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andrev

Aug. 28, 2024

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Traduction française d'un livre que j'ai écrit - chapitre 3

Vers sept heures du matin, Alex vit un ticket d’assistance apparaître sur l’écran lumineux de son ordinateur. À son habitude, il l’ouvrit et appuya aussitôt sur le bouton pour envoyer l’un de ses subalternes résoudre ce problème, qui était sûrement encore un souci entièrement banal, comme l’étaient l’immense majorité des complications dont se plaignaient quotidiennement les employés de TransBank. Quelle ne fut pas sa surprise de voir un vide complet dans l’onglet qui venait de s’ouvrir sur son écran et qui dût être rempli des noms des membres de son équipe ! Pendant quinze ans de carrière, Alex n’avait jamais vu rien de tel ; une équipe entière qui arrive en retard était quelque chose de totalement extraordinaire. Il soupçonnait plutôt une erreur dans les systèmes informatiques de la banque qu’un vrai retard de la part de tous ses subordonnés. Il avait alors le choix entre enquêter sur cette anomalie et s’occuper du problème qui était à l’origine de cette découverte. Alex choisit l’option facile et s’assigna à lui-même la tâche de tout à l'heure. Comme il y avait presque un an qu’il ne s’était personnellement occupé d’un ticket d’assistance, il se dit que ce serait également une belle occasion de se dégourdir les jambes un peu. Il se leva et descendit au 49e étage.

C’était un étage dédié aux employés subalternes, ce qui se voyait même dans son aménagement. L’étage entier avait été construit en bureau à cloisons, lui donnant un air en quelque sorte dépressif. Même s’il n’y eût eu de bruit assourdissant de claviers, d’appels téléphoniques et d’employés se parlant entre eux qui assaillaient Alex de tous côtés, toujours eût-il été que l’étage lui semblât presque claustrophobique à cause des cloisons qui ne laissaient aucune espace ouverte où l’on eût pu se détendre. Il se résolut à le quitter aussitôt que possible ; pour cela, il lui fallait au plus vite trouver le problème dont il était venu s’occuper. Il arrêta la première personne qui passa devant lui et demanda :
– Vous auriez pas vu quelqu’un qui a un souci avec son ordinateur ?
La femme laissa échapper un court rire :
– Mais bien sûr que si ! C’est lui, là, pointa-t-elle du doigt, le chauve qui engueule son ordi depuis tout à l’heure.
Alex suivit le geste de la femme de ses yeux, la remercia et alla vers l’homme. L’accueil qu’il reçut n’était guère chaleureux.
– Qu’est-ce que vous me voulez ? Vous aussi, vous êtes venu m’emmerder ? Vous voyez très bien que… se fâcha l’inconnu.
– Euh… alors déjà, bonjour. En fait, je suis venu m’occuper de votre ordinateur, l’interrompit Alex.
L’expression coléreuse que portait l’homme fondit comme neige au soleil.
– Vraiment ? Franchement, j’aurais jamais pensé que veniez réellement, dit-il.
Il se hâta à montrer à Alex le problème (effectivement banal, mais pas des pires qu’il avait vus) qu’Alex résolut illico presto. Après avoir reçu toute une avalanche de compliments de la part de l’homme inconnu (ce pour quoi on le regardait toujours avec la même dérision avec laquelle on l’avait fait pour s’être mis en colère contre son propre ordinateur), Alex se mit à partir aussi vite qu’il était venu.

Il n’y avait plus personne devant l’ascenseur puisque tout le monde s’était enfin installé à son poste. Pour cette raison, Alex crut qu’il pouvait vite s’en aller sans avoir à trop attendre. Pourtant, au lieu de lui confirmer qu’il viendrait l’emmener de là, l’ascenseur ne réagit à Alex que par le moyen d’un minuscule voyant rouge qui se mit à clignoter lorsqu’Alex essaya d’appeler l’ascenseur avec sa carte d’employé. « Mais qu’est-ce que c’est bizarre, pensa-t-il, c’est déjà la deuxième anomalie que je vois aujourd’hui. Faut vraiment que je voie ça au bureau. En plus il y a eu aucune annonce… Soit. Je prends l’escalier. »

Il franchit la première marche, puis la deuxième ; l’on pourrait même dire que cela sa passa bien pendant les cinq minutes qu’il lui fallut pour grimper du 49e au 52e étage. Ses progrès se firent de plus en plus lentement, jusqu’au point où il prit autant de temps pour monter le dernier étage que les trois premiers. Une fois arrivé à son étage, il était épuisé. Il dut rester quelques minutes dans les escaliers afin de reprendre son souffle avant de passer la grande porte métallique qui séparait la cage d’escalier de la partie principale de l’étage. Quand enfin il entra à l’étage, il aperçut des silhouettes à travers le verre translucide dont étaient construits les murs intérieurs du 56e étage. « Ça doit être mon équipe. Mais qu’est-ce qui leur aurait bien pu prendre aussi longtemps ? se demanda-t-il. Peu importe. Je vais leur demander plus tard. Là, il faut que je me repose un peu. »

Il marcha à pas comptés en direction de son bureau. Il ne pouvait en être plus loin qu’une dizaine de mètres quand il découvrit que ce n’était point le bureau partagé de son équipe qu’occupaient les deux silhouettes, mais bien le sien. Il en fut frappé : « Mais qu’est-ce qu’ils foutent là-dedans ? D’abord on est en retard, puis on s’amuse à fouiller dans les affaires de son chef… » Il se retint tout juste de leur crier d’arrêter et de sortir de là. Au lieu de cela, il se hâta simplement pour rejoindre son bureau avant que ses subordonnés ne pussent trouver quelque chose de compromettant ou de privé dans l’ordinateur qu’il n’avait pas verrouillé, ayant cru son bureau assez sécurisé. Il eut presque atteint la porte, quand soudain il entendit une voix métallique et puissante qui le fit s’arrêter.
– Il n’est pas là. Appelez des renforts et fouillez l’étage, dit une des voix.
– Oui, mon capitaine. Est-ce qu’on fouille l’étage supérieur et inférieur aussi ? répondit l’autre.
– Évidemment. Prenez trois hommes avec vous.
La silhouette qui n’appartenait pas au capitaine salua, puis se retourna pour quitter la pièce.

