NinaBumo's avatar
NinaBumo

July 9, 2025

63
Le silence

Ce qui entoure doucement le cœur, le réchauffe avec tendresse,
c’est le silence. C’est seulement lorsque je me tiens dans le silence que mon cœur commence à parler… tout doucement, lentement. Tapi dans l’ombre du tumulte émotionnel de la journée, le cœur attend. Toujours. En silence.
J’ai cessé de faire confiance à mes émotions, car rien ne m’a jamais paru aussi inconstant, aussi cruel, parfois. Un instant en colère, puis les larmes, la joie qui surgit, puis l’angoisse, dès le lendemain. Elles bouleversent mon âme sans ménagement, et s’évanouissent ensuite, sans un mot, comme si de rien n’était.
Et pourtant, elles ont une puissance immense. Elles peuvent même devenir une force motrice, capable de nous faire avancer, de tout changer. Mais je ne peux pas faire confiance à une chose aussi instable. Il y a toujours en moi une part qui observe mes émotions comme si elles appartenaient à quelqu’un d’autre.
« J’ai hâte de retrouver mon cœur. » Je guette chaque soir, chaque matin silencieux. Mon cœur, lui, ne change jamais. Il est toujours là. Plein d’un amour paisible. Chaque jour, je retourne vers lui. Je regarde mes émotions en face, et je me demande : Était-ce une joie éphémère ? Ou bien était-ce une joie véritable ? Même les émotions positives qui me poussent en avant, je les aborde avec prudence. Toujours.

Corrections

Le silence

Ce qui entoure doucement le cœur, le réchauffe avec tendresse, c’est le silence.

C’est seulement lorsque je me tiens dans le silence que mon cœur commence à parler… tout doucement, lentement.

"dans le silence" : aucun bruit autour de vous, pas de voiture, etc
"en silence" : formellement, c'est essentiellement vous qui vous taisez.

Tapi dans l’ombre du tumulte émotionnel de la journée, le cœur attend.

Toujours.

En silence.

Le coeur aussi est silencieux ?
Ou bien attend t'il que le silence se fasse afin de pouvoir enfin s'exprimer ?

J’ai cessé de faire confiance à mes émotions, car rien ne m’a jamais paru aussi inconstant, aussi cruel, parfois.

Un instant en colère, puis les larmes, la joie qui surgit, puis l’angoisse, dès le lendemain.

Elles bouleversent mon âme sans ménagement, et s’évanouissent ensuite, sans un mot, comme si de rien n’était.

Et pourtant, elles ont une puissance immense.

Elles peuvent même devenir une force motrice, capable de nous faire avancer, de tout changer.

Mais je ne peux pas faire confiance à une chose aussi instable.

Il y a toujours en moi une part qui observe mes émotions comme si elles appartenaient à quelqu’un d’autre.

« J’ai hâte de retrouver mon cœur.

J'ai toujours beaucoup de mal à vous suivre dans ces textes, je pense que cela tient au lexique : "coeur", "âme", "émotions"
Je vais donc me contenter de faire une lecture syntaxique, et tant pis pour la sémantique :)

» Je guette chaque soir, chaque matin silencieux.

Si c'est vous qui êtes silencieuse : "Je guette chaque soir, chaque matin, silencieuse."
Si c'est votre coeur que vous guettez "Je le guette chaque soir, chaque matin, silencieuse."
Si c'est le matin qui est silencieux : "Je guette chaque soir, chaque matin silencieux."

Mon cœur, lui, ne change jamais.

Il est toujours là.

Plein d’un amour paisible.

Chaque jour, je retourne vers lui.

Je regarde mes émotions en face, et je me demande : Était-ce une joie éphémère ?

Ou bien était-ce une joie véritable ?

selon moi, même les joies éphémères peuvent être véritables... peut-être souhaitez vous dire "durable" ? "Cette joie est t'elle éphémère ou s'inscrit t'elle dans la durée ?" Est-ce une chose volage ou un élément stable sur lequel construire ?".

