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anouk

March 4, 2023

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Son cœur mis à nu (IX)

« Ce qu'il y a d'ennuyeux dans l'amour, c'est que c'est un crime où l'on ne peut pas se passer d'un complice ».
J'ai été longtemps indécis sur cette phrase: devrais-je l'analyser ou laisser sa puissance à votre sensibilité? Mais je pesne que peut-être j'y vois une grandeur qu'il n'a pas du tout: d'ailleurs l'idée est tout à fait simple, sinon banale, mais je l'adore de toute façon. Sitôt avoir la lu, je me suis souvenu de la célèbre phrase de Sartre « l'Enfer, c'est les autres », et j'ai aimé le lien avec ceci et la solitude baudelairienne.
Cela dit, cette analyse partielle est selon moi parfaite (ne serait-il ennuyeux de vous nourrir à la cuillière ou même de mâcher toutes cettes idées pour ensuite vous les cracher dans la bouche comme les oiseaux?), aussi parce que je veux analyser un passage également intéressant: « qu'est-ce que l'amour? Le besoin de sortir de soi. L'homme est un animal adorateur. Adorer, c'est de se sacrifier, et se prostituer. Aussi tout l'amour est-il prostitution. ». Le lien avec le premier est simple. Je pense en outre que après tout ce que nous avons dit sur la solitude baudelairienne lire « le besoin de sortir de soi » est un peu étrange, n'est-ce pas? Pour l'énième fois nous ne pouvons pas simplifier Baudelaire avec les mots « solitude », « moralité » etc.; ses idées sont bien plus compliquées.
Dans ce cas nous pouvons nous rappeler de la phrase « il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau ». Si dans la plus sublime et morale solitude il est le bourreau le plus effrayant, maintenant il doit baisser la tête devant l'amour, l'adorer et avouer l'adorer. Mais il y trouve une grande sécurité, et je pense que cette sécurité-ci est semblable auquelle de son dandysme; j'ose dire que son amatrice prende la place de la moralité: tantôt l'amour de la femme lui donne une raison d'être (on peut l'assimiler à sa conception de la création pour mieux comprendre), tantôt la moralité lui donne le piédestal pour juger les autres (et celle-ci est une autre raison d'être).
Enfin, juste pour vous embrouiller, je vais reporter deux passages où la femme est décrite moins sublimement: « j'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises. QUelle conversation epuvent-elles avoir avec Dieu? », « la femme ne sait pas séparer l'âme du corps. Elle est simpliste, comme les animaux. ».

Corrections

Son cœur mis à nu (IX)

« Ce qu'il y a d'ennuyeux dans l'amour, c'est que c'est un crime où l'on ne peut pas se passer d'un complice ».

J'ai été longtemps indécis surquand à cette phrase : devrais-je l'analyser ou laissabandonner sa puissance à votre sensibilité?

Ok, c'est surtout des suggestions. Sauf "devais-je" puisque c'était au passé. Ou alors il faudrait un "allais-je devoir" mais ... non ! :)

Mais je pesnse que j'y vois peut-être j'y vois une grandeur qu'il n'ai n'y est pas du tout : d'ailleurs l'idée est tout à fait simple, sinon banale, mais je l'adore de toute façon.

Sitôt après l'avoir la lue, je me suis souvenu de la célèbre phrase de Sartre « l'Enfer, c'est les autres », et j'ai aimé le lien avec celle-ci et la solitude baudelairienne.

"celle-ci" = la phrase de Baudelaire mais dans le fond : "j'ai aimé le lien avec la solitude baudelairienne." c'est plus simple et plus incisif, m'est d'avis.

Cela dit, cette analyse partielle est selon moi parfaite (ne serait-il pas ennuyeux de vous nourrir à la cuillière ou même de vous mâcher toutes cettes idées pour ensuite vous les crachfourrer dans lae bouchec comme les oiseaux ? ), aussi parce que je veux analyser un passage également intéressant : « qu'est-ce que l'amour?