Elle, ou plutôt l’homme dont c’était la silhouette, eût certainement vu Alex, si ce n'eût été pour le capitaine qui le rappela au dernier moment.
– Attendez. Vous m’aidez à fouiller cette pièce, puis c’est moi qui cherche l’étage, pendant que vous fouillez les étages voisins.
– Oui, mon capitaine, accepta l’autre voix.
L’homme se retourna et rentra dans le bureau, donnant à Alex la chance de s’en approcher. Il les vit clairement ; c’étaient deux hommes en uniforme blanc immaculé fabriqué d’un matériel similaire au kevlar, portant des fusils à leur côté. La vue de ces deux silhouettes confirma les soupçons d’Alex et lui fit se rendre compte de la raison pour laquelle il eut vu les deux fourgons SecuriCorp griller le feu rouge en chemin vers la tour TransBank le matin. Elle lui fit se rendre compte qu’ils savaient tout : les Gardiens étaient venus l’arrêter.

--

Chapitre 3 ! Le texte lui-même étant déjà très long, je n'écrirai cette fois pas de commentaire long :p

Corrections

Traduction française d'un livre que j'ai écrit - chapitre 3

Vers sept heures du matin, Alex vit un tickete notification d’assistance apparaître sur l’écran lumineux de son ordinateur.

Un petit message qui nous prévient de quelque chose (souvent avec une petite cloche qui tinte) se nomme « une notification », dans un contexte informatique

ÀComme à son habitude, il l’ouvrit et appuya aussitôt sur le bouton pour envoyer l’un de ses subalternes résoudre ce problème, qui était sûrement encore un souci entièrementon ne peut plus banal, comme l’étaient l’immense majorité des complications dont se plaignaient quotidiennement les employés de TransBank.

on ne peut plus = complètement, extrêmement (plus littéraire)

Quelle ne fut pas sa surprise de voir un vide complet dans l’onglel'onglet complètement qui venait de s’ouvrir sur son écran et qui aurait t être rempli des noms des membres de son équipe !

J'ai changé le début pour avoir quelque chose de stylistiquement plus heureux
Hypothèse qui ne s'est pas réalisée dans le passé = conditionnel passé => aurait dû

PendantEn quinze ans de carrière, Alex n’avait jamais vu rien vu de tel ;: une équipe entière qui arrive en retard était quelque chose de totalement extraordinaire.

EN [x années] de carrière

Il soupçonnait plutôt une erreur dans les systèmes informatiques de la banque qu’un vrai retard de la part de tous ses subordonnés.

Il avait alors le choix entre enquêter sur cette anomalie et s’occuper du problème qui était à l’origine de cette découverte.

Alex choisit l’option facile et s’assigna (à lui-même la tâche de tout à l'heur) cette première tâche.

« à lui-même » est un peu redondant, le verbe pronominal traduit déjà l'idée de réflexivité ici

Il occupe une tâche définie à laquelle vous avez fait référence, la première citée => cette première tâche
On peut utiliser « tout à l'heure » pour renvoyer à un passage d'un texte, mais cela crée vraiment une distance. Si vous êtes page 100 et que vous voulez parler de quelque chose que vous avez abordé page 20, vous pouvez dire « de tout à l'heure », en effet.

Comme il y avait presque un an qu’il ne s’était pas personnellement occupé d’un tickete notification d’assistance, il se dit que ce serait également une belle/bonne occasion de se dégourdir les jambes un peu.

Je dirais plutôt une « bonne » occasion, sauf si Alex sent que cette expérience va être magnifique !

Il se leva et descendit au 49e étage.

C’était un étage dédié aux employés subalternes, ce qui se voyait même dans son aménagement même.

ce qui se voyait même dans son aménagement = cela se voyait dans l'aménagement en plus d'autres choses
ce qui se voyait dans son aménagement même = l'aménagement à lui seul était une preuve de ça
(j'ai plutôt le sentiment que vous aviez en tête la seconde option, non ?)

L’étage entier avait été construitaménagé en bureau à cloisons, lui donnant un air en quelque sorte dépressifpeu déprimant.

On dit plutôt « aménagé » lorsqu'on organise un espace d'une certaine façon
quelque peu = un peu, d'une certaine manière
Une personne est dépressive lorsqu'elle a tendance à la dépression ; une chose qui évoque la dépression est « dépriMANTE »

Même s’il n’y eût eu deavait aucun bruit assourdissant de claviers, d’appels téléphoniques et d’employés se parlant entre eux qui assaillaient Alex de tous côtés, toujours était-il été que l’étage lui semblâta presque claustrophobiqueétouffant à cause des cloisons qui ne laissaient aucune espace ouverte où l’on eût pu se détendre.

Indicatif => eut (sans accent) ; je mettrais néanmoins un imparfait ici (toile de fond, description), comme à « assaillaient »
Sans « aucun », la tournure est immensément littéraire

toujours était-il (« eût-il été » est un conditionnel)
toujours est-il que [+indicatif] (vous parlez d'une chose qui est vraie/objective)

Seule une personne peut-être « claustrophobe ». Un lieu qui évoque un sentiment de claustrophobie est « oppressant » ou « étouffant »

Il seétait résolut à le quitter aussi tôt que possible ; pour cela, il lui fallait au plus vite trouver lea source du problème dont il était venu s’occuper.

