March 9, 2022
Au Japon, je ne sentais jamais normale. Si on qualifie souvent les Japonais comme ceux qui sont friands de propreté, de choses organisé, ces descrptions-là ne faisaient pas partie de mes caractères. En effet, je me demandais toujours pourquoi les autres pouvaient être très organisés, en regardant leurs bureaux sur lesquels il y avais peu d'affaires, ou en observant leurs cheuveux et les vêtements bien soignés. Je ne savais pas simplement quoi faire pour atteindre cet état, et je n'étais pas vraiment motivée à y parvenir non plus, en raison de mon maladresse qui me forcerait à mettre plus de temps à effectuer la même chose. Ma mère non plus est quelqu'un qui se préoccupe de la organisation et la propreté, ce qui me conduit à penser que c'est l'habitude qui compte (je crois c'est un peu comme habitus, une notion dans la sociologie).
Pourtant, depuis le début de mon séjour ici, je ne sais pas combien de fois je trouve des éléments japonais en moi. La vie ici m'a fait remarquer que j'aimais m'organiser que les autres, que je préfèrais la précision que les autres, et que j'avais plus tendance à éviter les incertitudes que les autres. Ainsi, quand j'explique les différences que j'ai constatées dans la vie quotidienne, les paroles de comparaison et généralisation sortent souvent de ma bouche sans que j'y réfléchisse bien, comme « en tant que japonaise, j'aime... », quoique je me sens étrange chaque fois en ne me croyant pas japonaise typique.
Ceci-dit, je devine que la moitié des Japonais qui habitent à l'étranger se sont déjà sentis ainsi, car résider dehors du pays natal signfie forcément devenir minoritaire, et un tant sois peu de représentant du pays d'origine, dans mon cas le Japon. On continue d'être dans nos petits souliers en expliquant et constant la différence entre l'endroit où on s'installe maintenant et l'endroit où on a grandi.
Mal à l'aise en me qualifiant comme jJaponaise
Au Japon, je ne me sentais jamais normale.
Si on qualifiedécrit souvent les Japonais comme ceux qui soétant friands de propreté, de choses organisées, ces descrptioncaractéristiques-là ne faisaient pas partie de mes caractèresa personnalité.
"qualifie" est correct, mais répétitif.
"comme ceux qui sont friands de propreté" est maladroit (même avec "qualifier")
"On me décrit/qualifie souvent comme étant paresseux"
"On le décrit comme ayant du courage"
L'expression complète est "On me décrit comme étant quelqu'un de paresseux/quelqu'un ayant du courage", mais la plupart du temps, on abrège un peu.
En effet, je me demandais toujours pourquoicomment les autres pouarrivaient à être trèsi organisés, en regardant leurs bureaux sur lesquels il y avaist peu d'affaires, ou en observant leurs cheuveux et leurs vêtements bien soignés.
Je ne savais pas simplement pas quoi faire pour atteindre cet érriver au même résultat, et je n'étais pas vraiment motivée à y parvenir non plus, en raison de mona maladresse qui me forcerait'aurait forcée à mettre plus de temps àpour effectuer la même chose.
Ma mère non plus n'est pas quelqu'un qui se préoccupe de la 'organisation et de la propreté, ce qui me conduit à penser que c'est l'habitude qui compte (je crois que c'est un peu comme l'« habitus », une notion dans laen sociologie).
Ici, il faut répéter la négation.
"Je ne suis peut-être pas très gentil, mais je ne suis pas non plus si méchant que ça".
Pourtant, depuis le début de mon séjour ici, je ne sais pas combien de fois j'ai re trouveé des éléments japonais en moi.
La vie ici m'a fait remarquer que j'aimais m'organiser plus que les autres, que je préfèérais la précision plus que les autres, et que j'avais plus tendance à éviter les incertitudes que les autres.
Pour éviter la répétition "plus que les autres", j'aurais écrit "La vie ici m'a fait remarquer que j'aimais l'organisation, la précision, et que j'évitais les incertitudes plus que les autres" (ou "plus que les Français")
Ainsi, quand j'explique les différences que j'ai constatées dans la vie quotidienne, les paroles de comparaison et de généralisation sortent souvent de ma bouche sans que j'vraiment y réfléchisse bienr, comme « en tant que jJaponaise, j'aime... », quoique je me sens étrange chaque fois en ne me croyant pas jmême si ça fait bizarre à chaque fois, car je ne me prends pas pour une Japonaise typique/car je ne crois pas être une Japonaise typique.
"ça fait bizarre" est une expression un peu familière, mais je trouve que ça colle bien ici.
