Feb. 25, 2023
«Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre. C'est à cette dernière que doivent être rapportées les amours pour les femmes et les conservations intimes avec les animaux, chiens, chats etc.».
D'abord nous devons remarquer que les images de Dieu et Satan sont tout à fait artistique, c'est-à-dire que par Dieu Baudelaire entend la plus haute sprititualité, par Satan les plus infimes besoins physiques. Il n'y a pas, au moins selon moi, rien de religieux dans cettes images. Par ailleurs cette dualité qui lui-même nous exprès montre n'est pas si établie, si definie; les deux inclinations sont mélangées dans l'âme de tous les hommes, et les confins entre les deux ne peuvent pas se définir.
Mais je dois mieux éxpliquer: bien que Baudelaire lui-même les peigne comme tout à fait separées, divisées, il toujours rejet la classique dualité Bien-Mal, vrai-faux. De fait même quand il écrit ( nous pourrions dire que c'est son moyen de «monter en grade») il souvent parle des vices, de la sottise, de l'animalité; en revanche l'invocation et le monde des idées doit tenir compte du monde physique pour s'y élever et pour donner un ersatz de sublimité même à l'animalité. En outre même quand on est coupable de le plus répréhensible péché, on doit tenter de s'élever, d'invoquer Dieu même si ce voudrait dire de sortir de la logique la plus banale, de sembler fou. Et en réalité Baudelaire était toujours poussé à cette invocation même après avoir enfreint sa moral de la façon la plus animale; mais pour lui le discours est un peu plus compliqué: même après avoir commis le péché le plus répréhensible, son orgueil le pousse à s'élever au-dessus même de la Bourgeoisie, qui veut toujours sembler loin des péchés.
Maintenant un lecteur assez intelligent peut penser que toutes les idées de Baudelaire sur la moralité sont des moyens pour fuir sa faiblesse, pour la justifier. Et je dois avouer que je ne saurais comment vous contredire. Cependant je ne tenterais quand même de critiquer Baudelaire; selon moi une faiblesse qui a construit une morale si haute et stricte ne peut pas être critiquée (c'est-à-dire on ne peut pas le regarder de haut): nous devrions l'admirer et en lire des pages et des pages, pas du tout pour la nature de la faiblesse, mais pour le spectacles que la plume nous montre.
Son cœur mis à nu (VII)
«Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulationres simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan.
L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre.
C'est à cette dernière que doivent être rapportées les amours pour les femmes et les conservations intimes avec les animaux, chiens, chats etc.».
D'abord nous devons remarquer que les images de Dieu et Satan sont tout à fait artistiques, c'est-à-dire que par Dieu, Baudelaire entend la plus haute sprititualité, par Satan, les plus infimes besoins physiques.
Il n'y a pas, adu moins selon moi, rien de religieux dans cettes images.
Par ailleurs, par cette dualité qui lui-même nous exprès montrnous montre elle-même nous volontairement qu'elle n'est pas si établie, si deéfinie; les deux inclinations sont mélangées dans l'âme de tous lest hommes, et les confins entre les deux ne peuvent pas se définir.
Une dualité-> elle
Mais je dois mieux éexpliquer: bien que Baudelaire lui-même les peigne comme tout à fait separées, divisées, il rejette toujours rejet la classique dualité Bien-Mal, vrai-faux.
De fait, même quand il écrit ( nous pourrions dire que c'est son moyen de «monter en grade»), il patle souvent parle des vices, de la sottise, de l'animalité; en revanche l'invocation et le monde des idées doit tenir compte du monde physique pour s'y élever et pour donner un ersatz de sublimité même à l'animalité.
En outre, même quand on est coupable deu péché le plus répréhensible péché, on doit tenter de s'élever, d'invoquer Dieu, même si cela voudrait dire de sortir de la logique la plus banale, de sembler fou.
Et en réalité, Baudelaire était toujours poussé à cette invocation, même après avoir enfreint sa moral de la façon la plus animale; mais pour lui, le discours est un peu plus compliqué: même après avoir commis le péché le plus répréhensible, son orgueil le pousse à s'élever au-dessus même de la Bourgeoisie, qui veut toujours sembler loin des péchés.