Dans « SE résoudre à », il y a une idée d'accepter quelque chose malgré soi, car on est obligé
être résolu = être décidé

Vous avez l'adjectif « tôt » avec l'adverbe « aussi » qui construit le comparatif d'égalité ici, donc vous avez bien deux mots, c'est un "as soon as" au sens le plus littéral du terme
Ce n'est pas l'« aussitôt que » qui signifie « dès que »

Il arrêta la première personne qui passa devant lui et demanda :
« Vous auriez pas vu quelqu’un qui a(vait) un souci avec son ordinateur ? »

Guillemet entrant <«> au début du texte rapporté, guillemet <»> quand le monologue ou dialogue est fini
Tiret cadratin <—> lorsqu'une autre personne se met à parler
On considère que les petites incises comme « dit-il ; répondit-elle ; se fâcha l'inconnu » etc ne coupent pas le dialogue, donc on les inclut dedans

La femme laissa échapper un courpetit rire :
« Mais bien sûr que si !

Pure question d'usage, mais on dit bien plus souvent « un petit rire » qu'un « COURT rire »

C’est lui, là, pointa-t-elle », dit-elle en pointant (quelqu'un) du doigt, « le chauve qui engueule son ordi depuis tout à l’heure ».

Normalement, seuls des verbes en rapport avec l'expressions de paroles suivent un dialogue rapporté

Alex suivit le geste de la femme de ses yeux, la remercia et alla vers l’homme.

L’accueil qu’il reçut ne fut/n'était guère chaleureux.

« Qu’est-ce que vous me voulez ?

Vous aussi, vous êtes venu m’emmerder ?

Vous voyez très bien que…, se fâcha l’inconnu.

Euh… alors déjà, bonjour.

En fait, je suis venu m’occuper de votre ordinateur », l’interrompit Alex.

L’expression coléreuse que portait l’homme fondit comme neige au soleil.

La phrase est juste grammaticalement mais la comparaison de la neige qui fond pour une expression ne me paraît pas très adaptée. On dit souvent qu'un sourire, par exemple, s'efface d'un visage, alors si vous voulez garder la neige, vous pourriez tenter « s'effaça comme une trace dans la neige » :)

« Vraiment ?

Franchement, j’aurais jamais pensé que viendriez réellement », dit-il.

« venir » est censé se dérouler dans l'avenir après « aurait pensé », une action passée = « Futur dans le passé », conditionnel => que vous viendriez

Il se hâta àde montrer à Alex le problème (effectivement banal, mais pas un des pires qu’il avait vus) qu’Alex résolut illico presto.

Je ne mettrais pas de « mais », ne pas être le pire problème et être banal étant deux choses suivant la même idée

Après avoir reçu toute une avalanche de compliments de la part de l’homme 'inconnu (ce pour quoi on le regardait toujours avec la même dérision avec laquelle on l’avait fait pour s’êtrequ'au moment où il s'était mis en colère contre son propre ordinateur), Alex se mit à repartirt aussi vite qu'il était venu.

J'ai simplifié pour des questions de grammaire et de style

« se mettre à partir » induit une durée, un début long à se mettre en place ; en général, « partir » est une action abrupte, surtout ici : c'est presque un contresens par rapport à ce que vous voulez dire

Il n’y avait plus personne devant l’ascenseur puisque tout le monde s’était enfin installé à son poste.

Pour cette raison, Alex crut qu’il pouvait vite s’en aller sans avoir à trop attendre.

Pourtant, au lieu de lui confirmer qu’il vile prendrait l’emmener de làici, l’ascenseur ne réagit à Alex que par le'au moyen d’un minuscule voyant rouge qui se mit à clignoter lorsqu’Alex essaya d’appeler l’ascenseur avec sa carte d’employé.

On dit très souvent qu'un ascenseur « prend » quelqu'un à un étage donné
AU moyen de...

« Mais qu’est-ce que c’est bizarre, pensa-t-il, c’est déjà la deuxième anomalie que je vois aujourd’hui.

Faut vraiment que je voie ça au bureau.

En plus il y a eu aucune annonce… Soit.

Je prends l’escalier.

» Il franchit la première marche, puis la deuxième ; l’on pourrait même dire que cela sa passa bien pendant les cinq minutes qu’il lui fallut pour grimper du 49e au 52e étage.

Ses progrès se firent de plus en plus lentements, jusqu’au point où il prit autant de temps pour monter le dernier étage que les trois premiers.

les progrès sont lents (adjectif)

Une fois arrivé à son étage, il était épuisé.

Il dut rester quelques minutes dans les escaliers afin deà reprendre son souffle avant de passer la grande porte métallique qui séparait la cage d’escalier de la partie principale de l’étage.

Allègement de la syntaxe

Quand enfin il y rentra à l’étage, il aperçut des silhouettes à travers le verre translucide dont étaient faits/construits les murs intérieurs du 56e étage.

On « rentre » dans la partie principale d'un bâtiment mais pas « dans » un étage (c'est plus un niveau qu'une surface où on peut rentrer, du moins selon la logique de la langue française)

« Ça doit être mon équipe.

Mais qu’est-ce qui leur aurait bien pu leur prendre aussi longtemps ?

La syntaxe de votre phrase est tout à fait juste, mais personne ne l'utilise depuis quelques siècles déjà !

se demanda-t-il.

Peu importe.

Là, il faut que je me repose un peu.

» Il marcha à pas comptés en direction de son bureau.

Il ne pouvait pas en être plus loin qu’une dizaine de mètres quand il découvrit que ce n’était point/pas le bureau partagé de son équipe qu’occupaient les deux silhouettes, mais bien le sien.

« ne... point » est vraiment très littéraire, peut-être encore plus que des imparfaits du subjonctif ; à moins que vous ne recherchiez l'effet de style qui consiste à mélanger langue quotidienne/familière et langue très soutenue voire surannée, je vous déconseillerais de l'utiliser

Il en fut frappé : « Mais qu’est-ce qu’ils foutent là-dedans ?

D’abord, on est en retard, puis on s’amuse à fouiller dans les affaires de son chef… » Il se retint tout juste de leur crier d’arrêter et de sortir de là.

Au lieu de cela, il se hâta simplement pourde rejoindre son bureau avant que ses subordonnés ne pussent trouver quelque chose de compromettant ou de privé dans l’ordinateur qu’il n’avait pas verrouillé, ayant cru son bureau assez sécurisé.

se hâter DE faire quelque chose

Il eut presque atteint la porte, quand soudain il entendit une voix métallique et puissante qui le fit s’arrêtergea.

