fait perdu l'amour pour la vie. Et je l'aime trop : la plus douce insouciance et le plus épouvantable chagrin m'ont guidé et eux-mêmes m'ont fait aimer la vie ; mais maintenant même la plus petite émotion est insurmontable !
Et il y a longtemps que ces idées ont commencé à me dominer, et depuis lors la vie a devenu trop difficile. Je suis incapable de t'expliquer ce que je pense ou ce que j'éprouve ; la réalité est que je suis incapable de faire tout sauf vivre pour moi-même : vouloir le bien de quelqu'un, même de celui qui veut mon bien plus que le sien, est trop pour moi.
Hélas, adieu! ».
Après avoir écrit cette page il a été trouvé mort dans son lit avec une tache grise sur la temple. Il peut être que tout ce que je pense à propos de lui a été influencé par le fait qu'en lisant ses cahiers je savais de sa mort, mais en parler (même très brièvement) est d'après moi important.
La réalité est que, même si j'ai évité d'en parler, il a vécu des traumatismes qui l'ont poussé vers la nausée pour la vie mais aussi vers une observation de l'homme qui l'a mené à se fermer sur l'écriture et la peinture. Et dans ses œuvres j'ai trouvé un amour si grand pour la vie et pour l'homme, et des élans si puissants que se refuser d'en parler serait pour moi une honte, cher lecteur.
! (X)
Ces derniers temps je me suis demandé si je devais trahir l'idée à la base de ces textes ou si la respecter soigneusement ; et j'ai décidé de la trahir, de vous expliquer ce que je pense et ce que j'ai éprouvé en lisant les cahiers de ce garçon.
L'expression me semble être : "je me suis demandé si je devais faire XXX ou faire YYY" autrement : "je me suis demandé si faire XXX était une bonne idée ou si faire YYY était préférable".
Mais avant tout voilà la dernière page de son dernier cahier.
« Il n'y a pas eu une seule fois ces derniers temps où j'ai créprovoqué ou trouvé moi-même le bonheur.
On dirait plutôt qu'on "provoque" le bonheur plutôt que de le "créer".
Les seules fois où mon chagrin semblait s'éloigner étaient quand les personnes qui veulent mon bien me donnmettaient ce bonheur devant les yeux : elles riaient avec moi et pleuraient lorsqu'elles remarquaient que j'avais (depuis/trop) longtemps vu le fond et que je l'avaits peut-être déjà touché.
"mettre ce bonheur devant/sous les yeux" = ce garçon voit le bonheur mais ne le ressent pas tout à fait
J'ai l'impression qu'il manque quelque chose devant longtemps mais je ne suis pas sûr ...
Mais ces sourires et ces larmes sont maintenant de trop : tantôt ils semblent me frapper, tantôt ils me causent la plus épouvantable des nausées.
On dirait plutôt "être de trop", car "sont maintenant trop xxx" donne l'impression qu'il manque un mot comme "intenses".
J'ai un peu perdu ton style de vue, peut-être qu'omettre "des" devant nausées est un choix stylistique ?
Pas une fois que je me suis dit : « je veux vivre pour faire cette chose, pour parler avec cette personne ou même pour vivre seulement.
».
J'ai tout à fait perdu l'amour pour la vie.
Et je l'aime trop : la plus douce insouciance et le plus épouvantable chagrin m'ont guidé et eux-mêmes m'ont fait aimer la vie ; mais maintenant même la plus petite émotion est insurmontable !
Et il y a longtemps que ces idées ont commencé à me dominer, et depuis lors la vie aest devenue trop difficile.
J'ai enlevé un des "et" qui faisaient une trop grande répétition
Je suis incapable de t'expliquer ce que je pense ou ce que j'éprouve ; la réalvérité est que je suis incapable de tout faire tout sauf de vivre pour moi-même : vouloir le bien de quelqu'un, même de celui qui veut mon bien plus que le sien, est trop pour moi.
Je crois qu'on dirait "en réalité je ..." ou "la vérité est que je ..."
Hélas, adieu!
».
Après avoir écrit cette page il a été trouvé mort dans son lit avec une tache grise sur la temple.
Il pPeut -être que tout ce que je pense à propos de lui a été influencé par le fait qu'en lisant ses cahiers je s'avais connaissance de sa mort, mais en parler (même très brièvement) est d'après moi important.
La réalité est que, même si j'ai évité d'en parler, il a vécu des traumatismes qui l'ont poussé vers la nausée pour la vie, mais aussi vers une observation de l'homme qui l'a mené à se fermer sur l'écriture et la peinture.
Et dans ses œuvres j'ai trouvé un amour si grand pour la vie et pour l'homme, et des élans si puissants que se refuser d'en parler serait pour moi une honte, cher lecteur.
