Feb. 21, 2023
Dans le premier texte on a effleuré la moralité baudelairienne, sujet qui est central dans n'importe quel commentaire sur lui.
Le sujet de ce texte-ci sera la phrase «il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau». Avec ces mots-ci Baudelaire veut dire qu'il prend plaisir à juger et à être jugé alternativement; mais la question est bien plus compliquée.
Pour ce qui concerne ses jugements vers les autres, vers la foule, on en a déjà parler dans le premier texte, et le répéter serait un gâchis d'encre.
Mais en parlant de son agir comme victime, on doit analyser son relation avec sa mère et la relation entre sa moralité et lui-même; bien entendu, je vais simplifier tout, en l'approfondir avec le temps. Pour ce qui concerne la relation avec sa mère, on va seulement considérer son auto-apitoiment. il lui écrit «je souffre tellement après mon déjeuner, après le dîner j'éprouve un tel ennui dans ma chambre non éclairée, je souffre tellement du manque d'amitié et de luxe», et ceci est seulement un des plusieurs exemples. Je ne me souviens plus de la lettre où c'est écrit (il a écrit tonnes de lettre à sa mère), mais son besoin d'être une victime était si puissant que quand il lui parle de choses un peu plus heureuses, il puis explicite toujours qu'il est quand même dans la plus grande souffrance; donc chez sa mère il trouve pas seulement quelqu'un sur lequel s'appuyer parfois, mais quelqu'un auquel il doit se montrer toujours faible. Si vous êtes intéressés, la psychanalyse de cette relation est très intéressante.
En revanche, la relation entre Baudelaire-même (on peut dire son inconscient pour mieux comprendre) et sa moralité est à la base de tous ses vices; d'ailleurs, une moralité si restrictive chez une sensibilité si puissante, peut-elle ne pas être brisée et jetée dans la plus laide boue, pour être ensuite ramassée par les mains le plus désolées? De fait ses vices étaient parmi les plus loins de sa moralité: après juger la foule avec la moralité du moine le plus sévère, il doit l'enfreindre de la façon la plus laide et bête (qui était pour lui la plus sublime), pour puis se repentir. Ne serait ceci un jeu où il est «alternativement victime et bourreau»?
Son cœur mis à nu (II)
Dans le premier texte on a, nous avons effleuré la moralité baudelairienne, sujet qui est central dans n'importe quel commentaire sur luile concernant.
On utilise souvent « nous » comme marque d'humilité pour dire « je », pas tellement « on ». Cela dit, ta phrase n'était pas fausse.
« le concernant » est d'un bien meilleur registre que « sur lui »
Le sujet de ce texte-ci sera la phrase «: « il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau ».
Avec ces mots-ci, Baudelaire veut dire qu'il prend plaisir à alternativement juger et à être jugé alternativement;, mais la question est bien plus compliquée/complexe.
Il n'y a pas d'autres mots à distinguer de ceux-là, donc « ceux » suffit
Une phrase « complexe » fait intervenir de nombreux paramètres ; une question « compliquée » demande un grand effort cognitif pour être résolue. À toi de voir ce que tu voulais dire.
PourEn ce qui concerne ses jugements vers ldes autres, versde la foule, onous en avons déjà parleré dans le premier texte, et le répétey revenir serait un gâchis d'encre.
revenir sur un sujet = en reparler
Mais en parlant de son agir comme victime, on doit analyser sona relation avec sa mère et la relation entre sa moralité et lui-même ; bien entendu, je vais tout simplifier tout, en l'pour mieux approfondir avec le tempsensuite/par la suite.
Tous les mots avec le préfixe -tion/-sion sont comme tous les mots italiens en -zione : tous féminins
« avec le temps » serait peut-être un peu trop fort, à moins que tu ne prévoies une rédaction d'articles sur Baudelaire sur plusieurs années
PourEn ce qui concerne la relation avec sa mère, on vanous allons seulement considérer son auto-apitoiement.
EN ce qui concerne quelque chose
« POUR ce qui concerne » s'entend, mais je ne conseillerais pas à un apprenant de mémoriser ça
iIl lui écrit «: « je souffre tellement après mon déjeuner, après le dîner j'éprouve un tel ennui dans ma chambre non éclairée, je souffre tellement du manque d'amitié et de luxe », et ceci n'est seulement un des plusieursqu'un exemples.