« arrêter » est un verbe transitif, vous n'avez pas besoin de faire un factitif avec « faire »
Vous pouvez aussi utiliser « figer » si vous voulez sous-entendre qu'il a lui-même pris la décision de s'arrêter (il n'a pas obéi aux voix)

« Il n’est pas là.

Oui, mon capitaine.

Est-ce qu’onDoit-on également fouiller l’étage supérieur et inférieur aussi ?,

Si vous voulez que les officiers ait un langage lissé, standardisé mais élégant et subtil, mieux vaut utiliser une variante plus formelle

répondit l’autre.

Évidemment.

Prenez trois hommes avec vous. »

La silhouette qui n’appartenétait pas aule capitaine salua, puis se retourna pour quitter la pièce.

Elle, ou plutôt l’homme dont c’était la silhouette, eût certainement vu Alex, si ce n'eût été pour leet il ne dut son salut qu'au capitaine qui le rappela au dernier moment.

Vous avez fait une traduction exacte de l'anglais "if it had not been for...", qui ne marche pas en français

« Attendez.

Vous allez m’aidezr à fouiller cette pièce, puis c’est moi qui cherchefouillerai l’étage, pendant que vous fouillerez/inspecterez les étages voisins.

Des temps futurs seraient bien mieux ici

Encore un anglicisme : si vous cherchez quelque chose, en français, vous êtes à la recherche de l'objet (c'est l'objet direct de la phrase). Quand on cherche à un endroit, on met un circonstanciel de temps, ex « chercher À un étage », ou un verbe spécifique (« fouiller un endroit »)
"Search Google" en français est donc bien « rechercher SUR Google... » et non pas « rechercher Google », comme le disait une traduction éclatée au sol que j'avais vue un jour

Oui, mon capitaine, acceptquiesça l’autre voix.

Mieux dans le cas de quelqu'un obéissant à un ordre, car on s'attend d'un subordonné qu'il suive les directives, pas qu'il accepte suite à une véritable délibération (comme s'il avait le choix)

L’homme se retourna et rentra dans le bureau, donnant à Alex la chance de s’en 'approcher de lui.

C'est mieux de mettre un pronom quand on parle d'un être humain

Il les vit clairement ;: c’étaient deux hommes en uniforme blanc immaculé fabriqué d’it d'une fibre/d'un matérielau similaire au kevlar, portant des fusils [à leur côté.'épaule ?]

« matériel » (incomptable) = équipement pour effectuer une tâche donnée
matériau = type de matière (en l'occurrence, « fibre » est encore plus adéquat)
Je ne sais pas comment ils tenaient leur fils, mais « porter un fusil au côté » ne se dit pas (du moins à ma connaissance, je ne suis pas non plus un grand spécialiste du jargon militaire !)

La vue de ces deux silhouettes confirma les soupçons d’Alex et lui fit se rendre compte deindiqua la raison pour laquelle il eut vu les deux fourgons SecuriCorp griller le feu rouge en chemin vers la tour TransBank le matin.

« faire quelqu'un se rendre compte » est très lourd et quasiment jamais utilisé ; j'ai choisi une alternative pour éviter les répétitions avec la phrase suivante

Elle lui fit se comprendre compte qu’ils savaient tout : les Gardiens étaient venus l’arrêter.

Le texte lui-même étant déjà très long, je n'écrirai cette fois pas de long commentaire longcette fois :p

Meilleure syntaxe

Feedback

C'était long en effet, possible que j'aie oublié de commenter deux-trois petites choses, mais vous connaissez la chanson maintenant : si vous avez des questions, il suffit de demander !

andrev's avatar
andrev

Sept. 1, 2024

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Merci pour les corrections ! C'est bizarre, j'ai l'impression d'avoir déjà corrigé quelques-unes de ces fautes. Peut-être que je ne l'ai fait que sur Word et que j'ai oublié de mettre à jour le texte sur cette plate-forme.

« Même s’il n’y eût eu de bruit assourdissant de claviers, d’appels téléphoniques et d’employés se parlant entre eux qui assaillaient Alex de tous côtés, toujours eût-il été que l’étage lui semblât presque claustrophobique à cause des cloisons qui ne laissaient aucune espace ouverte où l’on eût pu se détendre. Il se résolut à le quitter aussitôt que possible ; pour cela, il lui fallait au plus vite trouver le problème dont il était venu s’occuper. », n'est-ce pas une phrase théoriquement correcte (quoique lourde et bien vieillie ;p) ? J'ai voulu écrire une phrase au conditionnel 2e forme (même s'il n'y eût eu.../...toujours eût-il été que...), suivi du subjonctif (que l'étage lui semblât) à cause de la nature conditionnelle de la phrase. J'espère que vous voyez ce que je veux dire, je n'ai pas l'impression d'avoir été bien clair dans mon explication...

J'ai déjà tapé « claustrophobique » sur Google quand je traduisais parce que je n'étais pas sûr que ce soit un vrai mot ;p... et j'ai trouvé ça : https://fr.wiktionary.org/wiki/claustrophobique Bon, c'est pas la meilleure source de tous les temps, mais quand même...

En tout cas il faut que je travaille encore ! Je me suis dit que cette fois c'était pas mal comme traduction, mais je crois que vous n'avez jamais encore trouvé autant de fautes dans un de mes textes !

andrev's avatar
andrev

Sept. 1, 2024

0

Oh, et un « ticket d'assistance », ça existe apparemment en français comme traduction pour le terme anglais « support ticket » (cf. https://www.reddit.com/r/French/comments/1abore2/comment_on_utilise_billet_dans_le_sens_de/, https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/26544276/ticket-dassistance-technique) ; cependant, vous avez probablement raison que ce serait plutôt une notification qui apparaît et pas le ticket lui-même !

Monsieur_Elephant's avatar
Monsieur_Elephant

Sept. 1, 2024

84

1) Oooh. En fait, le souci est que « toujours est-il... » est presque une expression figée, que je n'ai personnellement jamais vu utilisée avec un subjonctif ou un conditionnel, même dans de vieux textes.

