Sept. 1, 2024
Alex se retourna et prit la fuite. Il revenait sur ses pas en direction des escaliers presque automatiquement et sans réflexion puisqu’il faisait une crise, chose qu’il savait bien qu’il ne pouvait se permettre à ce moment où il n’eût dû faire que courir. Il sentit comme un froid qui occupait ses pensées et même son corps ; qui l’empêchait de respirer et de trouver un moyen de sortir de la situation dangereuse dans laquelle il s’était trouvé. Il commençait à délirer de ce qui pouvait lui arriver s’il tombait entre les mains des Gardiens. En premier lieu, on le mettrait en garde à vue dans un horrible centre de détention le temps que se déroulât une de ces fameuses enquêtes qui, comme par hasard, n’avait jamais révélé l’innocence d’un prévenu. Puis, on le traînerait devant une cour où on le calomnierait et diaboliserait dans un procès télévisé pour réprimer les pauvres, mais surtout pour éteindre définitivement toute étincelle de résistance dans les gens qui en étaient encore capables. Enfin, on en arriverait au verdict, où il saurait s’il allait être exécuté ou simplement condamné à travaux forcés en perpétuité, un choix qui dépendait seulement des calculs de profitabilité que SecuriCorp effectuait pour chacune des affaires que jugeaient ses « magistrats ».
C’était un long raisonnement aussi tragique que terrifiant, qui ne s’interrompit que lorsqu’Alex eut entendu le claquement d’un de ses tiroirs qui venait d’être fermé dans son bureau. Ce bruit lui donna un coup d’adrénaline qui l’aida à rassembler ses pensées. À ce moment, il n’avait qu’un seul objectif : il devait sortir de la tour avant que les Gardiens ne la verrouillassent, une fois qu’ils eussent fini leur fouillement dans son bureau et qu’ils ne l’eussent pas trouvé. Il considérait toutes les possibilités : le foyer et les portes principales étaient clairement trop risqués ; les portes secondaires n’étaient accessibles qu’aux employés et la carte d’Alex ne fonctionnait plus, comme il avait pu le voir en essayant d’appeler l’ascenseur ; les fenêtres n’étaient tout simplement rien qu’un moyen de suicide. Le seul espoir qu’il lui restait était d’essayer un escalier de secours, dont le plus proche se trouvait au 50e étage. Alex se dit que tous les escaliers seraient déjà bloqués par les Gardiens, mais cela lui importait peu, car de toute façon il fallait qu’il essayât.
Il reprit une dernière fois son souffle pour tenter de se calmer, ouvrit la porte et commença à descendre doucement pour ne pas être entendu. Il n’avait encore atteint que le palier à mi-chemin entre son étage et le 55e lorsqu’il fut obligé de faire demi-tour par le piétinement de bottes lourdes sur les marches en béton et le timbre d’une voix forte criant des ordres.
– Merdeee… se murmura Alex en remontant.
Il décida qu’il était inutile d’y aller doucement et y mit toutes ses forces, se disant que les pas bruyants des Gardiens suffiraient peut-être à masquer le son de ses propres mouvements. Il y avait un autre escalier de secours au 65e étage auquel Alex devait parvenir s’il ne voulait laisser sa vie dans cette tour. Il courait, puis joggait et enfin était forcé de s’arrêter au 61e étage quand ses capacités athlétiques médiocres se révélèrent de nouveau. Il se donna une minute pour se reposer et remercia silencieusement la lésine de TransBank, qui l’avait fait n’installer de caméras de surveillance qu’en-dessous du 16e étage par mesure d’économie. Il reprit sa montée des marches et eut atteint le 64e étage, lorsque deux autres voix de Gardiens venant d’en haut le firent s’arrêter.
Alex avait besoin d’une diversion qui pût faire bouger les agents. Soudain, il eut une idée qui lui donna presque le sourire : il se sépara de son téléphone en le jetant du palier à l’étage en bas, se libérant ainsi également d’un moyen dont les corporations eussent pu se servir pour le localiser. Il entra ensuite au 64e étage sans faire aucun bruit. Il resta près de la porte pour pouvoir entendre les Gardiens qui se mirent tantôt à discuter du bruit qu’avait fait le téléphone.
