anouk's avatar
anouk

Nov. 23, 2022

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? VI

Bien qu'on a parlé seulement de sa solitude jusqu'à present (et la raison est très claire si vous l'avez compris même à peine), comme il interagit avec les autres est très intéressant aussi. Sa solitude, quoique ça influence considérablement son comportament, pourrait fourvoyer l'opinion sur sa vie sociale; en fait, bien qu'il la considère comme une maladie à éradiquer, sa sensibilité est une très grand influence, peut-être le moteur, de ses comportaments.
Pour la plupart du temps, il observe en silence; mais attention, son observations peuvent être comparées à une étude véritable. Le fait intéressant est que souvent il ne développe pas ses idées sur les autres; ces restent comme des intuitions vierges et purs, pas encore tuées par son intelligence; et ces intuitions étaient les choses plus douces et delicieuses que le monde lui donne.
Par ailleurs, quand il écoute quelque chose, voici que son égocentrisme étrangle le coeur et le sucre quitte sa bouche; l'inconvénient de comprendre toutes les idées et de pouvoir les critiquer, de remarquer chaque signe du corps est que cela fait des années que le résultat, le produit, de son intelligence est la solitude et une gôut amère à la bouche.
Mais parfois il est come si sa sensibilité a besoin de déborder, comme si l'amour, qu'il demande à son intelligence de donner sans cesse, doit sortir, d'une façon ou d'une autre. Et donc le coeur caresse le ceveaux pour le mettre au lit, en préparant à dépeindre des sourires ou des rares larmes sur son visage.

Corrections

? VI

Bien qu'on a parléit jusqu'ici seulement parlé de sa solitude jusqu'à present (et la raison en est très claire si vous l'avez compris même à peine), commeces lignes, superficiellement), la manière dont il interagit avec les autres est également très intéressant aussie.

bien que + subjonctif
Il faudrait un sujet ici (on a peine à comprendre à quoi renvoie « l' »)
D'une manière générale, la syntaxe française aime bien avoir des (pro)noms comme sujets, bien qu'il existe des exceptions notables, donc « la manière dont » serait infiniment mieux

Sa solitude, quoique ça'elle influence considérablement son comportaement, pourrait fourvoyer l'opinion d'autrui sur sa vie sociale ; en fait, bien qu'il la considère comme une maladie à éradiquer, sa sensibilité est une très grande influence, peut-être le moteur, de ses comportamentsmême ce qui le pousse à agir/ce qui conditionne son attitude.

« l'opinion » tout seul serait compris comme « l'opinion publique ». Ce ne serait pas faux, mais un peu maladroit dans un tel texte
Idem, « le moteur d'un comportement » n'est stylistiquement pas très heureux

Pour lLa plupart du temps, il observe en silence ; mais attention, sones observations peuvent être comparées à une étude véritables études.

son = la propria
ses = le proprie (pluriel)
C'est également mieux d'avoir l'élément de comparaison au pluriel (« des observations/des études »)

LCe faiqui est intéressant , c'est que souvent, il ne développe pas ses idées sur les autres ; ceslles-ci restent comme des intuitions vierges et pures, pas encore tuées/assassinées par son intelligence ; et ces intuitions étaiesont les choses plus douces et deélicieuses que le monde lui donne.

« ces » est uniquement un démonstratif en français, pas un sujet. Si tu veux traduire « questi/queste sono... » alors ton premier réflexe doit être d'employer « ceux-ci » (m.) ou « celles-ci » (f.). Hormis dans certains cas, comme les indications temporelles, il n'y a plus grande différence entre « -ci/-là » en français moderne, mais dans un texte, « -ci » reste la meilleure option pour se référer à une chose proche de l'élément cité ou du locuteur
Présent de narration => sont

Par ailleurs, quand il écoute quelque chose, voici que son égocentrisme lui étrangle le coeœur et le sucreque le miel quitte sa bouche; l. L'inconvénient de comprendre toutes les idées et de pouvoir les critiquer, det tant d'années à remarquer chaque signe du corps est que cela fait des années que le résultat, le produit, de son intelligence est/mouvement du corps n'avaient donné pour résultats que la solitude et une gôut amèrer à la bouche, seuls produits de son intelligence.

« Miel » est plus littéraire et poétique que « sucre » dans un tel contexte
Dans les combinaisons de lettres (par exemple <ou> qui donnent le son /u/) l'accent circonflexe est toujours sur la dernière lettre
J'ai changé la fin pour avoir quelque chose de moins lourd et de plus naturel (« chaque signe est que ça fait des années que » ne se dit pas)

Mais parfois il , c'est comme si sa sensibilité avait besoin de déborder, comme si l'amour, qu'il demande à son intelligence de donnefournir sans cesse, doevait sortir, d'une façon ou d'une autre.

