anouk's avatar
anouk

Feb. 24, 2023

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Son cœur mis à nu (V)

«La croyance au progrès est une doctrine de paresseux, une doctrine de Belges. [...] Il ne peut y avoir de progrès (vrai, c'est-à-dire moral) que dans l'individu et par l'individu lui-même. [...] Il y a aussi des gens qui ne peuvent s'amuser qu'en troupe. Le vrai héros s'amuse tout seul.».
Nous avons déjà cité le dégoût de Baudelaire pour le progrès scientifique dans le premier texte, mais le laisser de côté serait bête.
Il faut d'abord éxpliquer que l'invective contre les Belges semble ouvrir le discours: de fait Baudelaire les déteste parce qu'il pense qu'ils imitent les Français; et en revanche il voit la science et le progrès scientifique comme quelque chose pour paresseux, pour imitateurs. Par ailleurs on peut remarquer qu'en un sens l'imitation nous met au-dessous de celui qu'on imite; et en effet Baudelaire dit lui-même que «il ne peut y avoir de progrès (vrai, c'est-à-dire moral) que dans l'individu et par l'individu lui-même.».
D'une autre côté il voit la morte de la morale, dont il pense les autres sont déjà dépourvus, dans une société qui épouse le pensée scientifique; mais ce sujet est trop compliqué et long pour l'heure, et je me suis promis de ne pas m'emballer.
En ce qui concerne la seconde partie, la conclusion est banale une fois lu le dernier texte: dans la solitude il trouve un moyen pour s'élever au-dessus de la foule. Dans ce passage-ci nous pouvons remarquer qu'il se veut mettre debout, au-dessus de tous ceux qui ont besoin d'une «troupe»; d'ailleurs il considère ridicules tous ceux qui sont attachés à leurs besoins physiques, même les plus naturels.

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Son cœur mis à nu (V)

« La croyance au progrès est une doctrine de paresseux, une doctrine de Belges.

Moi, je dirais « la croyance dans le progrès » ou « la croyance en le progrés » . Mais si Baudelaire l'a écrit comme ça, ça doit aussi être correct ^^.

[...] Il ne peut y avoir de progrès (vrai, c'est-à-dire moral) que dans l'individu et par l'individu lui-même.

[...] Il y a aussi des gens qui ne peuvent s'amuser qu'en troupe.

Le vrai héros s'amuse tout seul. ».

Nous avons déjà citéfait mention brièvement le dégoût de Baudelaire pour le progrès scientifique dans le premier texte, mais le laisser de côté serait bêtune erreur / serait fort dommage.

- Citer fait trop penser aux citations. Exemple : « Nous avons cité un extrait de son poème qui évoque son dégoût... »
Je propose "évoquer", " faire mention de" ou "mentionner".
- Il faut rajouter "brièvement" pour la logique de la phrase. Avec "mais", il y a une contradiction, or si tu évoques le dégoût, il n'a pas été mis de côté. Mais si tu l'as fait trop brièvement, alors tu dois réparer cette erreur et la phrase prend tout son sens.
- "bête" est un peu sévère envers l'éminent rédacteur de ce texte, et en plus n'appartient pas au bon registre de langue. 😀

Il faut d'abord éexpliquer que l'invective contre les Belges semblequi ouvrire le discours : de fait Baudelaire les déteste parce qu'il pense qu'ils imitent les Français ; et en revanchoutre il voit la science et le progrès scientifique comme quelque chose ( / un domaine / une discipline) pour les paresseux, pour les imitateurs.

- Il faut expliquer que + phrase avec verbe conjugué. Ici c'est « Il faut expliquer » + quelque-chose ( en l'occurrence, l'invective).
- Je comprends pourquoi tu as utilisé "sembler", mais le problème c'est qu'on dirait que tu es sûr que c'est une invective mais que tu doutes que cette phrase ouvre le discours. Alternative : Il faut d'abord expliquer ce qui semble être une invective contre les Belges au début de la citation ci-dessus : ...
- en revanche → au contraire. en outre = ajouter une information qui soutient le raisonnement.

Par ailleurs on peut remarquer qu'en un sens l'imitation nous met au-dessous de celui qu'on imite ; et en effet Baudelaire dit lui-même que «il ne peut y avoir de progrès (vrai, c'est-à-dire moral) que dans l'individu et par l'individu lui-même. ».

D'une autre côté il voit la morte de la morale, dont il pense les autres sont déjà dépourvus, dans une société qui épouse lea pensée scientifique ; mais ce sujet est trop compliqué et long pour l'heure, et je me suis promis de ne pas m'emballere laisser emporter par l'enthousiasme. / me laisser entraîner dans de longs discours.

- la morte = la femme morte, le mort = l'homme mort
- dont il pense les autres dépourvus / dont il pense que les gens sont dépourvus
- « s'emballer » est plus court, mais appartient au registre familier, je crois. Si tu le croises dans une de tes lectures n'hésite pas à me démentir !

En ce qui concerne la seconde partie, la conclusion est banaleva de soi une fois lue le dernier textea fin de la citation : dans la solitude il trouve un moyen pour s'élever au-dessus de la foule.

« banal » n'est pas du tout adapté car ça veut dire « ordinaire », « insignifiant »
J'ai mis que ça va de soi dans le sens « c'est évident», la conclusion s'impose d'elle-même.
- J'ai eu un peu de mal à comprendre de quel texte on parlait avec « la fin du texte », donc j'ai modifié.

Dans ce passage-ci nous pouvons remarquer qu'il se veut se mettre debout, au-dessus de tous ceux qui ont besoin d'une «troupe» ; d'ailleurs il considère ridicules tous ceux qui sont attachés à leurs besoins physiques, même les plus naturels.