Même les émotions positives qui me poussent en avant, je les aborde avec prudence.

Votre phrase est correcte, mais avec "vers l'avant" plutôt que "en avant" vous donnez encore plus une idée d'élan, de mouvement vers l'avant.

Toujours.

Feedback

Comme dit, sur ce genre de textes j'ai beaucoup de mal à suivre vos propos. Je pense que cela est dû à mon incompréhension des concepts que vous mettez derrière les mots "émotions", "âme", et "coeur", et la manière dont ils s'agencent.
Si cela vous intéresse vous pourriez essayer de me l'expliquer, ou bien ici, ou bien pourquoi pas dans un autre texte ?
Mais ne vous sentez surtout pas obligé si cela doit rompre le flot de vos rédaction, ou si le sujet ne vous intéresse pas.

NinaBumo's avatar
NinaBumo

July 11, 2025

63

Merci infiniment pour vos commentaires toujours aussi détaillés et vos corrections précieuses.

« dans le silence » et « en silence »⇒ je pense qu’il s’agit probablement des deux sens à la fois...
« Le cœur aussi est silencieux ? »⇒ je ne saurais le dire. Cependant, il est vrai que certaines choses ne se révèlent qu’au sein du silence.
« cœur », « âme », « émotions » ⇒ dans ma perception, le « cœur » est ce qui existe au plus profond de moi, et c’est ce que j’appelle « l’amour ». L’« âme » évoque pour moi une notion plus vaste, comme l’univers, l’ADN, ou encore le lien avec mes ancêtres. Quant aux « émotions », ce sont les sentiments tels que la joie, la tristesse, la colère, la jalousie, et ainsi de suite.
« vers l’avant »⇒ les choix de mots et les nuances sont souvent difficiles à saisir pour un apprenant... Je vous suis très reconnaissante de me les enseigner.

Je suppose que vous savez déjà que je suis quelqu’un d’assez singulier. Pour moi, l’essentiel dans l’apprentissage d’une langue est d’utiliser mes propres mots. C’est pourquoi je me contente de murmurer à voix basse ce que mon cœur veut dire, comme un monologue intérieur. Je suis donc parfois un peu embarrassée lorsqu’on me questionne trop profondément sur le contenu. J’aimerais que les lecteurs de mon journal soient indulgents et bienveillants.

Schwarben's avatar
Schwarben

yesterday

0

En me réveillant ce matin, je me suis rendu compte que je ne saurais pas moi-même poser des définitions précises sur ces trois concepts, et j'allais vous dire de passer à côté de cette demande trop ambitieuse... Mais vous m'avez pris de court. Merci beaucoup de vous être prêtée à l'exercice. Vos "définitions" sont en effet éclairantes !
Je reconnais ma propre intuition dans votre explication du mot "émotion", mais comme je m'y attendais, vous plaquez sur les mots "coeur" et "âme" des contextes très différents de ma propre intuition... Et je trouve vos acceptions tellement intéressantes !
Je tâcherai de garder ces idées en mémoire à la lecture de vos prochains textes.

Si je vous ai brusquée d'une quelconque manière avec mes questions je vous en demande pardon. Ce n'était bien entendu pas mon intention. Mon idée n'est évidemment pas de "juger" le contenu de vos textes, mais bien de vous apporter l'aide la plus adaptée dans votre développement de la langue. Votre niveau de français est tel qu'il y'a rarement quoique ce soit à retoucher à la construction de vos phrases, mais il y a de temps en temps la possibilité de vous faire des propositions dans l'enchaînement de celles-ci ou dans une reformulation possible... Or pour cela il m'est essentiel de comprendre le sens ou l'intention.

Je comprends néanmoins que ces textes sont à la fois pour vous un moyen d'apprentissage, mais aussi un moyen d'expression intime. Je tâcherai donc d'être moins intrusif et de faire preuve de plus de tact à l'avenir.

Le silence

Ce qui entoure doucement le cœur, le réchauffe avec tendresse, c’est le silence.