Ici, nous avons une hypothèse improbable, donc on peut avoir un présent de narration, mais le verbe de la subordonnée en « si » serait à l'imparfait

Et donc le coeœur caressjole/réconforte/berce le cerveaux pour le mettre au lit, en le préparant à dépeindreesquisser/dessiner des sourires ou des rares larmes sur son visage.

cajoler = coccolare ; réconforter = confortare ; bercer = cullare, dondolare (je trouverais ça un petit peu mieux, il y a quelque chose de relativement sensuel dans une caresse qui fait un peu bizarre quand c'est un cerveau qui caresse un cœur^^)
« esquisser » marche bien pour des sourires (particulièrement des sourires fugaces, peu marqués), moins pour des larmes. Mais pourquoi pas. La métaphore n'est pas non plus choquante. « Faire perler des larmes » irait bien, mais je suppose que tu souhaiterais un seul verbe pour les deux. Alors gardons « dessiner ». Peut-être qu'un autre correcteur aura une autre idée de formulation.

Feedback

À part un mauvais mode par ci et des sujets un peu impropres par là (pour « celles-ci » et « la manière dont »), tu n'as fait aucune grosse faute de grammaire et quasiment aucune faute d'orthographe. Mes améliorations concernent avant tout le style et l'usage. Il va de soi que j'ai pris en compte le fait que tu écrivais un texte assez littéraire — dans la « vraie vie », peu de gens parlent comme ça, donc à moins d'absorber beaucoup de littérature de beaucoup d'auteurs différents, c'est quelque chose d'assez difficile à acquérir.

anouk's avatar
anouk

Nov. 23, 2022

0

En fait on peut dire que ces textes sont trop littéraires pour un niveau comme le mien, mais j'ai toujours aimé cet aspect du français. Je ne le connais pas très bien, mais il est trop beau "litterairement" pour n'essayer pas à ecrire de textes comme ceux-ci.
Comme d'habitude, merci beaucoup pour les corrections.

Monsieur_Elephant's avatar
Monsieur_Elephant

Nov. 23, 2022

44

Tu t'en sors franchement pas mal, et ça ne peut être que bénéfique d'essayer d'avoir un style élégant. Moi aussi j'aime m'essayer à des styles un peu littéraires quand je le peux, parfois à des styles familiers. Ça fait partie du charme des langues, les différents registres, les manières d'évoquer différents sentiments, de rendre de belles images... On ne peut en vouloir à personne d'essayer !

J'aime beaucoup la langue littéraire française, notamment certaines expressions soutenues, mais pour moi le sel de cette langue, c'est le parler familier, populaire et argotique, qui est aussi riche que coloré. C'est comme manger un plat méditerranéen ! Je n'ai jamais rencontré aucune langue où ce sel de la langue familière avait tant de saveur.

anouk's avatar
anouk

Nov. 23, 2022

0

Bien, je prends ça comme un conseil et je le suivrai.
Comment ne puis-je apprendre le français en alternant Baudelaire à des vidéos ignorants sur youtube en français ?
Par ailleurs, ton discours sur le parler familier est égal à le mien pour le dialects italiens: c'est art.

? VI


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Bien qu'on a parlé seulement de sa solitude jusqu'à present (et la raison est très claire si vous l'avez compris même à peine), comme il interagit avec les autres est très intéressant aussi.


Bien qu'on a parléit jusqu'ici seulement parlé de sa solitude jusqu'à present (et la raison en est très claire si vous l'avez compris même à peine), commeces lignes, superficiellement), la manière dont il interagit avec les autres est également très intéressant aussie.

bien que + subjonctif Il faudrait un sujet ici (on a peine à comprendre à quoi renvoie « l' ») D'une manière générale, la syntaxe française aime bien avoir des (pro)noms comme sujets, bien qu'il existe des exceptions notables, donc « la manière dont » serait infiniment mieux

Sa solitude, quoique ça influence considérablement son comportament, pourrait fourvoyer l'opinion sur sa vie sociale; en fait, bien qu'il la considère comme une maladie à éradiquer, sa sensibilité est une très grand influence, peut-être le moteur, de ses comportaments.