Ceci-dit, je devine que la moitié des Japonais qui habitent à l'étranger se sont déjà sentis ainsi, car résider dehors du pays natal signifie forcément devenir minoritaire, et un tant soist peu deun représentant du pays d'origine, dans mon cas le Japon.
On continue d'être dans nos petits souliers en expliquant et constamment laes différences entre l'endroit où on s'installe maintenant et l'endroite pays d'accueil et le pays où on a grandi.
Il y avait longtemps que je n'avais pas vu ou entendu cette expression ! Elle veut dire "être mal à l'aise" mais ici je ne vois pas pourquoi vous êtes mal à l'aise.
Feedback
J'ai constaté la même chose en vivant à l'étranger aussi. C'était pourtant en Europe, donc le décalage était moindre.
Par contre, le manque d'organisation n'est pas toujours une question d'habitude, c'est parfois génétique. Je suis moi aussi plus bordélique que la moyenne (des Français).
Mal à l'aise en me qualifiant comme japonaise Mal à l'aise en me qualifiant comme |
Au Japon, je ne sentais jamais normale. Au Japon, je ne me sentais jamais normale. |
Si on qualifie souvent les Japonais comme ceux qui sont friands de propreté, de choses organisé, ces descrptions-là ne faisaient pas partie de mes caractères. Si on "qualifie" est correct, mais répétitif. "comme ceux qui sont friands de propreté" est maladroit (même avec "qualifier") "On me décrit/qualifie souvent comme étant paresseux" "On le décrit comme ayant du courage" L'expression complète est "On me décrit comme étant quelqu'un de paresseux/quelqu'un ayant du courage", mais la plupart du temps, on abrège un peu. |
En effet, je me demandais toujours pourquoi les autres pouvaient être très organisés, en regardant leurs bureaux sur lesquels il y avais peu d'affaires, ou en observant leurs cheuveux et les vêtements bien soignés. En effet, je me demandais toujours |
Je ne savais pas simplement quoi faire pour atteindre cet état, et je n'étais pas vraiment motivée à y parvenir non plus, en raison de mon maladresse qui me forcerait à mettre plus de temps à effectuer la même chose. Je ne savais |
Ma mère non plus est quelqu'un qui se préoccupe de la organisation et la propreté, ce qui me conduit à penser que c'est l'habitude qui compte (je crois c'est un peu comme habitus, une notion dans la sociologie). Ma mère non plus n'est pas quelqu'un qui se préoccupe de l Ici, il faut répéter la négation. "Je ne suis peut-être pas très gentil, mais je ne suis pas non plus si méchant que ça". |
Pourtant, depuis le début de mon séjour ici, je ne sais pas combien de fois je trouve des éléments japonais en moi. Pourtant, depuis le début de mon séjour ici, je ne sais pas combien de fois j'ai re |
La vie ici m'a fait remarquer que j'aimais m'organiser que les autres, que je préfèrais la précision que les autres, et que j'avais plus tendance à éviter les incertitudes que les autres. La vie ici m'a fait remarquer que j'aimais m'organiser plus que les autres, que je préf Pour éviter la répétition "plus que les autres", j'aurais écrit "La vie ici m'a fait remarquer que j'aimais l'organisation, la précision, et que j'évitais les incertitudes plus que les autres" (ou "plus que les Français") |
Ainsi, quand j'explique les différences que j'ai constatées dans la vie quotidienne, les paroles de comparaison et généralisation sortent souvent de ma bouche sans que j'y réfléchisse bien, comme « en tant que japonaise, j'aime... », quoique je me sens étrange chaque fois en ne me croyant pas japonaise typique. Ainsi, quand j'explique les différences que j'ai constatées dans la vie quotidienne, les paroles de comparaison et de généralisation sortent souvent de ma bouche sans "ça fait bizarre" est une expression un peu familière, mais je trouve que ça colle bien ici. |
Ceci-dit, je devine que la moitié des Japonais qui habitent à l'étranger se sont déjà sentis ainsi, car résider dehors du pays natal signfie forcément devenir minoritaire, et un tant sois peu de représentant du pays d'origine, dans mon cas le Japon. Ceci-dit, je devine que la moitié des Japonais qui habitent à l'étranger se sont déjà sentis ainsi, car résider |
On continue d'être dans nos petits souliers en expliquant et constant la différence entre l'endroit où on s'installe maintenant et l'endroit où on a grandi. On continue d'être dans nos petits souliers en expliquant Il y avait longtemps que je n'avais pas vu ou entendu cette expression ! Elle veut dire "être mal à l'aise" mais ici je ne vois pas pourquoi vous êtes mal à l'aise. |
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