Feb. 23, 2023
En lisant les lettres de Baudelaire à sa mère j'ai tout de suite remarqué que la solitude était pour lui à la fois son meilleur ami et son pire ennemi. De fait il semble trouver dans la solitude l'élévation plus sublime, mais aussi le plus épouvantable chagrin.
Citant «Mon cœur mis à nu» : «Sentiments de solitude, dès mon enfance. [...] Cependant, goût très vif de la vie et du plaisir». Donc, en ce qui concerne son enfance, je dirais que la cause principale de son mal de vivre était la mort de son père: de fait ça l'avais rapproché à sa mère d'une façon très toxique; mais ce n'est pas le cas d'en parler.
La seconde partie est très intéressante parce qu'elle concerne un sujet déjà traité dans le deuxième texte, à savoir la contraposition entre sa moralité (qui on peut dire le pousse à la solitude) et ses vices ( vers lesquels il est poussé par son goût très vif de la vie). Ce passage est une preuve supplémentaire de ce que nous avons déjà dit: dans ce cas-ci, Baudelaire choisit d'être seul (il trouve dans la solitude un moyen pour s'éléver au-dessus de la foule d'ailleurs), mais en faisant ainsi il néglige complètement son «goût très vif de la vie et du plaisir». Donc après avoir choisi la solitude ( dans laquelle il peut suivre sa moralité ) plusieurs fois, cette inclination au plaisir, qu'il a bien supprimé, est trop grande pour sa faible volonté; et elle est aussi trop grande pour être exprimée d'une façon "morale" ou au moins socialement acceptable. Il doit enfeindre les règles de sa morale, et seulement à travers des actions si extrêmes suivis par le repentir plus pur il peut s'éloigner de la foule.
Enfin, j'ai trouvé plutôt intéressant un passage d'une autre œuvre de Baudelaire, «Le spleen de Paris», où il dit: «Je sais que le Démon fréquente volontiers les lieux arides, et que l'Esprit de meurtre et de lubricité s'enflamme merveilleusement dans les solitudes. Mais il serait possible que cette solitude ne fût dangereuse que pour l'âme oisive et divagante qui la peuple de ses passions et de ses chimères.». Cependant, je ne vais pas le commenter: en premier lieu je ne veux pas compliquer le texte et par ailleurs je voudrais laisser le lecteur à ses seules intuitions.
Son cœur mis à nu (IV)
En lisant les lettres de Baudelaire à sa mère, j'ai tout de suite remarqué que la solitude était pour lui à la fois sona meilleure amie et sona pire ennemie.
LA solitude => son amiE ("amicA")
De fait, il semble trouver dans la solitude l'élévation la plus sublime, mais aussi le plus épouvantable chagrin.
CitantJe cite(rai) « Mon cœur mis à nu » : «S sentiments de solitude, dès mon enfance.
Il n'est pas très habituel d'utiliser un participe présent dans ce cas-là
Pas besoin de majuscule après les deux-points
[...] Cependant, goût très vif de la vie et du plaisir». »
DoncPar conséquent, en ce qui concerne son enfance, je dirais que la cause principale de son mal de vivre était/ a été la mort de son père : de fait, ça l'avaist rapproché à sa mère d'une façon très toxiquemalsaine ; mais ce n'est pas le caslieu d'en parler./mais ce n'est pas notre sujet d'aujourd'hui.
Subtilité de style, mais si tu veux passer à un registre plus élevé, « donc » en tête de phrase est à déconseiller : « par conséquent » est bien meilleure
Au milieu, je dirais plutôt « malsaine » : « toxique » dans ce sens-là fait un peu trop moderne
La seconde partie est très intéressante parce qu'elle concerne un sujet déjà traité dans le deuxième texte, à savoir la contraposition'opposition/la dichotomie entre sa moralité (qui on peut dire le pousse à la solitude, peut-on dire) et ses vices ( vers lesquels il est poussé par son goût très vif de la vie).
Je ne sais pas si c'est différent en italien, mais « contraposition » ne s'utilise guère que dans le domaine de la logique formelle. Je ne l'ai jamais vu utilisé dans un texte parlant de littérature. Tu veux ici faire référence à une « opposition » ou une « dichotomie »
Ce passage est une preuve supplémentaire de ce que nous avons déjà dit/avancé : dans ce cas-ci, Baudelaire choisit d'être seul (il trouve d'ailleurs dans la solitude un moyen pour s'éléever au-dessus de la foule d'ailleurs), mais cen faisant ainsi, il néglige complètement son « goût très vif de la vie et du plaisir ».
« avancer » est un bon mot lorsqu'il s'agit d'hypothèses, de théories
Niveau de style supérieur => ce faisant
DoncAinsi, après avoir choisi plusieurs fois la solitude ( dans laquelle il peut suivre sa moralité ) plusieurs fois, cette inclination au plaisir, qu'il a bien supprimée, est trop grandforte pour sa faible volonté ; et elle est aussi trop grandforte pour être exprimée d'une façon "« morale" » ou adu moins socialement acceptable.
« inclination » se trouve avant le verbe auxiliaire => accord du participe passé avec le COD antéposé => suppriméE
J'évoquerais l'idée de résistance avec l'adjectif « forte » ici (qui est intense)
« du moins » signifie « au minimum » ; « du moins » marque une opposition plus nette, et signifie plutôt « néanmoins, en tout cas »
Il doit enfreindre les règles de sa morale, et c'est seulement à travers des actions si extrêmes suivies par ledu repentir le plus pur qu'il peut s'éloigner de la foule.
suivi DE quelque chose (dans un style plus soutenu)
N'oublie pas que le comparatif de supériorité nécessite un « le » (« le repentir LE plus pur »), sinon tu construis en fait un comparatif
Enfin, j'ai trouvé plutôt intéressant un passage d'une autre œuvre de Baudelaire, « Le sSpleen de Paris », où il dit: « Je sais que le Démon fréquente volontiers les lieux arides, et que l'Esprit de meurtre et de lubricité s'enflamme merveilleusement dans les solitudes.