– Ici Delta trois. On a entendu un bruit dans l’escalier nord-ouest. Ça venait du… 63e étage.
Les trois hommes attendaient tous la réponse, l’un beaucoup plus nerveux que les deux autres. La même voix qu’avant dit alors :
– Bien reçu. Viens, on va aller checker ce truc.
Alex entendit les pas lourds courir et passer la porte derrière laquelle il se cachait. Il eût attendu que les Gardiens s’éloignassent encore, s’il n’eût entendu de nouveaux pas dans le couloir menant à la cage d’escalier, cette fois plus délicats que ceux des hommes de SecuriCorp. Quoiqu’ils fussent moins forts, Alex ne pouvait ni leur faire confiance ni simplement croire que ce n’étaient pas des pas de Gardien. Il franchit vite, mais toujours doucement, la porte, monta l’escalier de la même manière et atteignit enfin le 65e étage, en s’assurant de refermer la porte derrière lui.
Traduction française d'un livre que j'ai écrit - chapitre 4
Alex se retourna et prit la fuite.
Il revenait sur ses pas en direction des escaliers, presque machinalement/presque automatiquement et sans réflexion, puisqu’il faisait une crise, chose qu’il savait bien qu’il ne pouvait se permettre, à ce moment où il n’'eût dû faire que courir.
Il y aurait un adverbe réunissant l'idée de faire quelque chose automatiquement et sans réfléchir => machinalement
Il sentit comme un froid qui occupait ses pensées et même son corps ;, qui l’empêchait de respirer et de trouver un moyen de sortir de la situation dangereuse dans laquelle il s’était trouvé.
Je mettrais une virgule avant une autre relative (mais bon, on est dans les subtilités ici)
Il commençait à délirer de ce qui pouvait lui arriver s’il tombait entre les mains des Gardiens.
Là vous pouvez mettre des imparfaits du subjonctif (« pût/tombât »), comme l'un des ducs de Bourgogne qui un jour s'écria : « si j'eusse voulu, je fusse roi » (« si j'avais voulu, je serais roi »), mais là on entame un voyage historico-linguistique de plusieurs siècles !
En premier lieu, on le mettrait en garde à vue dans un horrible centre de détention le temps que se déroulât une de ces fameuses enquêtes qui, comme par hasard, n’avait jamais révélé l’innocence d’un prévenu.
Puis, on le traînerait devant une cour où on le calomnierait et diaboliserait dans un procès télévisé pour réprimer les pauvres, mais surtout pour éteindre définitivement toute étincelle de résistance dansparmi les gens qui en étaient encore capables.
On utilise « en » avec des pronoms (« le pouvoir est EN toi »), mais pour parler d'un groupe, « parmi » est plus adapté
Enfin, on en arriverait au verdict, où il saurait s’il allait être exécuté ou simplement condamné àaux travaux forcés enà perpétuité, un choix qui dépendait seulement des calculs de profitabilité que SecuriCorp effectuait pour chacune des affaires que jugeaient ses « magistrats ».
« on EN arrive » insiste sur une gradation, les étapes qui ont permis à une telle situation de se mettre en place. L'exemple typique est « ils EN sont venus aux mains » (= leurs rapports se sont tellement dégradés qu'ils se sont tapé dessus)
condamner À quelque chose, À perpétuité
C’était un long raisonnement aussi tragique que terrifiant, qui ne s’interrompit que lorsqu’Alex eut entendu le claquement d’un de ses tiroirs qui venait d’être fermé dans son bureau.
Ce bruit lui donna un couppic/une montée/un boost d’adrénaline qui l’aida à rassembler ses pensées.
Toutes ces alternatives sont plus communes que « coup »
À ce moment, il n’avait qu’un seul objectif : il devait sortir de la tour avant que les Gardiens ne la verrouillassent, une fois qu’ils eussent fini leurde fouillementr dans son bureau et qu’ils ne l’eussent passans le trouvéer.
« le fouillement » n'existe pas, on dit « la fouille », mais un verbe serait plus adapté ici. Même chose à la fin, je sais que vous voulez un style alambiqué, mais « sans le trouver » serait quand même bien plus idiomatique !