On dirait plutôt => quand bien même n'y eût-il pas eu de bruit de claviers assourdissant, d’appels téléphoniques et d’employés se parlant entre eux qui eussent assaillis Alex de tous côtés, l’étage lui eût toujours paru presque claustrophobique à cause des cloisons qui ne laissaient aucun espace ouvert où l’on eût pu se détendre.

2) Pardon, j'avais lu trop vite, j'avais lu « claustrophobe ». Oui, seul un être conscient peut être « claustrophobe », mais une chose peut être « claustrophobique », même si je trouve « oppressant/étouffant » bien meilleurs.

3) Ah d'accord ! Alors je pense qu'on utilise surtout « ticket d'assistance ». Je suis néanmoins d'accord avec Similar-Performance5 sur la page Reddit : puisqu'il s'agit de l'historique complet des interactions entre un client et un SAV, une bonne traduction serait « fiche (de suivi) SAV » plutôt qu'un quelconque terme en « ticket » qui ici n'aurait pas grand sens. Enfin bon, le « français d'entreprise » c'est quelque chose en soi..! Toujours est-il qu'en vous lisant, j'ai pensé à une sorte de système centralisé où une notification s'affiche sur l'ordi d'Alex dès que quelqu'un a besoin d'aide, voilà pourquoi j'ai choisi « notification »

Même en anglais, le terme est apparemment décrié. Je viens de tomber sur ça : https://www.helpscout.com/fr/blog/support-ticket-system/
C'est vrai que c'est pas génial pour un SAV de faire référence à ses clients comme à des « tickets » XD

Vous avez fait plus de fautes mais vous avez aussi écrit un texte beaucoup plus long et complexe, alors, mathématiquement... ;-)

andrev's avatar
andrev

Sept. 1, 2024

0

1) Ah d'accord je vois ! Bah si elle est figée, il devra forcément y avoir quelqu'un qui va la défiger... ;p En vrai, je l'aurais probablement écrit plutôt comme dans votre exemple que vous venez d'écrire, mais je voulais faire exprès pour avoir une phrase hyper lourde avec plein de constructions pour que le lecteur se sente aussi un peu opprimé/étouffé...

Et puis je voulais exactement « l'effet de style qui consiste à mélanger langue quotidienne/familière et langue très soutenue » que vous avez mentionné dans votre correction, juste parce que je l'aime bien !

2) Okay merci ! C'est vrai que ça fait plus naturel.

3) Ouais non je suis d'accord avec vous, « notification » ça sonne mieux pour moi aussi, j'y avais juste pas pensé ;D Franchement, j'ai toujours trouvé le « français d'entreprise » (tout comme l'anglais d'entreprise ou bien l'estonien d'entreprise, d'ailleurs) ultra moche.

Je suppose que vous avez raison... mais j'aimerais quand même voir un texte où tout serait vert un jour !

Une fois arrivé à son étage, il était épuisé.


This sentence has been marked as perfect!

Il dut rester quelques minutes dans les escaliers afin de reprendre son souffle avant de passer la grande porte métallique qui séparait la cage d’escalier de la partie principale de l’étage.


Il dut rester quelques minutes dans les escaliers afin deà reprendre son souffle avant de passer la grande porte métallique qui séparait la cage d’escalier de la partie principale de l’étage.

Allègement de la syntaxe

Quand enfin il entra à l’étage, il aperçut des silhouettes à travers le verre translucide dont étaient construits les murs intérieurs du 56e étage.


Quand enfin il y rentra à l’étage, il aperçut des silhouettes à travers le verre translucide dont étaient faits/construits les murs intérieurs du 56e étage.

On « rentre » dans la partie principale d'un bâtiment mais pas « dans » un étage (c'est plus un niveau qu'une surface où on peut rentrer, du moins selon la logique de la langue française)

« Ça doit être mon équipe.


This sentence has been marked as perfect!

Mais qu’est-ce qui leur aurait bien pu prendre aussi longtemps ?


Mais qu’est-ce qui leur aurait bien pu leur prendre aussi longtemps ?

La syntaxe de votre phrase est tout à fait juste, mais personne ne l'utilise depuis quelques siècles déjà !

se demanda-t-il.


This sentence has been marked as perfect!

Peu importe.


This sentence has been marked as perfect!

Je vais leur demander plus tard.


Là, il faut que je me repose un peu.


This sentence has been marked as perfect!

» Il marcha à pas comptés en direction de son bureau.


This sentence has been marked as perfect!

Il ne pouvait en être plus loin qu’une dizaine de mètres quand il découvrit que ce n’était point le bureau partagé de son équipe qu’occupaient les deux silhouettes, mais bien le sien.


Il ne pouvait pas en être plus loin qu’une dizaine de mètres quand il découvrit que ce n’était point/pas le bureau partagé de son équipe qu’occupaient les deux silhouettes, mais bien le sien.

« ne... point » est vraiment très littéraire, peut-être encore plus que des imparfaits du subjonctif ; à moins que vous ne recherchiez l'effet de style qui consiste à mélanger langue quotidienne/familière et langue très soutenue voire surannée, je vous déconseillerais de l'utiliser

Il en fut frappé : « Mais qu’est-ce qu’ils foutent là-dedans ?


This sentence has been marked as perfect!

D’abord on est en retard, puis on s’amuse à fouiller dans les affaires de son chef… » Il se retint tout juste de leur crier d’arrêter et de sortir de là.


D’abord, on est en retard, puis on s’amuse à fouiller dans les affaires de son chef… » Il se retint tout juste de leur crier d’arrêter et de sortir de là.

Au lieu de cela, il se hâta simplement pour rejoindre son bureau avant que ses subordonnés ne pussent trouver quelque chose de compromettant ou de privé dans l’ordinateur qu’il n’avait pas verrouillé, ayant cru son bureau assez sécurisé.