Maintenant, un lecteur assez intelligent peut penser que toutes les idées de Baudelaire sur la moralité sont des moyens pour fuir sa faiblesse, pour la justifier.
Et je dois avouer que je ne saurais comment vous contredire.
Cependant je ne tenterais quand même pas de critiquer Baudelaire; selon moi, une faiblesse qui a construit une morale si haute et stricte ne peut pas être critiquée (c'est-à-dire qu'on ne peut pas lea regarder de haut): nous devrions l'admirer et en lire des pages et des pages, pas du tout pour la nature de la faiblesse, mais pour le spectacles que la plume nous montrnous offre la plume.
Il n'y a pas, au moins selon moi, rien de religieux dans cettes images. Il n'y a |
Par ailleurs cette dualité qui lui-même nous exprès montre n'est pas si établie, si definie; les deux inclinations sont mélangées dans l'âme de tous les hommes, et les confins entre les deux ne peuvent pas se définir. Par ailleurs, par cette dualité qui Une dualité-> elle |
Mais je dois mieux éxpliquer: bien que Baudelaire lui-même les peigne comme tout à fait separées, divisées, il toujours rejet la classique dualité Bien-Mal, vrai-faux. Mais je dois mieux |
De fait même quand il écrit ( nous pourrions dire que c'est son moyen de «monter en grade») il souvent parle des vices, de la sottise, de l'animalité; en revanche l'invocation et le monde des idées doit tenir compte du monde physique pour s'y élever et pour donner un ersatz de sublimité même à l'animalité. De fait, même |
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«Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l'une vers Dieu, l'autre vers Satan. «Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postu |
L'invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre. This sentence has been marked as perfect! |
C'est à cette dernière que doivent être rapportées les amours pour les femmes et les conservations intimes avec les animaux, chiens, chats etc.». This sentence has been marked as perfect! |
D'abord nous devons remarquer que les images de Dieu et Satan sont tout à fait artistique, c'est-à-dire que par Dieu Baudelaire entend la plus haute sprititualité, par Satan les plus infimes besoins physiques. D'abord nous devons remarquer que les images de Dieu et Satan sont tout à fait artistiques, c'est-à-dire que par Dieu, Baudelaire entend la plus haute sprititualité, par Satan, les plus infimes besoins physiques. |
En outre même quand on est coupable de le plus répréhensible péché, on doit tenter de s'élever, d'invoquer Dieu même si ce voudrait dire de sortir de la logique la plus banale, de sembler fou. En outre, même quand on est coupable d |
Et en réalité Baudelaire était toujours poussé à cette invocation même après avoir enfreint sa moral de la façon la plus animale; mais pour lui le discours est un peu plus compliqué: même après avoir commis le péché le plus répréhensible, son orgueil le pousse à s'élever au-dessus même de la Bourgeoisie, qui veut toujours sembler loin des péchés. Et en réalité, Baudelaire était toujours poussé à cette invocation, même après avoir enfreint sa moral de la façon la plus animale; mais pour lui, le discours est un peu plus compliqué: même après avoir commis le péché le plus répréhensible, son orgueil le pousse à s'élever au-dessus même de la Bourgeoisie, qui veut toujours sembler loin des péchés. |
Maintenant un lecteur assez intelligent peut penser que toutes les idées de Baudelaire sur la moralité sont des moyens pour fuir sa faiblesse, pour la justifier. Maintenant, un lecteur assez intelligent peut penser que toutes les idées de Baudelaire sur la moralité sont des moyens pour fuir sa faiblesse, pour la justifier. |
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Cependant je ne tenterais quand même de critiquer Baudelaire; selon moi une faiblesse qui a construit une morale si haute et stricte ne peut pas être critiquée (c'est-à-dire on ne peut pas le regarder de haut): nous devrions l'admirer et en lire des pages et des pages, pas du tout pour la nature de la faiblesse, mais pour le spectacles que la plume nous montre. Cependant je ne tenterais quand même pas de critiquer Baudelaire; selon moi, une faiblesse qui a construit une morale si haute et stricte ne peut pas être critiquée (c'est-à-dire qu'on ne peut pas l |
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