June 15, 2021
Le 19 juin 1623 naissait Blaise Pascal. Mathématicien précoce et grand philosophe du XVIIème siècle, il est connu pour son invention de la toute première calculatrice mécanique, ses travaux mathématiques jetant les bases de la théorie moderne des probabilités, et son recueil posthume des "Pensées". En se débarrassant des éléments religieux qui caractérisent cet ouvrage philosophique de Pascal, je pense qu'on pourrait y trouver de nombreuses remarques pertinentes sur la condition humaine qui donnent toujours à réfléchir.
En particulier, la pensée de Pascal livre une vision tragique de la vie et la condition humaine. Une des misères de l'être humain, selon Pascal, se compose de son incapacité d'atteindre la moindre vérité. Pascal affirme que l'être humain n'est qu'un sujet plein d'erreur. « Rien ne lui montre la vérité. Tout l'abuse ». Son imagination, sa sensibilité, et son gout le détourne de découvrir la vérité. Il est un tissu des contradictions. L'être humain n'est pas davantage capable de concevoir la justice. Les notions du juste et de l'injuste changent avec le temps et les lieux. En plus, l'être humain « ne peut rester seul dans sa chambre ». Il fuit dans le divertissement. Il a besoin de se distraire et de se disperser dans des activités diverses afin de se détourner de sa misérable existence. Ces divertissements affirment, donc, sa condition malheureuse puisque si il était heureux, il n'aurait pas besoin de se détourner de sa pensée en se divertissant. Sans divertissement, l'être humain tombe fondamentalement dans l'ennui et le désespoir. « Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre. » « Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide. » déclare Pascal.
« Quelque condition qu’on se figure, où l’on assemble tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde. Et cependant, qu’on s’en imagine accompagné de toutes les satisfactions qui peuvent le toucher. S’il est sans divertissement et qu’on le laisse considérer et faire réflexion sur ce qu’il est, cette félicité languissante ne le soutiendra point. Il tombera par nécessité dans les vues qui le menacent des révoltes qui peuvent arriver et enfin de la mort et des maladies, qui sont inévitables. De sorte que s’il est sans ce qu’on appelle divertissement, le voilà malheureux, et plus malheureux que le moindre de ses sujets qui joue et qui se divertit. »
Néanmoins, l'être humain atteint une certaine grandeur en en reconnaissant sa misère. Il « connaît qu'il est misérable: il est donc misérable, puisqu'il l'est, mais il est bien grand, puisqu'il le connaît. » C'est un instinct que « nous ne pouvons réprimer, qui nous élève ». Cette notion, donc, démontre la capacité humaine de penser, ce qui fait le fondement sur lequel repose la grandeur de l'être humain. « L’homme est visiblement fait pour penser. C’est toute sa dignité et tout son mérite, et tout son devoir est de penser comme il faut. Or à quoi pense le monde ? Jamais à cela, mais à danser, à jouer du luth, à chanter, à faire des vers, à courir la bague, etc., à se battre, à se faire roi, sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’être homme. »
« La vie n'est bonne qu'à étudier et à enseigner les mathématiques. » ― Blaise Pascal
Pensées
Le 19 juin 1623 naissait Blaise Pascal.
Mathématicien précoce et grand philosophe du XVIIème siècle, il est connu pour son invention de la toute première calculatrice mécanique, ses travaux mathématiques jetant les bases de la théorie moderne des probabilités, et son recueil posthume des "Pensées".
En se débarrassant dmettant de côté les éléments religieux qui caractérisent cet ouvrage philosophique de Pascal, je pense qu'on pourrait y trouver de nombreuses remarques pertinentes sur la condition humaine qui donnent toujours à réfléchir.
C'est juste une suggestion, mais je trouve la formulation "en se débarrassant" plutôt brutale et évoque la censure.
Après, si c'est votre approche, vous pouvez garder le terme. En tout cas, ce n'est pas une faute.
En particulier, la pensée de Pascal livre une vision tragique de la vie et de la condition humaine.
Une des misères de l'être humain, selon Pascal, se compose demanifeste par son incapacité à d'atteindre la moindre vérité.
Sinon, "Une des misères de l'être humain, selon Pascal, est son incapacité d'atteindre la moindre vérité." marche aussi, plus simple et naturel que "se compose de"
Pascal affirme que l'être humain n'est qu'un sujet plein d'erreurs.
« Rien ne lui montre la vérité.
Tout l'abuse ».
Son imagination, sa sensibilité, et son gouût le détournent de découvrir la vérité.
Il est un tissu des contradictions.
L'être humain n'est pas davantage capable de concevoir la justice.
Les notions du juste et de l'injuste changent avec le temps et les lieux.
En plus, l'être humain « ne peut rester seul dans sa chambre ».