On met une majuscule au premier nom d'un titre s'il commence par un article
Mais il serait possible que cette solitude ne fût dangereuse que pour l'âme oisive et divagante qui la peuple de ses passions et de ses chimères. ».
Cependant, je ne vais pas le commenter : en premier lieu je ne veux pas compliquer le texte, et par ailleurs je voudrais laisser le lecteur à ses seules intuitions.
« en premier lieu » est dispensable ici
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Je t'ai encore embêté avec les fioritures de style et de syntaxe, j'espère que ça te conviendra !
Son cœur mis à nu (IV) This sentence has been marked as perfect! |
En lisant les lettres de Baudelaire à sa mère j'ai tout de suite remarqué que la solitude était pour lui à la fois son meilleur ami et son pire ennemi. En lisant les lettres de Baudelaire à sa mère, j'ai tout de suite remarqué que la solitude était pour lui à la fois s LA solitude => son amiE ("amicA") |
De fait il semble trouver dans la solitude l'élévation plus sublime, mais aussi le plus épouvantable chagrin. De fait, il semble trouver dans la solitude l'élévation la plus sublime, mais aussi le plus épouvantable chagrin. |
Citant «Mon cœur mis à nu» : «Sentiments de solitude, dès mon enfance.
Il n'est pas très habituel d'utiliser un participe présent dans ce cas-là Pas besoin de majuscule après les deux-points |
[...] Cependant, goût très vif de la vie et du plaisir». [...] Cependant, goût très vif de la vie et du plaisir |
Donc, en ce qui concerne son enfance, je dirais que la cause principale de son mal de vivre était la mort de son père: de fait ça l'avais rapproché à sa mère d'une façon très toxique; mais ce n'est pas le cas d'en parler.
Subtilité de style, mais si tu veux passer à un registre plus élevé, « donc » en tête de phrase est à déconseiller : « par conséquent » est bien meilleure Au milieu, je dirais plutôt « malsaine » : « toxique » dans ce sens-là fait un peu trop moderne |
La seconde partie est très intéressante parce qu'elle concerne un sujet déjà traité dans le deuxième texte, à savoir la contraposition entre sa moralité (qui on peut dire le pousse à la solitude) et ses vices ( vers lesquels il est poussé par son goût très vif de la vie). La seconde partie est très intéressante parce qu'elle concerne un sujet déjà traité dans le deuxième texte, à savoir l Je ne sais pas si c'est différent en italien, mais « contraposition » ne s'utilise guère que dans le domaine de la logique formelle. Je ne l'ai jamais vu utilisé dans un texte parlant de littérature. Tu veux ici faire référence à une « opposition » ou une « dichotomie » |
Ce passage est une preuve supplémentaire de ce que nous avons déjà dit: dans ce cas-ci, Baudelaire choisit d'être seul (il trouve dans la solitude un moyen pour s'éléver au-dessus de la foule d'ailleurs), mais en faisant ainsi il néglige complètement son «goût très vif de la vie et du plaisir». Ce passage est une preuve supplémentaire de ce que nous avons déjà dit/avancé : dans ce cas-ci, Baudelaire choisit d'être seul (il trouve d'ailleurs dans la solitude un moyen pour s'él « avancer » est un bon mot lorsqu'il s'agit d'hypothèses, de théories Niveau de style supérieur => ce faisant |
Donc après avoir choisi la solitude ( dans laquelle il peut suivre sa moralité ) plusieurs fois, cette inclination au plaisir, qu'il a bien supprimé, est trop grande pour sa faible volonté; et elle est aussi trop grande pour être exprimée d'une façon "morale" ou au moins socialement acceptable.
« inclination » se trouve avant le verbe auxiliaire => accord du participe passé avec le COD antéposé => suppriméE J'évoquerais l'idée de résistance avec l'adjectif « forte » ici (qui est intense) « du moins » signifie « au minimum » ; « du moins » marque une opposition plus nette, et signifie plutôt « néanmoins, en tout cas » |
Il doit enfeindre les règles de sa morale, et seulement à travers des actions si extrêmes suivis par le repentir plus pur il peut s'éloigner de la foule. Il doit enfreindre les règles de sa morale, et c'est seulement à travers des actions si extrêmes suivies suivi DE quelque chose (dans un style plus soutenu) N'oublie pas que le comparatif de supériorité nécessite un « le » (« le repentir LE plus pur »), sinon tu construis en fait un comparatif |
Enfin, j'ai trouvé plutôt intéressant un passage d'une autre œuvre de Baudelaire, «Le spleen de Paris», où il dit: «Je sais que le Démon fréquente volontiers les lieux arides, et que l'Esprit de meurtre et de lubricité s'enflamme merveilleusement dans les solitudes. Enfin, j'ai trouvé plutôt intéressant un passage d'une autre œuvre de Baudelaire, « Le On met une majuscule au premier nom d'un titre s'il commence par un article |
Mais il serait possible que cette solitude ne fût dangereuse que pour l'âme oisive et divagante qui la peuple de ses passions et de ses chimères.». Mais il serait possible que cette solitude ne fût dangereuse que pour l'âme oisive et divagante qui la peuple de ses passions et de ses chimères. » |
Cependant, je ne vais pas le commenter: en premier lieu je ne veux pas compliquer le texte et par ailleurs je voudrais laisser le lecteur à ses seules intuitions. Cependant, je ne vais pas le commenter : « en premier lieu » est dispensable ici |
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