andrev's avatar
andrev

Aug. 18, 2024

0
VF d'un livre que j'ai écrit il y a longtemps

Le bruit assourdissant de son réveil sortit Alex du sommeil. Il se leva et alla dans la salle de bain pour se brosser les dents et se laver le visage avant de retourner dans la chambre pour s’habiller en chemise-cravate : tenue exigée par l’entreprise où il travaillait et détestée par John du plus profond de son âme. Une fois habillé, il descendit dans la cuisine pour se préparer à manger. La seule chose qu’il put trouver dans ses placards légèrement moisis était une vieille boîte de céréales qu’il vida aussitôt dans un petit bol. Il finit vite son repas bien équilibré et quitta la maison pour rejoindre la voiture garée devant chez lui. Il la déverrouilla, s’assit dedans et se mit à essayer de l’allumer. La voiture se démarra après le deuxième coup de clé, accompagné d’un bruit horrible. Alex sourit et se dit : « Aujourd’hui, ça va être une bonne journée. »

Il partit de la banlieue qu’il habitait – l’un des avantages sociaux dont il profitait grâce à son emploi – en passant par ses rues remplies de maisonnettes identiques dans lesquelles l’on pouvait facilement se perdre sans navigateur. La vue ne changea que lorsqu’il arriva dans la banlieue intérieure, plus dense et décidément moins nette que la partie extérieure. Alors qu’il n’était que cinq heures et demie, Alex y voyait des foules de milliers d’ouvriers s’écoulant vers la station de métro pour atteindre leur lieu de travail, tel un essaim de fourmis qui se dirige vers un morceau de sucre. John n’y vit rien d’intéressant ni de nouveau et conduisit sur le pont pour gagner la Presqu’île centrale.

Le pont moderne l’amena directement sur l’ancienne Cinquième Avenue, maintenant appelée l’Avenue de la Publicité par le peuple. Il n’était guère difficile de s’apercevoir de la raison pour laquelle ce surnom lui fût donné : toutes les grandes tours en verre qui bordaient l’avenue étaient entièrement couvertes par des projections, des hologrammes et des écrans immenses qui proposaient des produits, des services et d’autres prestations de tout genre. Ces affichages n’avaient qu’une seule chose en commun : le prix était toujours stratosphérique. La Presqu’île n’était pas pour les pauvres ni pour la classe moyenne (quoique de toute façon elle n’existait presque plus) ; personne n’en doutait. Elle était pour les ultra-riches, les mégacorporations et, comme seule exception, les petites gens qui travaillaient pour elles dont Alex faisait partie. Il travaillait pour TransBank, primus inter pares en vertu de son contrôle sur le système financier mondial. Elle faisait partie d’un groupe de sept entreprises qui avaient supplanté les gouvernements du monde en s’appropriant, entre autres, leurs fonctions financières et fiscales (TransBank), puis militaires, policières et judiciaires (SecuriCorp)…

Soudain, deux transports blindés SecuriCorp brûlèrent le feu rouge retenant John avec leurs gyrophares et sirènes à volume maximale, le sortant de ses pensées profondes sur l’ordre mondial. John vit les camions poursuivre leur chemin et se rendit compte qu’ils avaient la même destination : la tour TransBank. Il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que les forces de l’ordre pouvaient bien avoir à faire dans son lieu de travail. « C’est bizarre quand même, se dit-il. Peut-être qu’il y a un truc aujourd’hui qu’ils vont sécuriser ? »
Le feu passa enfin au vert et John continua son trajet vers la tour brillante qu’il voyait au loin.

---

Ceci est la traduction française du premier chapitre d'un livre que j'ai écrit en anglais quand j'avais 14 ans, ce qui explique pourquoi le style du text n'est pas nécessairement... excellent. Je vais quand même essayer de le rédiger en traduisant : j'ai déjà transformé ce même chapitre de deux pages en quatre !