Il fuit dans le divertissement.
Il a besoin de se distraire et de se disperser dans des activités diverses afin de se détourner de sa misérable existence.
Ces divertissements afconfirment, donc, sa condition malheureuse, puisque si il était heureux, il n'aurait pas besoin de se détourner de sa pensée en se divertissant.
"affirment" est possible, mais c'est une utilisation inhabituelle.
Sans divertissement, l'être humain tombe fondameninévitablement dans l'ennui et le désespoir.
"fondamentalement" peut fonctionner, mais "inévitablement" est un choix plus logique.
« Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre.
Il fuit dans le divertissement. This sentence has been marked as perfect! |
De sorte que s’il est sans ce qu’on appelle divertissement, le voilà malheureux, et plus malheureux que le moindre de ses sujets qui joue et qui se divertit. |
» |
Pensées This sentence has been marked as perfect! |
Le 19 juin 1623 naissait Blaise Pascal. This sentence has been marked as perfect! |
Mathématicien précoce et grand philosophe du XVIIème siècle, il est connu pour son invention de la toute première calculatrice mécanique, ses travaux mathématiques jetant les bases de la théorie moderne des probabilités, et son recueil posthume des "Pensées". This sentence has been marked as perfect! |
En se débarrassant des éléments religieux qui caractérisent cet ouvrage philosophique de Pascal, je pense qu'on pourrait y trouver de nombreuses remarques pertinentes sur la condition humaine qui donnent toujours à réfléchir. En C'est juste une suggestion, mais je trouve la formulation "en se débarrassant" plutôt brutale et évoque la censure. Après, si c'est votre approche, vous pouvez garder le terme. En tout cas, ce n'est pas une faute. |
En particulier, la pensée de Pascal livre une vision tragique de la vie et la condition humaine. En particulier, la pensée de Pascal livre une vision tragique de la vie et de la condition humaine. |
Une des misères de l'être humain, selon Pascal, se compose de son incapacité d'atteindre la moindre vérité. Une des misères de l'être humain, selon Pascal, se Sinon, "Une des misères de l'être humain, selon Pascal, est son incapacité d'atteindre la moindre vérité." marche aussi, plus simple et naturel que "se compose de" |
Pascal affirme que l'être humain n'est qu'un sujet plein d'erreur. Pascal affirme que l'être humain n'est qu'un sujet plein d'erreurs. |
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Son imagination, sa sensibilité, et son gout le détourne de découvrir la vérité. Son imagination, sa sensibilité, et son go |
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Ces divertissements affirment, donc, sa condition malheureuse puisque si il était heureux, il n'aurait pas besoin de se détourner de sa pensée en se divertissant. Ces divertissements "affirment" est possible, mais c'est une utilisation inhabituelle. |
Sans divertissement, l'être humain tombe fondamentalement dans l'ennui et le désespoir. Sans divertissement, l'être humain tombe "fondamentalement" peut fonctionner, mais "inévitablement" est un choix plus logique. |
« Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos, dans une chambre. This sentence has been marked as perfect! |
» « Rien n'est si insupportable à l'homme que d'être dans un plein repos, sans passions, sans affaire, sans divertissement, sans application. |
Il sent alors son néant, son abandon, son insuffisance, sa dépendance, son impuissance, son vide. |
» déclare Pascal. |
« Quelque condition qu’on se figure, où l’on assemble tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté est le plus beau poste du monde. |
Et cependant, qu’on s’en imagine accompagné de toutes les satisfactions qui peuvent le toucher. |
S’il est sans divertissement et qu’on le laisse considérer et faire réflexion sur ce qu’il est, cette félicité languissante ne le soutiendra point. |
Il tombera par nécessité dans les vues qui le menacent des révoltes qui peuvent arriver et enfin de la mort et des maladies, qui sont inévitables. |
Néanmoins, l'être humain atteint une certaine grandeur en en reconnaissant sa misère. |
Il « connaît qu'il est misérable: il est donc misérable, puisqu'il l'est, mais il est bien grand, puisqu'il le connaît. |
» C'est un instinct que « nous ne pouvons réprimer, qui nous élève ». |
Cette notion, donc, démontre la capacité humaine de penser, ce qui fait le fondement sur lequel repose la grandeur de l'être humain. |
« L’homme est visiblement fait pour penser. |
C’est toute sa dignité et tout son mérite, et tout son devoir est de penser comme il faut. |
Or à quoi pense le monde ? |
Jamais à cela, mais à danser, à jouer du luth, à chanter, à faire des vers, à courir la bague, etc., à se battre, à se faire roi, sans penser à ce que c’est qu’être roi et qu’être homme. |
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« La vie n'est bonne qu'à étudier et à enseigner les mathématiques. |
» ― Blaise Pascal |
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