Au lieu de cela, il se hâta simplement pourde rejoindre son bureau avant que ses subordonnés ne pussent trouver quelque chose de compromettant ou de privé dans l’ordinateur qu’il n’avait pas verrouillé, ayant cru son bureau assez sécurisé.

se hâter DE faire quelque chose

Il eut presque atteint la porte, quand soudain il entendit une voix métallique et puissante qui le fit s’arrêter.


Il eut presque atteint la porte, quand soudain il entendit une voix métallique et puissante qui le fit s’arrêtergea.

« arrêter » est un verbe transitif, vous n'avez pas besoin de faire un factitif avec « faire » Vous pouvez aussi utiliser « figer » si vous voulez sous-entendre qu'il a lui-même pris la décision de s'arrêter (il n'a pas obéi aux voix)

– Il n’est pas là.


« Il n’est pas là.

Appelez des renforts et fouillez l’étage, dit une des voix.


– Évidemment.


Évidemment.

Traduction française d'un livre que j'ai écrit - chapitre 3


This sentence has been marked as perfect!

Vers sept heures du matin, Alex vit un ticket d’assistance apparaître sur l’écran lumineux de son ordinateur.


Vers sept heures du matin, Alex vit un tickete notification d’assistance apparaître sur l’écran lumineux de son ordinateur.

Un petit message qui nous prévient de quelque chose (souvent avec une petite cloche qui tinte) se nomme « une notification », dans un contexte informatique

Quelle ne fut pas sa surprise de voir un vide complet dans l’onglet qui venait de s’ouvrir sur son écran et qui dût être rempli des noms des membres de son équipe !


Quelle ne fut pas sa surprise de voir un vide complet dans l’onglel'onglet complètement qui venait de s’ouvrir sur son écran et qui aurait t être rempli des noms des membres de son équipe !

J'ai changé le début pour avoir quelque chose de stylistiquement plus heureux Hypothèse qui ne s'est pas réalisée dans le passé = conditionnel passé => aurait dû

Ses progrès se firent de plus en plus lentement, jusqu’au point où il prit autant de temps pour monter le dernier étage que les trois premiers.


Ses progrès se firent de plus en plus lentements, jusqu’au point où il prit autant de temps pour monter le dernier étage que les trois premiers.

les progrès sont lents (adjectif)

– Oui, mon capitaine.


Oui, mon capitaine.

Est-ce qu’on fouille l’étage supérieur et inférieur aussi ?


Est-ce qu’onDoit-on également fouiller l’étage supérieur et inférieur aussi ?,

Si vous voulez que les officiers ait un langage lissé, standardisé mais élégant et subtil, mieux vaut utiliser une variante plus formelle

répondit l’autre.


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Prenez trois hommes avec vous.


Prenez trois hommes avec vous. »

La silhouette qui n’appartenait pas au capitaine salua, puis se retourna pour quitter la pièce.


La silhouette qui n’appartenétait pas aule capitaine salua, puis se retourna pour quitter la pièce.

Elle, ou plutôt l’homme dont c’était la silhouette, eût certainement vu Alex, si ce n'eût été pour le capitaine qui le rappela au dernier moment.


Elle, ou plutôt l’homme dont c’était la silhouette, eût certainement vu Alex, si ce n'eût été pour leet il ne dut son salut qu'au capitaine qui le rappela au dernier moment.

Vous avez fait une traduction exacte de l'anglais "if it had not been for...", qui ne marche pas en français

– Attendez.


« Attendez.

Vous m’aidez à fouiller cette pièce, puis c’est moi qui cherche l’étage, pendant que vous fouillez les étages voisins.


Vous allez m’aidezr à fouiller cette pièce, puis c’est moi qui cherchefouillerai l’étage, pendant que vous fouillerez/inspecterez les étages voisins.

Des temps futurs seraient bien mieux ici Encore un anglicisme : si vous cherchez quelque chose, en français, vous êtes à la recherche de l'objet (c'est l'objet direct de la phrase). Quand on cherche à un endroit, on met un circonstanciel de temps, ex « chercher À un étage », ou un verbe spécifique (« fouiller un endroit ») "Search Google" en français est donc bien « rechercher SUR Google... » et non pas « rechercher Google », comme le disait une traduction éclatée au sol que j'avais vue un jour

– Oui, mon capitaine, accepta l’autre voix.


Oui, mon capitaine, acceptquiesça l’autre voix.

Mieux dans le cas de quelqu'un obéissant à un ordre, car on s'attend d'un subordonné qu'il suive les directives, pas qu'il accepte suite à une véritable délibération (comme s'il avait le choix)

-- Chapitre 3 !


À son habitude, il l’ouvrit et appuya aussitôt sur le bouton pour envoyer l’un de ses subalternes résoudre ce problème, qui était sûrement encore un souci entièrement banal, comme l’étaient l’immense majorité des complications dont se plaignaient quotidiennement les employés de TransBank.


ÀComme à son habitude, il l’ouvrit et appuya aussitôt sur le bouton pour envoyer l’un de ses subalternes résoudre ce problème, qui était sûrement encore un souci entièrementon ne peut plus banal, comme l’étaient l’immense majorité des complications dont se plaignaient quotidiennement les employés de TransBank.

on ne peut plus = complètement, extrêmement (plus littéraire)

Pendant quinze ans de carrière, Alex n’avait jamais vu rien de tel ; une équipe entière qui arrive en retard était quelque chose de totalement extraordinaire.


PendantEn quinze ans de carrière, Alex n’avait jamais vu rien vu de tel ;: une équipe entière qui arrive en retard était quelque chose de totalement extraordinaire.

EN [x années] de carrière

Il soupçonnait plutôt une erreur dans les systèmes informatiques de la banque qu’un vrai retard de la part de tous ses subordonnés.


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Il avait alors le choix entre enquêter sur cette anomalie et s’occuper du problème qui était à l’origine de cette découverte.


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Alex choisit l’option facile et s’assigna à lui-même la tâche de tout à l'heure.


Alex choisit l’option facile et s’assigna (à lui-même la tâche de tout à l'heur) cette première tâche.