"cettes" n'existe pas, c'est "ces"

Ahah j'adore ta manière de jouer avec tes lecteurs, avec toi même. Bon "les cracher dans la bouche comme les oiseaux" appelle plein de possibilités :

"cracher à la gueule" c'est une bonne expression pour dire des paroles insultantes mais gueule = bouche de mammifère ou peut-être poisson ... Il y a un peu de cette idée donc ...
"fourrer dans le bec" = gaver les oisillons. "Gaver" ça pourrait être pas mal aussi car c'est à la fois "nourrir de force" ET "ennuyer"
Il exite "clouer le bec" qui désigne plutôt le fait d'avoir le dernier argument d'une discussion ... d'ailleurs si la discussion est une dispute on pourrait dire "se prendre le bec" mais ça ne va pas ici.
Et donc, un dernier : "pour ensuite vous donner la becquée". "donner la becquée" = nourrir les oisillons (mais aussi les bébés ?)

Voilà, j'ai déliré :)

Le besoin de sortir de soi.

L'homme est un animal adorateur.

Adorer, c'est de se sacrifier, et se prostituer.

Aussi tout l'amour est-il prostitution.

».

Le lien avec le premier est simple.

Je pense, en outre, que, après tout ce que nous avons dit sur la solitude baudelairienne, lire « le besoin de sortir de soi » est un peu étrange, n'est-ce pas ?

Stp des virgules pour respirer :) Il faut croire que les francophones pourraient mourir d'asphyxie si on ne leur fourni pas suffisamment de ponctuation.

Pour l'Je le redis une énième fois : nous ne pouvons pas simplifier Baudelaire aveclorsqu'il utilise les mots « solitude », « moralité », etc. ; ses idées sont bien plus compliquées.

Sinon : "Une dernière fois :" ... J'ai développé le sens de "avec" en espérant ne pas me tromper.

Dans ce cas nous pouvons nous rappeler de la phrase « il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau ».

Si dans la plus sublime et la plus morale des solitudes, il est le bourreau le plus effrayant, maintenant, il doit baissincliner la tête devant l'amour, l'adorer et avouer l'adorer.

Bon, tu le sais je crois, j'ai un peu du mal avec tes formules comme "il est le bourreau le plus effrayant" mais je te la laisse :)

"incliner" donne plus l'impression de se soumettre, je ne sais pas si c'est l'idée derrière baisser ? Tu peux garder baisser.

Mais il y trouve une grande sécurité, et je pense que cette sécurité-ci est semblable auquà celle dque lui procure son dandysme; j. J'ose dire que son amatricea passion prende la place de la moralité : tantôt l'amour de la femme lui donne une raison d'être (on peut l'assimiler à sa conception de la création, pour mieux comprendre), tantôt la moralité lui donne lee hisse sur un piédestal, pour juger les autres (et celle-ci 'est une autre raison d'être).

Par contre, je pense que tu abuses des "-ci", c'est un effet stylistique, admettons, mais je pense que tu devrais te limiter maintenant que tu l'as bien pratiqué :)

Ici, je pense que les idées que tu veux exprimer sont complexes, donc je ne suis pas certain de ce que j'écris, j'essaye surtout de fluidifier la lecture.

Enfin, juste pour vous embrouiller, je vais reporter deux passages où la femme est décrite moins sublimement: « j'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises.

QUuelle conversation epeuvent-elles avoir avec Dieu?

», « la femme ne sait pas séparer l'âme du corps.

Elle est simpliste, comme les animaux.

».

Feedback

C'est vraiment très clair. Juste, je m'étouffe sur ta dernière phrase ahah. "moins sublimement" ? Je suis mort ! Je ne suis plus certain de comment s'appelle cette figure de style, mais c'est parfaitement exécuté !