Sa solitude, quoique ça'elle influence considérablement son comportaement, pourrait fourvoyer l'opinion d'autrui sur sa vie sociale ; en fait, bien qu'il la considère comme une maladie à éradiquer, sa sensibilité est une très grande influence, peut-être le moteur, de ses comportamentsmême ce qui le pousse à agir/ce qui conditionne son attitude.

« l'opinion » tout seul serait compris comme « l'opinion publique ». Ce ne serait pas faux, mais un peu maladroit dans un tel texte Idem, « le moteur d'un comportement » n'est stylistiquement pas très heureux

Pour la plupart du temps, il observe en silence; mais attention, son observations peuvent être comparées à une étude véritable.


Pour lLa plupart du temps, il observe en silence ; mais attention, sones observations peuvent être comparées à une étude véritables études.

son = la propria ses = le proprie (pluriel) C'est également mieux d'avoir l'élément de comparaison au pluriel (« des observations/des études »)

Le fait intéressant est que souvent il ne développe pas ses idées sur les autres; ces restent comme des intuitions vierges et purs, pas encore tuées par son intelligence; et ces intuitions étaient les choses plus douces et delicieuses que le monde lui donne.


LCe faiqui est intéressant , c'est que souvent, il ne développe pas ses idées sur les autres ; ceslles-ci restent comme des intuitions vierges et pures, pas encore tuées/assassinées par son intelligence ; et ces intuitions étaiesont les choses plus douces et deélicieuses que le monde lui donne.

« ces » est uniquement un démonstratif en français, pas un sujet. Si tu veux traduire « questi/queste sono... » alors ton premier réflexe doit être d'employer « ceux-ci » (m.) ou « celles-ci » (f.). Hormis dans certains cas, comme les indications temporelles, il n'y a plus grande différence entre « -ci/-là » en français moderne, mais dans un texte, « -ci » reste la meilleure option pour se référer à une chose proche de l'élément cité ou du locuteur Présent de narration => sont

Par ailleurs, quand il écoute quelque chose, voici que son égocentrisme étrangle le coeur et le sucre quitte sa bouche; l'inconvénient de comprendre toutes les idées et de pouvoir les critiquer, de remarquer chaque signe du corps est que cela fait des années que le résultat, le produit, de son intelligence est la solitude et une gôut amère à la bouche.


Par ailleurs, quand il écoute quelque chose, voici que son égocentrisme lui étrangle le coeœur et le sucreque le miel quitte sa bouche; l. L'inconvénient de comprendre toutes les idées et de pouvoir les critiquer, det tant d'années à remarquer chaque signe du corps est que cela fait des années que le résultat, le produit, de son intelligence est/mouvement du corps n'avaient donné pour résultats que la solitude et une gôut amèrer à la bouche, seuls produits de son intelligence.

« Miel » est plus littéraire et poétique que « sucre » dans un tel contexte Dans les combinaisons de lettres (par exemple <ou> qui donnent le son /u/) l'accent circonflexe est toujours sur la dernière lettre J'ai changé la fin pour avoir quelque chose de moins lourd et de plus naturel (« chaque signe est que ça fait des années que » ne se dit pas)

Mais parfois il est come si sa sensibilité a besoin de déborder, comme si l'amour, qu'il demande à son intelligence de donner sans cesse, doit sortir, d'une façon ou d'une autre.


Mais parfois il , c'est comme si sa sensibilité avait besoin de déborder, comme si l'amour, qu'il demande à son intelligence de donnefournir sans cesse, doevait sortir, d'une façon ou d'une autre.

Ici, nous avons une hypothèse improbable, donc on peut avoir un présent de narration, mais le verbe de la subordonnée en « si » serait à l'imparfait

Et donc le coeur caresse le ceveaux pour le mettre au lit, en préparant à dépeindre des sourires ou des rares larmes sur son visage.


Et donc le coeœur caressjole/réconforte/berce le cerveaux pour le mettre au lit, en le préparant à dépeindreesquisser/dessiner des sourires ou des rares larmes sur son visage.

cajoler = coccolare ; réconforter = confortare ; bercer = cullare, dondolare (je trouverais ça un petit peu mieux, il y a quelque chose de relativement sensuel dans une caresse qui fait un peu bizarre quand c'est un cerveau qui caresse un cœur^^) « esquisser » marche bien pour des sourires (particulièrement des sourires fugaces, peu marqués), moins pour des larmes. Mais pourquoi pas. La métaphore n'est pas non plus choquante. « Faire perler des larmes » irait bien, mais je suppose que tu souhaiterais un seul verbe pour les deux. Alors gardons « dessiner ». Peut-être qu'un autre correcteur aura une autre idée de formulation.

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