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Et voilà !

anouk's avatar
anouk

March 2, 2023

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Merci beaucoup

Son cœur mis à nu (V)


This sentence has been marked as perfect!

«La croyance au progrès est une doctrine de paresseux, une doctrine de Belges.


« La croyance au progrès est une doctrine de paresseux, une doctrine de Belges.

Moi, je dirais « la croyance dans le progrès » ou « la croyance en le progrés » . Mais si Baudelaire l'a écrit comme ça, ça doit aussi être correct ^^.

[...] Il ne peut y avoir de progrès (vrai, c'est-à-dire moral) que dans l'individu et par l'individu lui-même.


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[...] Il y a aussi des gens qui ne peuvent s'amuser qu'en troupe.


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Le vrai héros s'amuse tout seul.».


Le vrai héros s'amuse tout seul. ».

Nous avons déjà cité le dégoût de Baudelaire pour le progrès scientifique dans le premier texte, mais le laisser de côté serait bête.


Nous avons déjà citéfait mention brièvement le dégoût de Baudelaire pour le progrès scientifique dans le premier texte, mais le laisser de côté serait bêtune erreur / serait fort dommage.

- Citer fait trop penser aux citations. Exemple : « Nous avons cité un extrait de son poème qui évoque son dégoût... » Je propose "évoquer", " faire mention de" ou "mentionner". - Il faut rajouter "brièvement" pour la logique de la phrase. Avec "mais", il y a une contradiction, or si tu évoques le dégoût, il n'a pas été mis de côté. Mais si tu l'as fait trop brièvement, alors tu dois réparer cette erreur et la phrase prend tout son sens. - "bête" est un peu sévère envers l'éminent rédacteur de ce texte, et en plus n'appartient pas au bon registre de langue. 😀

Il faut d'abord éxpliquer que l'invective contre les Belges semble ouvrir le discours: de fait Baudelaire les déteste parce qu'il pense qu'ils imitent les Français; et en revanche il voit la science et le progrès scientifique comme quelque chose pour paresseux, pour imitateurs.


Il faut d'abord éexpliquer que l'invective contre les Belges semblequi ouvrire le discours : de fait Baudelaire les déteste parce qu'il pense qu'ils imitent les Français ; et en revanchoutre il voit la science et le progrès scientifique comme quelque chose ( / un domaine / une discipline) pour les paresseux, pour les imitateurs.

- Il faut expliquer que + phrase avec verbe conjugué. Ici c'est « Il faut expliquer » + quelque-chose ( en l'occurrence, l'invective). - Je comprends pourquoi tu as utilisé "sembler", mais le problème c'est qu'on dirait que tu es sûr que c'est une invective mais que tu doutes que cette phrase ouvre le discours. Alternative : Il faut d'abord expliquer ce qui semble être une invective contre les Belges au début de la citation ci-dessus : ... - en revanche → au contraire. en outre = ajouter une information qui soutient le raisonnement.

Par ailleurs on peut remarquer qu'en un sens l'imitation nous met au-dessous de celui qu'on imite; et en effet Baudelaire dit lui-même que «il ne peut y avoir de progrès (vrai, c'est-à-dire moral) que dans l'individu et par l'individu lui-même.».


Par ailleurs on peut remarquer qu'en un sens l'imitation nous met au-dessous de celui qu'on imite ; et en effet Baudelaire dit lui-même que «il ne peut y avoir de progrès (vrai, c'est-à-dire moral) que dans l'individu et par l'individu lui-même. ».

D'une autre côté il voit la morte de la morale, dont il pense les autres sont déjà dépourvus, dans une société qui épouse le pensée scientifique; mais ce sujet est trop compliqué et long pour l'heure, et je me suis promis de ne pas m'emballer.


D'une autre côté il voit la morte de la morale, dont il pense les autres sont déjà dépourvus, dans une société qui épouse lea pensée scientifique ; mais ce sujet est trop compliqué et long pour l'heure, et je me suis promis de ne pas m'emballere laisser emporter par l'enthousiasme. / me laisser entraîner dans de longs discours.

- la morte = la femme morte, le mort = l'homme mort - dont il pense les autres dépourvus / dont il pense que les gens sont dépourvus - « s'emballer » est plus court, mais appartient au registre familier, je crois. Si tu le croises dans une de tes lectures n'hésite pas à me démentir !

En ce qui concerne la seconde partie, la conclusion est banale une fois lu le dernier texte: dans la solitude il trouve un moyen pour s'élever au-dessus de la foule.


En ce qui concerne la seconde partie, la conclusion est banaleva de soi une fois lue le dernier textea fin de la citation : dans la solitude il trouve un moyen pour s'élever au-dessus de la foule.

« banal » n'est pas du tout adapté car ça veut dire « ordinaire », « insignifiant » J'ai mis que ça va de soi dans le sens « c'est évident», la conclusion s'impose d'elle-même. - J'ai eu un peu de mal à comprendre de quel texte on parlait avec « la fin du texte », donc j'ai modifié.

Dans ce passage-ci nous pouvons remarquer qu'il se veut mettre debout, au-dessus de tous ceux qui ont besoin d'une «troupe»; d'ailleurs il considère ridicules tous ceux qui sont attachés à leurs besoins physiques, même les plus naturels.


Dans ce passage-ci nous pouvons remarquer qu'il se veut se mettre debout, au-dessus de tous ceux qui ont besoin d'une «troupe» ; d'ailleurs il considère ridicules tous ceux qui sont attachés à leurs besoins physiques, même les plus naturels.

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