Corrections

VFTraduction française d'un livre que j'ai écrit il y a longtemps

« VF » n'est pas faux dans l'absolu, mais on dit plutôt ça à propos de séries, d'anime, de films doublés en français

Le bruit assourdissant de son réveil sortit Alex du sommeil.

Il se leva et alla dans la salle de bain pour se brosser les dents et se laver le visage avant de retourner dans la chambre pour s’habiller en chemise-cravate : tenue exigée par l’entreprise où il travaillait et détestée par John du plus profond de son âme.

Une fois habillé, il descendit dans la cuisine pour se préparer à manger.

La seule chose qu’il put trouver dans ses placards légèrement moisis était une vieille boîte de céréales qu’il vida aussitôt dans un petit bol.

Il finit vite son repas bien équilibré et quitta la maison pour rejoindre la voiture garée devant chez lui.

Il la déverrouilla, s’assit dedans et se mit à essayer de l’allumer.

La voiture se démarra après leu deuxième coup de clé, accompagné d’un bruit horrible.

« démarrer » n'est pas transitif en ce sens
« AU deuxième coup de clé » serait bien plus naturel

Alex sourit et se dit : « Aujourd’hui, ça va être une bonne journée.

Alternative encore plus naturelle => La journée s'annonce bonne !

»


Il partit de la banlieue
chic qu’il habitait (l’un des avantages sociaux dont il jouissait/profitait grâce à son emploi) en passant par ses rues remplies de maisonnettes identiques dans lesquelles l’on pouvait facilement se perdre sans navigateur.

C'est plus culturel que linguistique, mais en France, « banlieue » sans autre précision évoque les banlieues plutôt pauvres avec leurs grandes tours de béton, souvent gangrénées par la criminalité et la misère sociale. Dans une sociologie américaine, cela évoque donc plus les ghettos que les jolies suburbs comme celle où cet homme semble vivre.

Alors qu’il n’était que cinq heures et demie, Alex y voyait des foules de milliers d’ouvriers s’écoulantgrouillant vers/affluant vers vers la station de métro pour atteindre leur lieu de travail, tel un essaime colonne de fourmis qui se dirige vers un morceau de sucre.

« grouiller » ou « affluer » seraient parfaits pour un mouvement de foule à la fois large et agité
On parle surtout d'« essaim » pour les insectes volants ; c'est vrai que les fourmis peuvent voler, mais lorsqu'elles sont au sol, on parle généralement de « colonnes » car elles en forment pour se déplacer

John n’y vit rien d’intéressant ni de nouveau et conduisit sur le pont pour gagner la Presqu’île centrale.

Le pont moderne l’amena directement sur l’ancienne Cinquième Avenue, maintenant appelée l’Avenue de la Publicité par le peuple.

Il n’était guère difficile de s’apercevoideviner de la raison pour laquelle ce surnom lui fûtut/avait été donné : toutes les grandes tours en verre qui bordaient l’avenue étaient entièrement couvertes par des projections, des 'hologrammes et des 'écrans immenses qui proposaient des produits, des services et d’autres prestations den tout genre.

On « devine » lorsqu'on échafaude une hypothèse sur quelque chose

Vous auriez de l'indicatif ici, donc « fut » (sans accent). Il serait encore mieux d'utiliser un plus-que-parfait, car « être donné » précède « être difficile »

« couvert de » est un peu plus littéraire et moins concret que « couvert par », lequel insiste vraiment sur le fait que quelque chose dissimule quelque chose d'autre

Ces affichages n’avaient qu’une seule chose en commun : les prix (de leurs produits) étaient toujours stratosphériques.

Pour plus de clarté, vous pouvez ajouter la petite partie entre parenthèse
Les affichages montrent plusieurs produits avec plusieurs prix différents => pluriel, « les prix »

La Presqu’île n’était pasni pour les pauvres ni pour la classe moyenne (quoique de toute façon 'elle n’existaiât presque plus, de toute façon) ; personne n’en doutait.