Il considérait toutes les possibilités : [le foyer ?] et les portes principales étaient clairement trop risqués ; les portes secondaires n’étaient accessibles qu’aux employés et la carte d’Alex ne fonctionnait plus, comme il avait pu le constater/voir en essayant d’appeler l’ascenseur ; les fenêtres n’, c'étaient tout simplement rien qu’un moyen dedu suicide.
Je ne suis pas sûr de comprendre ce que vous avez voulu dire par « foyer » ici
Le seul espoir qu’il lui restait était d’essayer un escalier de secours, dont le plus proche d'entre eux se trouvaint au 50e étage.
« dont » (avec un sens partitif) est un peu maladroit ici, car votre « escalier de secours » est au singulier. On dirait « le plus proche DES escalierS »
Alex se dit que tous les escaliers serétaient déjà bloqués par les Gardiens, mais cela lui importait peu, car de toute façon il fallait qu’il essayât.
« Alex se dit que les escaliers seraient » veut dire que le blocage interviendra après qu'il a prononcé ces paroles (« futur dans le passé », conditionnel), et c'est incompatible avec un « déjà ». S'il pense les escaliers bloqués au moment où il prononce ces mots => étaient bloqués
Il reprit une dernière fois son souffle pour tenter de se calmer, ouvrit la porte et commença à descendre doucement pour ne pas être entendu.
Il n’avait encore atteint que le palier à mi-chemin entre son étage et le 55e lorsqu’il fut obligé de faire demi-tour pare le piétinement de bottes lourdes sur les marches en béton et le timbre d’une voix forte criant des ordres l'obligèrent à faire demi-tour.
Une structure active sonnerait bien mieux, honnêtement
obliger quelqu'un À faire quelque chose
– Merdeee…« Meeeeerde… », se murmura Alex en remontant.
Dans une telle situation, c'est le premier <e> qu'on allonge^^
Il décida qu’il était inutile d’y aller doucement et y mit toutes ses forcesalla franchement, se disant que les pas bruyants des Gardiens suffiraient peut-être à masquer le son de ses propres mouvements.
Ne pas se retenir, ne pas hésiter, c'est plutôt « y aller franchement »
Il y avait un autre escalier de secours au 65e étage auquel Alex devait parvenir s’il ne voulait laisser sa vie dans cette tour.
Il couraiut, puis joggaittrotta et enfin étaifut forcé de s’arrêter au 61e étage quand ses médiocres capacités athlétiques médiocres se révélèrent de nouveau.
Entre marcher et courir vraiment, c'est trotter. Le pseudo-anglicisme « jogger » ne désigne que l'activité spécifique d'aller courir pour garder la forme
Actions principales de la narration = passé simple => il courut, trotta, et enfin, fut forcé [...]
Il se donna une minute pour se reposer et remercia silencieusement la lésine de TransBank, qui l’'avait faitpoussée à n’installer de caméras de surveillance qu’en-dessous du 16e étage par mesure d’économie.
Un sentiment, un défaut pousse plutôt quelqu'un à faire quelque chose ; « faire » induit une contrainte un peu trop forte, je trouve
Il reprit sa montée des marches et euts'apprêtait à atteintdre le 64e étage, lorsque deux autres voix de Gardiens venant d’en haut le fi'immobilisèrent s’/l'arrêterèrent.
« eut atteint » est un plus-que-parfait, impossible puisqu'il n'a pas atteint cet étage
À moins que vous ne vouliez un conditionnel, qui serait : « il eût atteint [...] si deux vois venant d'en haut ne l'EUSSENT PAS arrêté » (mais là vous anticipez en indiquant à vos lecteurs qu'il n'a jamais atteint cet étage)
il s'apprêtait = il était sur le point de, he was about to (c'est plus précis)
« arrêter » ou « immobiliser » sont des verbes transitifs, vous n'avez pas besoin d'un factitif ici
Alex avait besoin d’une diversion qui pût faire bouger les agents.
Soudain, il eut une idée qui lui donna presque le sourire : il se sépara de son téléphone en le jetant du palier àen direction de l’étage d'en bas, se libérant ainsi également d’un moyen dont les corporations eussent pu se servir pour le localiser.