« à lui-même » est un peu redondant, le verbe pronominal traduit déjà l'idée de réflexivité ici Il occupe une tâche définie à laquelle vous avez fait référence, la première citée => cette première tâche On peut utiliser « tout à l'heure » pour renvoyer à un passage d'un texte, mais cela crée vraiment une distance. Si vous êtes page 100 et que vous voulez parler de quelque chose que vous avez abordé page 20, vous pouvez dire « de tout à l'heure », en effet.

Comme il y avait presque un an qu’il ne s’était personnellement occupé d’un ticket d’assistance, il se dit que ce serait également une belle occasion de se dégourdir les jambes un peu.


Comme il y avait presque un an qu’il ne s’était pas personnellement occupé d’un tickete notification d’assistance, il se dit que ce serait également une belle/bonne occasion de se dégourdir les jambes un peu.

Je dirais plutôt une « bonne » occasion, sauf si Alex sent que cette expérience va être magnifique !

Il se leva et descendit au 49e étage.


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C’était un étage dédié aux employés subalternes, ce qui se voyait même dans son aménagement.


C’était un étage dédié aux employés subalternes, ce qui se voyait même dans son aménagement même.

ce qui se voyait même dans son aménagement = cela se voyait dans l'aménagement en plus d'autres choses ce qui se voyait dans son aménagement même = l'aménagement à lui seul était une preuve de ça (j'ai plutôt le sentiment que vous aviez en tête la seconde option, non ?)

L’étage entier avait été construit en bureau à cloisons, lui donnant un air en quelque sorte dépressif.


L’étage entier avait été construitaménagé en bureau à cloisons, lui donnant un air en quelque sorte dépressifpeu déprimant.

On dit plutôt « aménagé » lorsqu'on organise un espace d'une certaine façon quelque peu = un peu, d'une certaine manière Une personne est dépressive lorsqu'elle a tendance à la dépression ; une chose qui évoque la dépression est « dépriMANTE »

Même s’il n’y eût eu de bruit assourdissant de claviers, d’appels téléphoniques et d’employés se parlant entre eux qui assaillaient Alex de tous côtés, toujours eût-il été que l’étage lui semblât presque claustrophobique à cause des cloisons qui ne laissaient aucune espace ouverte où l’on eût pu se détendre.


Même s’il n’y eût eu deavait aucun bruit assourdissant de claviers, d’appels téléphoniques et d’employés se parlant entre eux qui assaillaient Alex de tous côtés, toujours était-il été que l’étage lui semblâta presque claustrophobiqueétouffant à cause des cloisons qui ne laissaient aucune espace ouverte où l’on eût pu se détendre.

Indicatif => eut (sans accent) ; je mettrais néanmoins un imparfait ici (toile de fond, description), comme à « assaillaient » Sans « aucun », la tournure est immensément littéraire toujours était-il (« eût-il été » est un conditionnel) toujours est-il que [+indicatif] (vous parlez d'une chose qui est vraie/objective) Seule une personne peut-être « claustrophobe ». Un lieu qui évoque un sentiment de claustrophobie est « oppressant » ou « étouffant »

Il se résolut à le quitter aussitôt que possible ; pour cela, il lui fallait au plus vite trouver le problème dont il était venu s’occuper.


Il seétait résolut à le quitter aussi tôt que possible ; pour cela, il lui fallait au plus vite trouver lea source du problème dont il était venu s’occuper.

Dans « SE résoudre à », il y a une idée d'accepter quelque chose malgré soi, car on est obligé être résolu = être décidé Vous avez l'adjectif « tôt » avec l'adverbe « aussi » qui construit le comparatif d'égalité ici, donc vous avez bien deux mots, c'est un "as soon as" au sens le plus littéral du terme Ce n'est pas l'« aussitôt que » qui signifie « dès que »

Il arrêta la première personne qui passa devant lui et demanda : – Vous auriez pas vu quelqu’un qui a un souci avec son ordinateur ?


Il arrêta la première personne qui passa devant lui et demanda :
« Vous auriez pas vu quelqu’un qui a(vait) un souci avec son ordinateur ? »

Guillemet entrant <«> au début du texte rapporté, guillemet <»> quand le monologue ou dialogue est fini Tiret cadratin <—> lorsqu'une autre personne se met à parler On considère que les petites incises comme « dit-il ; répondit-elle ; se fâcha l'inconnu » etc ne coupent pas le dialogue, donc on les inclut dedans

La femme laissa échapper un court rire : – Mais bien sûr que si !


La femme laissa échapper un courpetit rire :
« Mais bien sûr que si !

Pure question d'usage, mais on dit bien plus souvent « un petit rire » qu'un « COURT rire »

C’est lui, là, pointa-t-elle du doigt, le chauve qui engueule son ordi depuis tout à l’heure.


C’est lui, là, pointa-t-elle », dit-elle en pointant (quelqu'un) du doigt, « le chauve qui engueule son ordi depuis tout à l’heure ».

Normalement, seuls des verbes en rapport avec l'expressions de paroles suivent un dialogue rapporté

Alex suivit le geste de la femme de ses yeux, la remercia et alla vers l’homme.


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L’accueil qu’il reçut n’était guère chaleureux.


L’accueil qu’il reçut ne fut/n'était guère chaleureux.

– Qu’est-ce que vous me voulez ?


« Qu’est-ce que vous me voulez ?

Vous aussi, vous êtes venu m’emmerder ?


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Vous voyez très bien que… se fâcha l’inconnu.


Vous voyez très bien que…, se fâcha l’inconnu.

– Euh… alors déjà, bonjour.


Euh… alors déjà, bonjour.

En fait, je suis venu m’occuper de votre ordinateur, l’interrompit Alex.


En fait, je suis venu m’occuper de votre ordinateur », l’interrompit Alex.

L’expression coléreuse que portait l’homme fondit comme neige au soleil.


L’expression coléreuse que portait l’homme fondit comme neige au soleil.