« ni » fonctionne par paire => ni pour les pauvres, ni pour la classe moyenne
« quoique » est suivi du subjonctif, donc là vous pouvez avoir un imparfait du subjonctif du plus bel effet => existât

Elle était pour les ultra-riches, les mégacorporations et, , avec pour/comme seule exception, les petites gens qui travaillaient pour elles, dont Alex faisait partie.

Il travaillait pour TransBank, primus inter pares en vertu de son contrôle sur le système financier mondial.

Elle faisait partie d’un groupe de sept entreprises qui avaient supplanté les gouvernements du monde en s’appropriant, entre autres, leurs fonctions financières et fiscales (TransBank), puis militaires, policières et judiciaires (SecuriCorp)…


Soudain, deux transports blindés SecuriCorp
brûgrillèrent le feu rouge, retenant John avec leurs gyrophares et sirènes à volume maximale, le sortant de ses pensées profondes sur l’ordre mondial.

Pure question d'usage, mais on « grille » un feu, en français (je n'ai jamais entendu « brûler » de ma vie)

John vit les camionfourgon(nette)s poursuivre leur chemin et se rendit compte qu’ils avaient la même destination : la tour TransBank.

Je ne sais pas ce que sont ces véhicules exactement, mais les transports blindés qui transportent des fonds aux banques ou des prisonniers sont des « fourgons » en français, des « fourgonnettes » quand ils sont plus petits. Ex : https://cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/YVKARLCJKNC73AZ7CYJN7XNXZ4.jpg

Un camion, c'est quelque chose de plus gros : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/34/Renault_T-Truck_-_E_5958KC.jpg/280px-Renault_T-Truck_-_E_5958KC.jpg

Il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que les forces de l’ordre pouvaient bien avoir à faire danssur son lieu de travail.

« C’est bizarre quand même, se dit-il.

» Le feu passa enfin au vert et John continua son trajet vers la tour brillante qu’il voyait au loin.

---


Ceci est la traduction française du premier chapitre d'un livre que j'ai écrit en anglais quand j'avais 14 ans, ce qui explique pourquoi le style du text
e n'est pas nécessairement... excellent.

Je vais quand même essayer de le rédiger en traduisant : j'ai déjà transformé ce même chapitre de deux pages en quatre !

J'opterais tout simplement pour « de le traduire »

Feedback

Eh bien c'est loin d'être aussi mauvais que ça ! Le style est plutôt sobre, mais ne jure pas, il passe très bien en français. L'histoire dessine une dystopie qui prouve un effort de réflexion critique sur le monde. Songez qu'à 14 ans, certains pensent seulement à la marque de leurs prochaines paires de baskets ! :p

+1 pour l'utilisation de la jolie expression latine « primus inter pares » !

andrev's avatar
andrev

Aug. 18, 2024

0

Merci pour les corrections ! Je savais effectivement qu'en France, c'est plutôt au ghetto qu'on pense lorsqu'on parle de « banlieue » mais je ne savais pas trop quoi écrire. Du coup je me suis dit que j'obtiendrais une réponse à la question en postant ici ;) Et pour ce qui est de « brûler » un feu, je l'ai lu (https://fr.wiktionary.org/wiki/brûler_un_feu_rouge) quand je cherchais des synonymes pour « griller » un feu parce que ça m'a paru un peu familier... Finalement, je suppose que c'est exactement la même chose niveau familiarité !

C'est drôle, je m'étais dit la même chose : il passe beaucoup mieux en français qu'en anglais, qui était pourtant la version originale. Je n'ai pas encore atteint le niveau poétique des grands écrivains français, mais ça viendra sûrement avec le temps... ;) Finalement, le fait que ça passe mieux, c'est peut-être à cause des changements que j'ai faits en le traduisant. Le style était encore pire avant, je vous assure !

Je ne saurais vous dire si c'est le résultat d'une réflexion critique sur le monde ou bien juste du fait que mon genre de livre préféré à une époque, c'était les histoire dystopiques !