J'explique:
Sublimement = avec la plus grande beauté
Moins sublimement = on imagine que c'est encore très beau ...

Et la citation de Baudelaire ... bon moi, je trouve que c'est de la vieille misogynie usée jusqu'à la corde. On dirait effectivement que tu veux nous embrouiller ahah. (Embrouiller = "enfumer, perturber" mais aussi "embrouiller quelqu'un" = chercher l'affrontement)

anouk's avatar
anouk

March 5, 2023

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Je pense, en outre, que, après tout ce que nous avons dit sur la solitude baudelairienne, lire « le besoin de sortir de soi » est un peu étrange, n'est-ce pas ?

N'est ce pas dangereux de donner ce type des renseignements au public?
Je pourrais tuer qui que ce soit avec mes textes...

anouk's avatar
anouk

March 5, 2023

0

Merci beaucoup pour les corrections comme d'habitude

Son cœur mis à nu (IX)


This sentence has been marked as perfect!

« Ce qu'il y a d'ennuyeux dans l'amour, c'est que c'est un crime où l'on ne peut pas se passer d'un complice ».


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J'ai été longtemps indécis sur cette phrase: devrais-je l'analyser ou laisser sa puissance à votre sensibilité?


J'ai été longtemps indécis surquand à cette phrase : devrais-je l'analyser ou laissabandonner sa puissance à votre sensibilité?

Ok, c'est surtout des suggestions. Sauf "devais-je" puisque c'était au passé. Ou alors il faudrait un "allais-je devoir" mais ... non ! :)

Mais je pesne que peut-être j'y vois une grandeur qu'il n'a pas du tout: d'ailleurs l'idée est tout à fait simple, sinon banale, mais je l'adore de toute façon.


Mais je pesnse que j'y vois peut-être j'y vois une grandeur qu'il n'ai n'y est pas du tout : d'ailleurs l'idée est tout à fait simple, sinon banale, mais je l'adore de toute façon.

Sitôt avoir la lu, je me suis souvenu de la célèbre phrase de Sartre « l'Enfer, c'est les autres », et j'ai aimé le lien avec ceci et la solitude baudelairienne.


Sitôt après l'avoir la lue, je me suis souvenu de la célèbre phrase de Sartre « l'Enfer, c'est les autres », et j'ai aimé le lien avec celle-ci et la solitude baudelairienne.

"celle-ci" = la phrase de Baudelaire mais dans le fond : "j'ai aimé le lien avec la solitude baudelairienne." c'est plus simple et plus incisif, m'est d'avis.

Cela dit, cette analyse partielle est selon moi parfaite (ne serait-il ennuyeux de vous nourrir à la cuillière ou même de mâcher toutes cettes idées pour ensuite vous les cracher dans la bouche comme les oiseaux? ), aussi parce que je veux analyser un passage également intéressant: « qu'est-ce que l'amour?


Cela dit, cette analyse partielle est selon moi parfaite (ne serait-il pas ennuyeux de vous nourrir à la cuillière ou même de vous mâcher toutes cettes idées pour ensuite vous les crachfourrer dans lae bouchec comme les oiseaux ? ), aussi parce que je veux analyser un passage également intéressant : « qu'est-ce que l'amour?

"cettes" n'existe pas, c'est "ces" Ahah j'adore ta manière de jouer avec tes lecteurs, avec toi même. Bon "les cracher dans la bouche comme les oiseaux" appelle plein de possibilités : "cracher à la gueule" c'est une bonne expression pour dire des paroles insultantes mais gueule = bouche de mammifère ou peut-être poisson ... Il y a un peu de cette idée donc ... "fourrer dans le bec" = gaver les oisillons. "Gaver" ça pourrait être pas mal aussi car c'est à la fois "nourrir de force" ET "ennuyer" Il exite "clouer le bec" qui désigne plutôt le fait d'avoir le dernier argument d'une discussion ... d'ailleurs si la discussion est une dispute on pourrait dire "se prendre le bec" mais ça ne va pas ici. Et donc, un dernier : "pour ensuite vous donner la becquée". "donner la becquée" = nourrir les oisillons (mais aussi les bébés ?) Voilà, j'ai déliré :)

Le besoin de sortir de soi.