Sur le palier entre le 63e et le 64e, il jette son téléphone qui s'écrase au 63e, n'est-ce pas ? J'ai changé la phrase pour qu'elle exprime clairement cela
Il entraparvint ensuite au 64e étage sans faire aucun bruit.
Il resta près de la porte pour pouvoir entendre les Gardiens qui se mirent tantôt à discuter du bruit qu’avait fait le téléphone.
– « Ici Delta trois.
On a entendu un bruit dans l’escalier nord-ouest.
Ça venait du… 63e étage. »
Les trois hommes attendaient tous laune réponse, l’un beaucoup plus nerveux que les deux autres.
La même voix qu’avant dit alors :
¶¶
–
« Bien reçu.
Viens, on va aller checker ce truc. »
On sait que ce sont des méchants car ils utilisent des anglicismes (. ) (. )
Alex entendit les pas lourds courir et passer la porte derrière laquelle il se cachait.
Je ne sais pas pourquoi, mais le style me paraît un peu bizarre, peut-être en raison du sujet très abstrait, mais c'est voulu ici, donc, pas de soucis !
Il eût attendu que les Gardiens s’éloignassent encore, s’il n’eût entendu de nouveaux pas dans le couloir menant à la cage d’escalier, cette fois plus délicats que ceux des hommes de SecuriCorp.
Quoiqu’ils fussent moins forts, Alex ne pouvait ni leur faire confiance ni simplement croire que ce n’étaie fussent pas des pas de Gardien.
Il franchit vVite, mais toujours doucement, il franchit la porte, monta l’escalier de la même manière et atteignit enfin le 65e étage, en s’assurant de refermer la porte derrière lui.
Un peu plus fluide
Traduction française d'un livre que j'ai écrit - chapitre 4 This sentence has been marked as perfect! |
Alex se retourna et prit la fuite. This sentence has been marked as perfect! |
Il franchit vite, mais toujours doucement, la porte, monta l’escalier de la même manière et atteignit enfin le 65e étage, en s’assurant de refermer la porte derrière lui.
Un peu plus fluide |
Il revenait sur ses pas en direction des escaliers presque automatiquement et sans réflexion puisqu’il faisait une crise, chose qu’il savait bien qu’il ne pouvait se permettre à ce moment où il n’eût dû faire que courir. Il revenait sur ses pas en direction des escaliers, presque machinalement/presque automatiquement et sans réflexion, puisqu’il faisait une crise, chose qu’il savait bien qu’il ne pouvait se permettre, à ce moment où il n Il y aurait un adverbe réunissant l'idée de faire quelque chose automatiquement et sans réfléchir => machinalement |
Il sentit comme un froid qui occupait ses pensées et même son corps ; qui l’empêchait de respirer et de trouver un moyen de sortir de la situation dangereuse dans laquelle il s’était trouvé. Il sentit comme un froid qui occupait ses pensées et même son corps Je mettrais une virgule avant une autre relative (mais bon, on est dans les subtilités ici) |
Il commençait à délirer de ce qui pouvait lui arriver s’il tombait entre les mains des Gardiens. Il commençait à délirer de ce qui pouvait lui arriver s’il tombait entre les mains des Gardiens. Là vous pouvez mettre des imparfaits du subjonctif (« pût/tombât »), comme l'un des ducs de Bourgogne qui un jour s'écria : « si j'eusse voulu, je fusse roi » (« si j'avais voulu, je serais roi »), mais là on entame un voyage historico-linguistique de plusieurs siècles ! |
En premier lieu, on le mettrait en garde à vue dans un horrible centre de détention le temps que se déroulât une de ces fameuses enquêtes qui, comme par hasard, n’avait jamais révélé l’innocence d’un prévenu. This sentence has been marked as perfect! |
Puis, on le traînerait devant une cour où on le calomnierait et diaboliserait dans un procès télévisé pour réprimer les pauvres, mais surtout pour éteindre définitivement toute étincelle de résistance dans les gens qui en étaient encore capables. Puis, on le traînerait devant une cour où on le calomnierait et diaboliserait dans un procès télévisé pour réprimer les pauvres, mais surtout pour éteindre définitivement toute étincelle de résistance On utilise « en » avec des pronoms (« le pouvoir est EN toi »), mais pour parler d'un groupe, « parmi » est plus adapté |
