Feb. 26, 2023
«Il n'existe que trois êtres respectables: le prêtre, le guerrier, le poète. Savoir, tuer et créer. Les autres hommes sont taillables et corvéables, faits pour l'écurie, c'est-à-dire pour exercer ce qu'on appelle des professions».
«Il n'y a pas de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat. L'homme qui chante, l'homme qui sacrifie et se sacrifie. Le reste est fait pour le fouet.».
Dans le dernier texte nous avons remarqué que même si Baudelaire voudrait s'éloigner du monde physique en divisant entièrement ceci et celui des idées, il lui-même doit avouer que cette division est tout à fait impossible (cet aveu ne l'empêche pas du tout de tenter de s'élever de toute façon). Et ce texte-ci reprend cette idée: la figure du guerrier est approchée à celle du prêtre et du poète. Évidemment le guerrier est considéré au-dessous de les autres deux dans une hiérarchie ou le poète et ses créations sont à la cime.
Nous pourrions en outre supposer que le but du guerrier concerne le poète-même: le soldat doit s'occuper des actions dont ni le poète ni le prêtre ni la foule peut s'occuper. Clairement la foule est peinte comme un grand troupeau, dépourvu même de la plus infime essence humaine («le reste est fait pour le fouet»). Enfin, il est important de remarquer que par «guerrier» ou «soldat» Baudelaire entend, à part le pouvoir militaire, même celui politique; donc nous pouvons dire que Baudelaire pense que le progrès moral, but du poète, doit être supporté par la politique et en général par tous les hommes qui ne créent pas et sont dès alors faits pour savoir, tuer ou pour les professions.
Son cœur mis à nu (VIII)
«Il n'existe que trois êtres respectables: le prêtre, le guerrier, le poète.
Savoir, tuer et créer.
Les autres hommes sont taillables et corvéables, faits pour l'écurie, c'est-à-dire pour exercer ce qu'on appelle des professions».
«Il n'y a pas de grand parmi les hommes que le poète, le prêtre et le soldat.
L'homme qui chante, l'homme qui sacrifie et se sacrifie.
Le reste est fait pour le fouet.».
Dans le dernier texte nous avons remarqué que même si Baudelaire voudrait s'éloigner du monde physique en divisant entièrement celui-ci det celui des idées, il doit lui-même doit avouer que cette division est tout à fait impossible (cet aveu ne l'empêche pas du tout de tenter de s'élever de toute façon).
Et ce texte-ci reprend cette idée: la figure du guerrier est rapprochée àde celle du prêtre et du poète.
Évidemment, le guerrier est considéré au-dessous de lesinférieur aux deux autres deux dans une hiérarchie ouù le poète et ses créations sont à la cime.
Nous pourrions en outre supposer que le but du guerrier concerne le poète-même: le soldat doit s'occuper des actions dont ni le poète ni le prêtre ni la foule ne peut s'occuper.
Clairement la foule est La foule est clairement dépeinte comme un grand troupeau, dépourvu même de la plus infime essence humaine («le reste est fait pour le fouet»).
Enfin, il est important de remarquer que par «guerrier» ou «soldat» Baudelaire entend, à part le pouvoir militaire, même celui politique; donc nous pouvons dire que Baudelaire pense que le progrès moral, but du poète, doit être supporté par la politique et en général par tous les hommes qui ne créent pas et sont dès alors faits pour savoir, tuer ou pour les professions.
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«Il n'existe que trois êtres respectables: le prêtre, le guerrier, le poète. This sentence has been marked as perfect! |
Savoir, tuer et créer. This sentence has been marked as perfect! |
Les autres hommes sont taillables et corvéables, faits pour l'écurie, c'est-à-dire pour exercer ce qu'on appelle des professions». This sentence has been marked as perfect! |
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L'homme qui chante, l'homme qui sacrifie et se sacrifie. This sentence has been marked as perfect! |
Le reste est fait pour le fouet.». This sentence has been marked as perfect! |
Dans le dernier texte nous avons remarqué que même si Baudelaire voudrait s'éloigner du monde physique en divisant entièrement ceci et celui des idées, il lui-même doit avouer que cette division est tout à fait impossible (cet aveu ne l'empêche pas du tout de tenter de s'élever de toute façon). Dans le dernier texte nous avons remarqué que même si Baudelaire voudrait s'éloigner du monde physique en divisant entièrement celui-ci de |
Et ce texte-ci reprend cette idée: la figure du guerrier est approchée à celle du prêtre et du poète. Et ce texte-ci reprend cette idée: la figure du guerrier est rapprochée |
Évidemment le guerrier est considéré au-dessous de les autres deux dans une hiérarchie ou le poète et ses créations sont à la cime. Évidemment, le guerrier est considéré |
Nous pourrions en outre supposer que le but du guerrier concerne le poète-même: le soldat doit s'occuper des actions dont ni le poète ni le prêtre ni la foule peut s'occuper. Nous pourrions en outre supposer que le but du guerrier concerne le poète-même: le soldat doit s'occuper des actions dont ni le poète ni le prêtre ni la foule ne peut s'occuper. |
Clairement la foule est peinte comme un grand troupeau, dépourvu même de la plus infime essence humaine («le reste est fait pour le fouet»).
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Enfin, il est important de remarquer que par «guerrier» ou «soldat» Baudelaire entend, à part le pouvoir militaire, même celui politique; donc nous pouvons dire que Baudelaire pense que le progrès moral, but du poète, doit être supporté par la politique et en général par tous les hommes qui ne créent pas et sont dès alors faits pour savoir, tuer ou pour les professions. This sentence has been marked as perfect! |
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