Haha vous vous en êtes rendu compte ! J'allais mettre ça en français, mais je me suis souvenu de la dernière fois ou vous avez dit que ça faisait toujours cool un petit peu de latin... :p

Monsieur_Elephant's avatar
Monsieur_Elephant

Aug. 18, 2024

84

Eh bien, j'apprends quelque chose, j'ignorais totalement « brûler un feu ». En revanche, les deux ne me semblent pas familiers. « Passer/traverser au feu rouge », « ne pas respecter le feu rouge » seraient des manières un peu plus formelles de le dire, mais personne ne vous reprochera « griller »

Oui, vos améliorations stylistiques se sont peut-être retrouvées dans la traduction !

J'aimais beaucoup ça aussi à cet âge. La science-fiction, les dystopies, le fantastique. Mais une dystopie, ça force quand même à s'intéresser et à réfléchir, je trouve.

Oh oui, ça fait cool ! Et en plus, « primus inter pares » est l'expression consacrée dans la plupart des contextes. Le roi de France sous les Capétiens était par exemple considéré comme le « primus inter pares », à l'époque où il n'avait pas trop les moyens d'affermir son autorité sur ses vassaux en dehors du domaine royal...

andrev's avatar
andrev

Aug. 18, 2024

0

Je suis allé sur Google pour voir et il me semble que tous les sites qui utilisent la forme « brûler un feu » sont soit belges, soit canadiens, donc ça ne s'entend peut-être tout simplement pas en France. J'avoue que quand j'y repense, je ne me souviens pas non plus d'avoir déjà entendu quelqu'un dire « brûler un feu »...

Vous avez certainement raison. Un petit « comment est-ce qu'on ait pu en arriver jusque-là » par-ci, un « comment on fait pour que ça n'arrive pas pour de vrai » par-là... c'est quand même bien, je trouve. Mais j'avoue que là récemment, quand je regarde de la science-fiction, je préfère les trucs qui ne sont ni trop dystopiques ni trop utopiques (comme certaines séries Star Trek, par exemple ; je ne sais pas si vous avez vu). La dernière série que j'ai regardé presque en entier était Battlestar Galactica, je recommande très fortement si vous aimez bien le genre.

Ah bah voilà ! Et en plus vous aussi venez de m'apprendre quelque chose en dehors du français. Je savais que l'autorité du roi était très loin d'être absolu à cette époque-là, mais que c'était le cas à un tel point...

Comme on parle déjà de rois, je voulais vous dire qu'après votre recommandation, Kaamelott a commencé à faire partie de ma routine de tous les jours ! En fait, c'est maintenant la série que je regarde chaque soir avant de m'endormir :D

VF d'un livre que j'ai écrit il y a longtemps


VFTraduction française d'un livre que j'ai écrit il y a longtemps

« VF » n'est pas faux dans l'absolu, mais on dit plutôt ça à propos de séries, d'anime, de films doublés en français

--- Ceci est la traduction française du premier chapitre d'un livre que j'ai écrit en anglais quand j'avais 14 ans, ce qui explique pourquoi le style du text n'est pas nécessairement... excellent.


---


Ceci est la traduction française du premier chapitre d'un livre que j'ai écrit en anglais quand j'avais 14 ans, ce qui explique pourquoi le style du text
e n'est pas nécessairement... excellent.

Je vais quand même essayer de le rédiger en traduisant : j'ai déjà transformé ce même chapitre de deux pages en quatre !


Je vais quand même essayer de le rédiger en traduisant : j'ai déjà transformé ce même chapitre de deux pages en quatre !

J'opterais tout simplement pour « de le traduire »

Le bruit assourdissant de son réveil sortit Alex du sommeil.


This sentence has been marked as perfect!

Il se leva et alla dans la salle de bain pour se brosser les dents et se laver le visage avant de retourner dans la chambre pour s’habiller en chemise-cravate : tenue exigée par l’entreprise où il travaillait et détestée par John du plus profond de son âme.


This sentence has been marked as perfect!

Une fois habillé, il descendit dans la cuisine pour se préparer à manger.