Avant une citation, deux points (espace avant, espace après) et pour les guillemets, espace avant le texte cité, espace après
« un de plusieurs » ne se dit pas. Dans un tel contexte, on dit simplement : « ce n'est qu'un exemple »
Je ne me souviens plus de la lettre où c'est écrit (il a écrit des tonnes de lettres à sa mère), mais son besoin d'être une victime était si puissant que quand il'en lui parleant de choses un peu plus heureuses, il puis explicrécisaite toujours qu'il est quand mêmese trouvait malgré tout dans la plus grande souffrance; donc c. Chez sa mère, il ne trouve donc pas seulement quelqu'unune personne sur leaquelle s'appuyer parfois, mais quelqu'un auaussi une personne envers laquelle il doit toujours se montrer toujours faible.
Si tu veux vraiment avoir un style extrêmement soutenu, « que quand » est à éviter, voilà pourquoi j'ai changé
« puis » s'utilise comme une conjonction de coordination, pas comme un adverbe (pour cela, on utilise « ensuite »). Ici, tu peux néanmoins le supprimer : « préciser » indique qu'on ajoute une information, de toutes façons
Un nom (comme « personne ») est infiniment meilleur que « quelqu'un » avant une subordonnée introduite par préposition + pronom et avec ce genre de style
Si vous êtes intéressés, la psychanalyse de cette relation est très intéressante.
« si cela vous intéresse » serait un tantinet plus naturel
En revanche, la relation entre Baudelaire- même (on peut dire « son inconscient » pour mieux comprendre) et sa moralité est à la base de tous ses vices ; d'ailleurs, une moralitée si restrictive chezavec une sensibilité si puissante, peut-elle ne pas être brisée et jetée dans la plus laide bouboue la plus salissante, pour être ensuite ramassée par les mains les plus désolées ?
« même » précédé d'un nom ne nécessite aucun tiret
Tu peux aussi dire « SUR une sensibilité », si tu veux l'idée de la morale qui entrave cette sensibilité, comme le couvercle d'une cocotte-minute
On dit plutôt « enfreindre les règles de la morale », ou « enfreindre la morale », mais « briser la moralité » ne se dit pas vraiment. Ici néanmoins, on peut t'accorder une licence poétique pour la métaphore de l'objet brisé ramassé par des mains désolées
Avec la boue, je garderais l'idée de saleté => la plus salissante
De fait, ses vices étaient parmi les plus éloingnés de sa moralité/morale : après avoir jugeré la foule avec/de la moralitée du moine le plus sévère, il doevait l'enfreindre de la façon la plus laide et bête (qui était pour lui la plus sublime), pour puismieux se repentir ensuite.
« loin » est un adverbe (donc invariable), pas un adjectif
Temps passés => avoir jugé, devait
NCeci ne serait ceci-il pas un jeu où il est « alternativement victime et bourreau» » ?
« ceci » nécessite l'inversion avec pronom (comme si tu avais un nom)
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Cela doit être dur de ne pas pouvoir vivre selon ses propres critères moraux. L'esprit est ardent, mais la chair est faible...
Son cœur mis à nu (II) This sentence has been marked as perfect! |
Dans le premier texte on a effleuré la moralité baudelairienne, sujet qui est central dans n'importe quel commentaire sur lui. Dans le premier texte On utilise souvent « nous » comme marque d'humilité pour dire « je », pas tellement « on ». Cela dit, ta phrase n'était pas fausse. « le concernant » est d'un bien meilleur registre que « sur lui » |
Le sujet de ce texte-ci sera la phrase «il serait peut-être doux d'être alternativement victime et bourreau». Le sujet de ce texte-ci sera la phrase |
Avec ces mots-ci Baudelaire veut dire qu'il prend plaisir à juger et à être jugé alternativement; mais la question est bien plus compliquée. Avec ces mots Il n'y a pas d'autres mots à distinguer de ceux-là, donc « ceux » suffit Une phrase « complexe » fait intervenir de nombreux paramètres ; une question « compliquée » demande un grand effort cognitif pour être résolue. À toi de voir ce que tu voulais dire. |
Pour ce qui concerne ses jugements vers les autres, vers la foule, on en a déjà parler dans le premier texte, et le répéter serait un gâchis d'encre.