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Oh ! J'ai failli rater cette dernière lettre. C'est très poignant !
! (X) This sentence has been marked as perfect! |
Ces derniers temps je me suis demandé si trahir l'idée à la base de ces textes ou si la respecter soigneusement ; et j'ai décidé de la trahir, de vous expliquer ce que je pense et ce que j'ai éprouvé en lisant les cahiers de ce garçon. Ces derniers temps je me suis demandé si je devais trahir l'idée à la base de ces textes ou L'expression me semble être : "je me suis demandé si je devais faire XXX ou faire YYY" autrement : "je me suis demandé si faire XXX était une bonne idée ou si faire YYY était préférable". |
Mais avant tout voilà la dernière page de son dernier cahier. This sentence has been marked as perfect! |
« Il n'y a eu une fois ces derniers temps où j'ai créé ou trouvé moi-même le bonheur. « Il n'y a pas eu une seule fois ces derniers temps où j'ai On dirait plutôt qu'on "provoque" le bonheur plutôt que de le "créer". |
Les seules fois où mon chagrin semblait s'éloigner étaient quand les personnes qui veulent mon bien me donnaient cette bonheur devant les yeux : elles riaient avec moi et et pleuraient lorsqu'elles remarquaient que j'avais longtemps vu le fond et que je l'avait peut-être déjà touché. |
Mais ces sourires et ces larmes sont maintenant trop : tantôt ils semblent me frapper, tantôt ils me causent la plus épouvantable nausée. Mais ces sourires et ces larmes sont maintenant de trop : tantôt ils semblent me frapper, tantôt ils me causent la plus épouvantable des nausées. On dirait plutôt "être de trop", car "sont maintenant trop xxx" donne l'impression qu'il manque un mot comme "intenses". J'ai un peu perdu ton style de vue, peut-être qu'omettre "des" devant nausées est un choix stylistique ? |
Pas une fois que je me suis dit : « je veux vivre pour faire cette chose, pour parler avec cette personne ou même pour vivre seulement. This sentence has been marked as perfect! |
». This sentence has been marked as perfect! |
J'ai tout à fait perdu l'amour pour la vie. This sentence has been marked as perfect! |
Et je l'aime trop : la plus douce insouciance et le plus épouvantable chagrin m'ont guidé et eux-mêmes m'ont fait aimer la vie ; mais maintenant même la plus petite émotion est insurmontable ! This sentence has been marked as perfect! |
Et il y a longtemps que ces idées ont commencé à me dominer, et depuis lors la vie a devenu trop difficile. Et il y a longtemps que ces idées ont commencé à me dominer, J'ai enlevé un des "et" qui faisaient une trop grande répétition |
Je suis incapable de t'expliquer ce que je pense ou ce que j'éprouve ; la réalité est que je suis incapable de faire tout sauf vivre pour moi-même : vouloir le bien de quelqu'un, même de celui qui veut mon bien plus que le sien, est trop pour moi. Je suis incapable de t'expliquer ce que je pense ou ce que j'éprouve ; la Je crois qu'on dirait "en réalité je ..." ou "la vérité est que je ..." |
Hélas, adieu! This sentence has been marked as perfect! |
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Après avoir écrit cette page il a été trouvé mort dans son lit avec une tache grise sur la temple. This sentence has been marked as perfect! |
Il peut être que tout ce que je pense à propos de lui a été influencé par le fait qu'en lisant ses cahiers je savais de sa mort, mais en parler (même très brièvement) est d'après moi important.
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La réalité est que, même si j'ai évité d'en parler, il a vécu des traumatismes qui l'ont poussé vers la nausée pour la vie mais aussi vers une observation de l'homme qui l'a mené à se fermer sur l'écriture et la peinture. La réalité est que, même si j'ai évité d'en parler, il a vécu des traumatismes qui l'ont poussé vers la nausée pour la vie, mais aussi vers une observation de l'homme qui l'a mené à se fermer sur l'écriture et la peinture. |
Et dans ses œuvres j'ai trouvé un amour si grand pour la vie et pour l'homme, et des élans si puissants que se refuser d'en parler serait pour moi une honte, cher lecteur. This sentence has been marked as perfect! |
Les seules fois où mon chagrin semblait s'éloigner étaient quand les personnes qui veulent mon bien me donnaient ce bonheur devant les yeux : elles riaient avec moi et pleuraient lorsqu'elles remarquaient que j'avais longtemps vu le fond et que je l'avait peut-être déjà touché. Les seules fois où mon chagrin semblait s'éloigner étaient quand les personnes qui veulent mon bien me "mettre ce bonheur devant/sous les yeux" = ce garçon voit le bonheur mais ne le ressent pas tout à fait J'ai l'impression qu'il manque quelque chose devant longtemps mais je ne suis pas sûr ... |
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