This sentence has been marked as perfect!

La seule chose qu’il put trouver dans ses placards légèrement moisis était une vieille boîte de céréales qu’il vida aussitôt dans un petit bol.


This sentence has been marked as perfect!

Il finit vite son repas bien équilibré et quitta la maison pour rejoindre la voiture garée devant chez lui.


This sentence has been marked as perfect!

Il la déverrouilla, s’assit dedans et se mit à essayer de l’allumer.


This sentence has been marked as perfect!

La voiture se démarra après le deuxième coup de clé, accompagné d’un bruit horrible.


La voiture se démarra après leu deuxième coup de clé, accompagné d’un bruit horrible.

« démarrer » n'est pas transitif en ce sens « AU deuxième coup de clé » serait bien plus naturel

Alex sourit et se dit : « Aujourd’hui, ça va être une bonne journée.


Alex sourit et se dit : « Aujourd’hui, ça va être une bonne journée.

Alternative encore plus naturelle => La journée s'annonce bonne !

» Il partit de la banlieue qu’il habitait – l’un des avantages sociaux dont il profitait grâce à son emploi – en passant par ses rues remplies de maisonnettes identiques dans lesquelles l’on pouvait facilement se perdre sans navigateur.


»


Il partit de la banlieue
chic qu’il habitait (l’un des avantages sociaux dont il jouissait/profitait grâce à son emploi) en passant par ses rues remplies de maisonnettes identiques dans lesquelles l’on pouvait facilement se perdre sans navigateur.

C'est plus culturel que linguistique, mais en France, « banlieue » sans autre précision évoque les banlieues plutôt pauvres avec leurs grandes tours de béton, souvent gangrénées par la criminalité et la misère sociale. Dans une sociologie américaine, cela évoque donc plus les ghettos que les jolies suburbs comme celle où cet homme semble vivre.

La vue ne changea que lorsqu’il arriva dans la banlieue intérieure, plus dense et décidément moins nette que la partie extérieure.


Alors qu’il n’était que cinq heures et demie, Alex y voyait des foules de milliers d’ouvriers s’écoulant vers la station de métro pour atteindre leur lieu de travail, tel un essaim de fourmis qui se dirige vers un morceau de sucre.


Alors qu’il n’était que cinq heures et demie, Alex y voyait des foules de milliers d’ouvriers s’écoulantgrouillant vers/affluant vers vers la station de métro pour atteindre leur lieu de travail, tel un essaime colonne de fourmis qui se dirige vers un morceau de sucre.

« grouiller » ou « affluer » seraient parfaits pour un mouvement de foule à la fois large et agité On parle surtout d'« essaim » pour les insectes volants ; c'est vrai que les fourmis peuvent voler, mais lorsqu'elles sont au sol, on parle généralement de « colonnes » car elles en forment pour se déplacer

John n’y vit rien d’intéressant ni de nouveau et conduisit sur le pont pour gagner la Presqu’île centrale.


This sentence has been marked as perfect!

Le pont moderne l’amena directement sur l’ancienne Cinquième Avenue, maintenant appelée l’Avenue de la Publicité par le peuple.


This sentence has been marked as perfect!

Il n’était guère difficile de s’apercevoir de la raison pour laquelle ce surnom lui fût donné : toutes les grandes tours en verre qui bordaient l’avenue étaient entièrement couvertes par des projections, des hologrammes et des écrans immenses qui proposaient des produits, des services et d’autres prestations de tout genre.


Il n’était guère difficile de s’apercevoideviner de la raison pour laquelle ce surnom lui fûtut/avait été donné : toutes les grandes tours en verre qui bordaient l’avenue étaient entièrement couvertes par des projections, des 'hologrammes et des 'écrans immenses qui proposaient des produits, des services et d’autres prestations den tout genre.