revenir sur un sujet = en reparler |
Mais en parlant de son agir comme victime, on doit analyser son relation avec sa mère et la relation entre sa moralité et lui-même; bien entendu, je vais simplifier tout, en l'approfondir avec le temps. Mais en parlant de son agir comme victime, on doit analyser s Tous les mots avec le préfixe -tion/-sion sont comme tous les mots italiens en -zione : tous féminins « avec le temps » serait peut-être un peu trop fort, à moins que tu ne prévoies une rédaction d'articles sur Baudelaire sur plusieurs années |
Pour ce qui concerne la relation avec sa mère, on va seulement considérer son auto-apitoiment; il lui écrit «je souffre tellement après mon déjeneur, après le dîner j'éprouve un tel ennui dans ma chambre non éclairée, je souffre tellement du manque d'amitié et de luxe», et ceci est seulement un des plusieurs exemples. |
Je ne me souviens plus de la lettre où c'est écrit (il a écrit tonnes de lettre à sa mère), mais son besoin d'être une victime était si puissant que quand il lui parle de choses un peu plus heureuses, il puis explicite toujours qu'il est quand même dans la plus grande souffrance; donc chez sa mère il trouve pas seulement quelqu'un sur le quel s'appuyer parfois, mais quelqu'un auquel il doit se montrer toujours faible. |
Si vous êtes intéressés, la psychanalise de cette relation est très intéressante. |
En revanche, la relation entre Baudelaire-même (on peut dire son inconscient pour mieux comprendre) et sa moralité est à la base de tous ses vices; d'ailleurs, une moralité si restrictive chez une sensibilité si puissante, peut-elle ne pas être brisée et jetée dans la plus laide boue, pour être ensuite ramaissée par les mains le plus désolées? |
De fait ses vices étaient parmi les plus loins de sa moralité: après juger la foule avec la moralité du moine le plus sévère, il doit l'enfreindre de la façon la plus laide et bête (qui était pour lui la plus sublime), pour puis se repentir. De fait, ses vices étaient parmi les plus éloi « loin » est un adverbe (donc invariable), pas un adjectif Temps passés => avoir jugé, devait |
Ne serait ceci un jeu où il est «alternativement victime et bourreau»?
« ceci » nécessite l'inversion avec pronom (comme si tu avais un nom) |
Pour ce qui concerne la relation avec sa mère, on va seulement considérer son auto-apitoiment.
EN ce qui concerne quelque chose « POUR ce qui concerne » s'entend, mais je ne conseillerais pas à un apprenant de mémoriser ça |
il lui écrit «je souffre tellement après mon déjeuner, après le dîner j'éprouve un tel ennui dans ma chambre non éclairée, je souffre tellement du manque d'amitié et de luxe», et ceci est seulement un des plusieurs exemples.
Avant une citation, deux points (espace avant, espace après) et pour les guillemets, espace avant le texte cité, espace après « un de plusieurs » ne se dit pas. Dans un tel contexte, on dit simplement : « ce n'est qu'un exemple » |
Je ne me souviens plus de la lettre où c'est écrit (il a écrit tonnes de lettre à sa mère), mais son besoin d'être une victime était si puissant que quand il lui parle de choses un peu plus heureuses, il puis explicite toujours qu'il est quand même dans la plus grande souffrance; donc chez sa mère il trouve pas seulement quelqu'un sur lequel s'appuyer parfois, mais quelqu'un auquel il doit se montrer toujours faible. Je ne me souviens plus de la lettre où c'est écrit (il a écrit des tonnes de lettres à sa mère), mais son besoin d'être une victime était si puissant qu Si tu veux vraiment avoir un style extrêmement soutenu, « que quand » est à éviter, voilà pourquoi j'ai changé « puis » s'utilise comme une conjonction de coordination, pas comme un adverbe (pour cela, on utilise « ensuite »). Ici, tu peux néanmoins le supprimer : « préciser » indique qu'on ajoute une information, de toutes façons Un nom (comme « personne ») est infiniment meilleur que « quelqu'un » avant une subordonnée introduite par préposition + pronom et avec ce genre de style |
Si vous êtes intéressés, la psychanalyse de cette relation est très intéressante. Si vous êtes intéressés, la psychanalyse de cette relation est très intéressante. « si cela vous intéresse » serait un tantinet plus naturel |
En revanche, la relation entre Baudelaire-même (on peut dire son inconscient pour mieux comprendre) et sa moralité est à la base de tous ses vices; d'ailleurs, une moralité si restrictive chez une sensibilité si puissante, peut-elle ne pas être brisée et jetée dans la plus laide boue, pour être ensuite ramassée par les mains le plus désolées? En revanche, la relation entre Baudelaire « même » précédé d'un nom ne nécessite aucun tiret Tu peux aussi dire « SUR une sensibilité », si tu veux l'idée de la morale qui entrave cette sensibilité, comme le couvercle d'une cocotte-minute On dit plutôt « enfreindre les règles de la morale », ou « enfreindre la morale », mais « briser la moralité » ne se dit pas vraiment. Ici néanmoins, on peut t'accorder une licence poétique pour la métaphore de l'objet brisé ramassé par des mains désolées Avec la boue, je garderais l'idée de saleté => la plus salissante |
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