Enfin, on en arriverait au verdict, où il saurait s’il allait être exécuté ou simplement condamné à travaux forcés en perpétuité, un choix qui dépendait seulement des calculs de profitabilité que SecuriCorp effectuait pour chacune des affaires que jugeaient ses « magistrats ». Enfin, on « on EN arrive » insiste sur une gradation, les étapes qui ont permis à une telle situation de se mettre en place. L'exemple typique est « ils EN sont venus aux mains » (= leurs rapports se sont tellement dégradés qu'ils se sont tapé dessus) condamner À quelque chose, À perpétuité |
C’était un long raisonnement aussi tragique que terrifiant, qui ne s’interrompit que lorsqu’Alex eut entendu le claquement d’un de ses tiroirs qui venait d’être fermé dans son bureau. This sentence has been marked as perfect! |
Ce bruit lui donna un coup d’adrénaline qui l’aida à rassembler ses pensées. Ce bruit lui donna un Toutes ces alternatives sont plus communes que « coup » |
À ce moment, il n’avait qu’un seul objectif : il devait sortir de la tour avant que les Gardiens ne la verrouillassent, une fois qu’ils eussent fini leur fouillement dans son bureau et qu’ils ne l’eussent pas trouvé. À ce moment, il n’avait qu’un seul objectif : il devait sortir de la tour avant que les Gardiens ne la verrouillassent, une fois qu’ils eussent fini « le fouillement » n'existe pas, on dit « la fouille », mais un verbe serait plus adapté ici. Même chose à la fin, je sais que vous voulez un style alambiqué, mais « sans le trouver » serait quand même bien plus idiomatique ! |
Il considérait toutes les possibilités : le foyer et les portes principales étaient clairement trop risqués ; les portes secondaires n’étaient accessibles qu’aux employés et la carte d’Alex ne fonctionnait plus, comme il avait pu le voir en essayant d’appeler l’ascenseur ; les fenêtres n’étaient tout simplement rien qu’un moyen de suicide. Il considérait toutes les possibilités : [le foyer ?] et les portes principales étaient clairement trop risqués ; les portes secondaires n’étaient accessibles qu’aux employés et la carte d’Alex ne fonctionnait plus, comme il avait pu le constater/voir en essayant d’appeler l’ascenseur ; les fenêtres Je ne suis pas sûr de comprendre ce que vous avez voulu dire par « foyer » ici |
Le seul espoir qu’il lui restait était d’essayer un escalier de secours, dont le plus proche se trouvait au 50e étage. Le seul espoir qu’il lui restait était d’essayer un escalier de secours, « dont » (avec un sens partitif) est un peu maladroit ici, car votre « escalier de secours » est au singulier. On dirait « le plus proche DES escalierS » |
Alex se dit que tous les escaliers seraient déjà bloqués par les Gardiens, mais cela lui importait peu, car de toute façon il fallait qu’il essayât. Alex se dit que tous les escaliers « Alex se dit que les escaliers seraient » veut dire que le blocage interviendra après qu'il a prononcé ces paroles (« futur dans le passé », conditionnel), et c'est incompatible avec un « déjà ». S'il pense les escaliers bloqués au moment où il prononce ces mots => étaient bloqués |
Il reprit une dernière fois son souffle pour tenter de se calmer, ouvrit la porte et commença à descendre doucement pour ne pas être entendu. This sentence has been marked as perfect! |
Il n’avait encore atteint que le palier à mi-chemin entre son étage et le 55e lorsqu’il fut obligé de faire demi-tour par le piétinement de bottes lourdes sur les marches en béton et le timbre d’une voix forte criant des ordres. Il n’avait Une structure active sonnerait bien mieux, honnêtement obliger quelqu'un À faire quelque chose |
– Merdeee… se murmura Alex en remontant.