On « devine » lorsqu'on échafaude une hypothèse sur quelque chose Vous auriez de l'indicatif ici, donc « fut » (sans accent). Il serait encore mieux d'utiliser un plus-que-parfait, car « être donné » précède « être difficile » « couvert de » est un peu plus littéraire et moins concret que « couvert par », lequel insiste vraiment sur le fait que quelque chose dissimule quelque chose d'autre

Ces affichages n’avaient qu’une seule chose en commun : le prix était toujours stratosphérique.


Ces affichages n’avaient qu’une seule chose en commun : les prix (de leurs produits) étaient toujours stratosphériques.

Pour plus de clarté, vous pouvez ajouter la petite partie entre parenthèse Les affichages montrent plusieurs produits avec plusieurs prix différents => pluriel, « les prix »

La Presqu’île n’était pas pour les pauvres ni pour la classe moyenne (quoique de toute façon elle n’existait presque plus) ; personne n’en doutait.


La Presqu’île n’était pasni pour les pauvres ni pour la classe moyenne (quoique de toute façon 'elle n’existaiât presque plus, de toute façon) ; personne n’en doutait.

« ni » fonctionne par paire => ni pour les pauvres, ni pour la classe moyenne « quoique » est suivi du subjonctif, donc là vous pouvez avoir un imparfait du subjonctif du plus bel effet => existât

Elle était pour les ultra-riches, les mégacorporations et, comme seule exception, les petites gens qui travaillaient pour elles dont Alex faisait partie.


Elle était pour les ultra-riches, les mégacorporations et, , avec pour/comme seule exception, les petites gens qui travaillaient pour elles, dont Alex faisait partie.

Il travaillait pour TransBank, primus inter pares en vertu de son contrôle sur le système financier mondial.


This sentence has been marked as perfect!

Elle faisait partie d’un groupe de sept entreprises qui avaient supplanté les gouvernements du monde en s’appropriant, entre autres, leurs fonctions financières et fiscales (TransBank), puis militaires, policières et judiciaires (SecuriCorp)… Soudain, deux transports blindés SecuriCorp brûlèrent le feu rouge retenant John avec leurs gyrophares et sirènes à volume maximale, le sortant de ses pensées profondes sur l’ordre mondial.


Elle faisait partie d’un groupe de sept entreprises qui avaient supplanté les gouvernements du monde en s’appropriant, entre autres, leurs fonctions financières et fiscales (TransBank), puis militaires, policières et judiciaires (SecuriCorp)…


Soudain, deux transports blindés SecuriCorp
brûgrillèrent le feu rouge, retenant John avec leurs gyrophares et sirènes à volume maximale, le sortant de ses pensées profondes sur l’ordre mondial.

Pure question d'usage, mais on « grille » un feu, en français (je n'ai jamais entendu « brûler » de ma vie)

John vit les camions poursuivre leur chemin et se rendit compte qu’ils avaient la même destination : la tour TransBank.


John vit les camionfourgon(nette)s poursuivre leur chemin et se rendit compte qu’ils avaient la même destination : la tour TransBank.

Je ne sais pas ce que sont ces véhicules exactement, mais les transports blindés qui transportent des fonds aux banques ou des prisonniers sont des « fourgons » en français, des « fourgonnettes » quand ils sont plus petits. Ex : https://cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/YVKARLCJKNC73AZ7CYJN7XNXZ4.jpg Un camion, c'est quelque chose de plus gros : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/34/Renault_T-Truck_-_E_5958KC.jpg/280px-Renault_T-Truck_-_E_5958KC.jpg

Il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que les forces de l’ordre pouvaient bien avoir à faire dans son lieu de travail.


Il ne pouvait s’empêcher de se demander ce que les forces de l’ordre pouvaient bien avoir à faire danssur son lieu de travail.

« C’est bizarre quand même, se dit-il.


This sentence has been marked as perfect!

Peut-être qu’il y a un truc aujourd’hui qu’ils vont sécuriser ?


» Le feu passa enfin au vert et John continua son trajet vers la tour brillante qu’il voyait au loin.


This sentence has been marked as perfect!

You need LangCorrect Premium to access this feature.

Go Premium