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L'homme est un animal adorateur.


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Adorer, c'est de se sacrifier, et se prostituer.


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Aussi tout l'amour est-il prostitution.


This sentence has been marked as perfect!

».


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Le lien avec le premier est simple.


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Je pense en outre que après tout ce que nous avons dit sur la solitude baudelairienne lire « le besoin de sortir de soi » est un peu étrange, n'est-ce pas?


Je pense, en outre, que, après tout ce que nous avons dit sur la solitude baudelairienne, lire « le besoin de sortir de soi » est un peu étrange, n'est-ce pas ?

Stp des virgules pour respirer :) Il faut croire que les francophones pourraient mourir d'asphyxie si on ne leur fourni pas suffisamment de ponctuation.

Pour l'énième fois nous ne pouvons pas simplifier Baudelaire avec les mots « solitude », « moralité » etc.; ses idées sont bien plus compliquées.


Pour l'Je le redis une énième fois : nous ne pouvons pas simplifier Baudelaire aveclorsqu'il utilise les mots « solitude », « moralité », etc. ; ses idées sont bien plus compliquées.

Sinon : "Une dernière fois :" ... J'ai développé le sens de "avec" en espérant ne pas me tromper.

Dans ce cas nous pouvons nous rappeler de la phrase « il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau ».


This sentence has been marked as perfect!

Si dans la plus sublime et morale solitude il est le bourreau le plus effrayant, maintenant il doit baisser la tête devant l'amour, l'adorer et avouer l'adorer.


Si dans la plus sublime et la plus morale des solitudes, il est le bourreau le plus effrayant, maintenant, il doit baissincliner la tête devant l'amour, l'adorer et avouer l'adorer.

Bon, tu le sais je crois, j'ai un peu du mal avec tes formules comme "il est le bourreau le plus effrayant" mais je te la laisse :) "incliner" donne plus l'impression de se soumettre, je ne sais pas si c'est l'idée derrière baisser ? Tu peux garder baisser.

Mais il y trouve une grande sécurité, et je pense que cette sécurité-ci est semblable auquelle de son dandysme; j'ose dire que son amatrice prende la place de la moralité: tantôt l'amour de la femme lui donne une raison d'être (on peut l'assimiler à sa conception de la création pour mieux comprendre), tantôt la moralité lui donne le piédestal pour juger les autres (et celle-ci est une autre raison d'être).


Mais il y trouve une grande sécurité, et je pense que cette sécurité-ci est semblable auquà celle dque lui procure son dandysme; j. J'ose dire que son amatricea passion prende la place de la moralité : tantôt l'amour de la femme lui donne une raison d'être (on peut l'assimiler à sa conception de la création, pour mieux comprendre), tantôt la moralité lui donne lee hisse sur un piédestal, pour juger les autres (et celle-ci 'est une autre raison d'être).

Par contre, je pense que tu abuses des "-ci", c'est un effet stylistique, admettons, mais je pense que tu devrais te limiter maintenant que tu l'as bien pratiqué :) Ici, je pense que les idées que tu veux exprimer sont complexes, donc je ne suis pas certain de ce que j'écris, j'essaye surtout de fluidifier la lecture.

Enfin, juste pour vous embrouiller, je vais reporter deux passages où la femme est décrite moins sublimement: « j'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises.


This sentence has been marked as perfect!

QUelle conversation epuvent-elles avoir avec Dieu?


QUuelle conversation epeuvent-elles avoir avec Dieu?

», « la femme ne sait pas séparer l'âme du corps.


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Elle est simpliste, comme les animaux.


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».


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