La phrase est juste grammaticalement mais la comparaison de la neige qui fond pour une expression ne me paraît pas très adaptée. On dit souvent qu'un sourire, par exemple, s'efface d'un visage, alors si vous voulez garder la neige, vous pourriez tenter « s'effaça comme une trace dans la neige » :)

– Vraiment ?


« Vraiment ?

Franchement, j’aurais jamais pensé que veniez réellement, dit-il.


Franchement, j’aurais jamais pensé que viendriez réellement », dit-il.

« venir » est censé se dérouler dans l'avenir après « aurait pensé », une action passée = « Futur dans le passé », conditionnel => que vous viendriez

Il se hâta à montrer à Alex le problème (effectivement banal, mais pas des pires qu’il avait vus) qu’Alex résolut illico presto.


Il se hâta àde montrer à Alex le problème (effectivement banal, mais pas un des pires qu’il avait vus) qu’Alex résolut illico presto.

Je ne mettrais pas de « mais », ne pas être le pire problème et être banal étant deux choses suivant la même idée

Après avoir reçu toute une avalanche de compliments de la part de l’homme inconnu (ce pour quoi on le regardait toujours avec la même dérision avec laquelle on l’avait fait pour s’être mis en colère contre son propre ordinateur), Alex se mit à partir aussi vite qu’il était venu.


Après avoir reçu toute une avalanche de compliments de la part de l’homme 'inconnu (ce pour quoi on le regardait toujours avec la même dérision avec laquelle on l’avait fait pour s’êtrequ'au moment où il s'était mis en colère contre son propre ordinateur), Alex se mit à repartirt aussi vite qu'il était venu.

J'ai simplifié pour des questions de grammaire et de style « se mettre à partir » induit une durée, un début long à se mettre en place ; en général, « partir » est une action abrupte, surtout ici : c'est presque un contresens par rapport à ce que vous voulez dire

Il n’y avait plus personne devant l’ascenseur puisque tout le monde s’était enfin installé à son poste.


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Pour cette raison, Alex crut qu’il pouvait vite s’en aller sans avoir à trop attendre.


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Pourtant, au lieu de lui confirmer qu’il viendrait l’emmener de là, l’ascenseur ne réagit à Alex que par le moyen d’un minuscule voyant rouge qui se mit à clignoter lorsqu’Alex essaya d’appeler l’ascenseur avec sa carte d’employé.


Pourtant, au lieu de lui confirmer qu’il vile prendrait l’emmener de làici, l’ascenseur ne réagit à Alex que par le'au moyen d’un minuscule voyant rouge qui se mit à clignoter lorsqu’Alex essaya d’appeler l’ascenseur avec sa carte d’employé.

On dit très souvent qu'un ascenseur « prend » quelqu'un à un étage donné AU moyen de...

« Mais qu’est-ce que c’est bizarre, pensa-t-il, c’est déjà la deuxième anomalie que je vois aujourd’hui.


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Faut vraiment que je voie ça au bureau.


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En plus il y a eu aucune annonce… Soit.


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Je prends l’escalier.


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» Il franchit la première marche, puis la deuxième ; l’on pourrait même dire que cela sa passa bien pendant les cinq minutes qu’il lui fallut pour grimper du 49e au 52e étage.


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L’homme se retourna et rentra dans le bureau, donnant à Alex la chance de s’en approcher.


L’homme se retourna et rentra dans le bureau, donnant à Alex la chance de s’en 'approcher de lui.

C'est mieux de mettre un pronom quand on parle d'un être humain

Il les vit clairement ; c’étaient deux hommes en uniforme blanc immaculé fabriqué d’un matériel similaire au kevlar, portant des fusils à leur côté.


Il les vit clairement ;: c’étaient deux hommes en uniforme blanc immaculé fabriqué d’it d'une fibre/d'un matérielau similaire au kevlar, portant des fusils [à leur côté.'épaule ?]

« matériel » (incomptable) = équipement pour effectuer une tâche donnée matériau = type de matière (en l'occurrence, « fibre » est encore plus adéquat) Je ne sais pas comment ils tenaient leur fils, mais « porter un fusil au côté » ne se dit pas (du moins à ma connaissance, je ne suis pas non plus un grand spécialiste du jargon militaire !)

La vue de ces deux silhouettes confirma les soupçons d’Alex et lui fit se rendre compte de la raison pour laquelle il eut vu les deux fourgons SecuriCorp griller le feu rouge en chemin vers la tour TransBank le matin.


La vue de ces deux silhouettes confirma les soupçons d’Alex et lui fit se rendre compte deindiqua la raison pour laquelle il eut vu les deux fourgons SecuriCorp griller le feu rouge en chemin vers la tour TransBank le matin.

« faire quelqu'un se rendre compte » est très lourd et quasiment jamais utilisé ; j'ai choisi une alternative pour éviter les répétitions avec la phrase suivante

Elle lui fit se rendre compte qu’ils savaient tout : les Gardiens étaient venus l’arrêter.


Elle lui fit se comprendre compte qu’ils savaient tout : les Gardiens étaient venus l’arrêter.

Le texte lui-même étant déjà très long, je n'écrirai cette fois pas de commentaire long :p


Le texte lui-même étant déjà très long, je n'écrirai cette fois pas de long commentaire longcette fois :p

Meilleure syntaxe

Alex choisit l’option facile et s’assigna à lui-même la tâche de tout à l’heure.


Comme il y avait presqu’un an qu’il ne s’était personnellement occupé d’un ticket d’assistance, il se dit que ce serait également une belle occasion de se dégourdir les jambes un peu.


C’était un étage dédié aux employés de rang inférieur, ce qui se voyait même dans son aménagement.


Même s’il n’y eût de bruit assourdissant de claviers, d’appels téléphoniques et d’employés se parlant entre eux qui assaillaient Alex de tous côtés, toujours fût-il que l’étage lui semblât presque claustrophobique à cause des cloisons qui ne laissaient aucune espace ouverte où l’on pût se détendre.


Elle, ou plutôt l’homme dont c’était la silhouette, vît certainement Alex, si ce ne fût pour le capitaine qui le rappela au dernier moment.


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