Dans une telle situation, c'est le premier <e> qu'on allonge^^ |
Il décida qu’il était inutile d’y aller doucement et y mit toutes ses forces, se disant que les pas bruyants des Gardiens suffiraient peut-être à masquer le son de ses propres mouvements. Il décida qu’il était inutile d’y aller doucement et y Ne pas se retenir, ne pas hésiter, c'est plutôt « y aller franchement » |
Il y avait un autre escalier de secours au 65e étage auquel Alex devait parvenir s’il ne voulait laisser sa vie dans cette tour. This sentence has been marked as perfect! |
Il courait, puis joggait et enfin était forcé de s’arrêter au 61e étage quand ses capacités athlétiques médiocres se révélèrent de nouveau. Il cour Entre marcher et courir vraiment, c'est trotter. Le pseudo-anglicisme « jogger » ne désigne que l'activité spécifique d'aller courir pour garder la forme Actions principales de la narration = passé simple => il courut, trotta, et enfin, fut forcé [...] |
Il se donna une minute pour se reposer et remercia silencieusement la lésine de TransBank, qui l’avait fait n’installer de caméras de surveillance qu’en-dessous du 16e étage par mesure d’économie. Il se donna une minute pour se reposer et remercia silencieusement la lésine de TransBank, qui l Un sentiment, un défaut pousse plutôt quelqu'un à faire quelque chose ; « faire » induit une contrainte un peu trop forte, je trouve |
Il reprit sa montée des marches et eut atteint le 64e étage, lorsque deux autres voix de Gardiens venant d’en haut le firent s’arrêter. Il reprit sa montée des marches et « eut atteint » est un plus-que-parfait, impossible puisqu'il n'a pas atteint cet étage À moins que vous ne vouliez un conditionnel, qui serait : « il eût atteint [...] si deux vois venant d'en haut ne l'EUSSENT PAS arrêté » (mais là vous anticipez en indiquant à vos lecteurs qu'il n'a jamais atteint cet étage) il s'apprêtait = il était sur le point de, he was about to (c'est plus précis) « arrêter » ou « immobiliser » sont des verbes transitifs, vous n'avez pas besoin d'un factitif ici |
Alex avait besoin d’une diversion qui pût faire bouger les agents. This sentence has been marked as perfect! |
Soudain, il eut une idée qui lui donna presque le sourire : il se sépara de son téléphone en le jetant du palier à l’étage en bas, se libérant ainsi également d’un moyen dont les corporations eussent pu se servir pour le localiser. Soudain, il eut une idée qui lui donna presque le sourire : il se sépara de son téléphone en le jetant du palier Sur le palier entre le 63e et le 64e, il jette son téléphone qui s'écrase au 63e, n'est-ce pas ? J'ai changé la phrase pour qu'elle exprime clairement cela |
Il entra ensuite au 64e étage sans faire aucun bruit. Il |
Il resta près de la porte pour pouvoir entendre les Gardiens qui se mirent tantôt à discuter du bruit qu’avait fait le téléphone. This sentence has been marked as perfect! |
– Ici Delta trois.
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On a entendu un bruit dans l’escalier nord-ouest. This sentence has been marked as perfect! |
Ça venait du… 63e étage. Ça venait du… 63e étage. » |
Les trois hommes attendaient tous la réponse, l’un beaucoup plus nerveux que les deux autres. Les trois hommes attendaient tous |
La même voix qu’avant dit alors : – Bien reçu. La même voix qu’avant dit alors : |
Viens, on va aller checker ce truc. Viens, on va aller checker ce truc. » On sait que ce sont des méchants car ils utilisent des anglicismes (. ) (. ) |
Alex entendit les pas lourds courir et passer la porte derrière laquelle il se cachait. Alex entendit les pas lourds courir et passer la porte derrière laquelle il se cachait. Je ne sais pas pourquoi, mais le style me paraît un peu bizarre, peut-être en raison du sujet très abstrait, mais c'est voulu ici, donc, pas de soucis ! |
Il eût attendu que les Gardiens s’éloignassent encore, s’il n’eût entendu de nouveaux pas dans le couloir menant à la cage d’escalier, cette fois plus délicats que ceux des hommes de SecuriCorp. This sentence has been marked as perfect! |
Quoiqu’ils fussent moins forts, Alex ne pouvait ni leur faire confiance ni simplement croire que ce n’étaient pas des pas de Gardien. Quoiqu’ils fussent moins forts, Alex ne pouvait ni leur faire confiance ni simplement croire que ce n |
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