Le sujet est assez compliqué et donc je vais donc n'en analyser qu'une petite partie, c'est-à-dà savoire celle des émotions forcées.

Je viens de chercher, et "c'est-à-dire" semble correct, mais je ne sais pas pourquoi, "à savoir" sonne mieux ici selon moi.

Éprouver une certaine émotion parce qu'on doit l'éprouver, parce qu'il est juste de l'éprouver, est typique des enfants et généralement des personnes très insécure ou sottvulnérables ou limitées émotionnellement.

"insécure" est un anglicisme. "sottes"= "idiotes, abruties" sonne trop comme une insulte dans ce contexte.

Cacher la colère si on pense qu'elle est exagérée n'est pas mauvais, mais la cacher ou (au contraire) la montrer parce qu'on doit donner une certaine image de nous-même, juste ou mauvaisinexacte, c'est très mal.

pour ne pas répéter "mauvais/mauvaise" avec deux sens différents. Le premier sens : malsain, pouvant avoir des conséquences négatives. Le deuxième sens : une image fausse/inexacte/incorrecte de nous-même

Mais si ce vide n'est pas trop nauséabond pour nous, si le susditcelui-ci est bien surmonté par le bonheur, on va même commencer à se cacher notres émotions même à nous-même.

"susdit" est vraiment un terme trop administratif. Presque sans émotion, c'est mauvais, ça !

Et enfin on finira par ne pas remarquer les émotions d'autrui : d'ailleurs, celui qui dans le miroir ne peut que regarder ce que les autres lui ont donné et forcé à recevoir, comment peut-il saisir le chagrin d'un sourire ou le bonheur d'une fac visage qui se tait?

Il pense que le sourire et le bonheur sont la même chose et qu'on se tait seulement quand on est triste : c'est ce que la société lui a enseigné ; et il n'a pas eu la force de s'éloigner du Bien et du Mal : il s'est attaché à ceux-ci comme un enfant à leau sein maternel.