C’est seulement lorsque je me tiens dans len silence que mon cœur commence à parler… tout doucement, lentement.

Les deux sont corrects, mais « en silence » est plus utilisé en général (notamment dans d’autres contextes)

Tapi dans l’ombre du tumulte émotionnel de la journée, le cœur attend.

Toujours.

En silence.

J’ai cessé de faire confiance à mes émotions, car rien ne m’a jamais paru aussi inconstant, aussi cruel, parfois.

Un instant en colère, puis les larmes, la joie qui surgit, puis l’angoisse, dès le lendemain.

Elles bouleversent mon âme sans ménagement, et s’évanouissent ensuite, sans un mot, comme si de rien n’était.

Et pourtant, elles ont une puissance immense.

Elles peuvent même devenir une force motrice, capable de nous faire avancer, de tout changer.

Mais je ne peux pas faire confiance à une chose aussi instable.

Il y a toujours en moi une part qui observe mes émotions comme si elles appartenaient à quelqu’un d’autre.

« J’ai hâte de retrouver mon cœur.

» Je guette chaque soir, chaque matin silencieux.

Mon cœur, lui, ne change jamais.

Il est toujours là.

Plein d’un amour paisible.

Chaque jour, je retourne vers lui.

Je regarde mes émotions en face, et je me demande : Était-ce une joie éphémère ?

Ou bien était-ce une joie véritable ?

Même les émotions positives qui me poussent en avant, je les aborde avec prudence.

Toujours.

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Très beau texte, très bien écrit. Continuez !

NinaBumo's avatar
NinaBumo

July 10, 2025

63

Merci beaucoup pour vos corrections et pour vos commentaires chaleureux.

« en silence » ⇒ Merci pour votre remarque concernant la nuance.
La sensibilité d’un locuteur natif face à ce genre de détail m’est vraiment précieuse.

Le silence

Ce qui entoure doucement le cœur, le réchauffe avec tendresse, c’est le silence.

C’est seulement lorsque je me tiens dans le silence que mon cœur commence à parler… tout doucement, lentement.

Tapi dans l’ombre du tumulte émotionnel de la journée, le cœur attend.

Toujours.

En silence.

J’ai cessé de faire confiance à mes émotions, car rien ne m’a jamais paru aussi inconstant, aussi cruel, parfois.

Un instant en colère, puis les larmes, la joie qui surgit, puis l’angoisse, dès le lendemain.

Elles bouleversent mon âme sans ménagement, et s’évanouissent ensuite, sans un mot, comme si de rien n’était.

Et pourtant, elles ont une puissance immense.

Elles peuvent même devenir une force motrice, capable de nous faire avancer, de tout changer.

Mais je ne peux pas faire confiance à une chose aussi instable.

Il y a toujours en moi une part qui observe mes émotions comme si elles appartenaient à quelqu’un d’autre.

« J’ai hâte de retrouver mon cœur.

» Je guette chaque soir, chaque matin silencieux.

Mon cœur, lui, ne change jamais.

Il est toujours là.

Plein d’un amour paisible.

Chaque jour, je retourne vers lui.

Je regarde mes émotions en face, et je me demande : Était-ce une joie éphémère ?

Ou bien était-ce une joie véritable ?

Même les émotions positives qui me poussent en avant, je les aborde avec prudence.

Toujours.

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très bien !

NinaBumo's avatar
NinaBumo

July 9, 2025

63

Je vous remercie pour votre correction !

Toujours.


This sentence has been marked as perfect!

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Il y a toujours en moi une part qui observe mes émotions comme si elles appartenaient à quelqu’un d’autre.


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« J’ai hâte de retrouver mon cœur.


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« J’ai hâte de retrouver mon cœur.

J'ai toujours beaucoup de mal à vous suivre dans ces textes, je pense que cela tient au lexique : "coeur", "âme", "émotions" Je vais donc me contenter de faire une lecture syntaxique, et tant pis pour la sémantique :)

» Je guette chaque soir, chaque matin silencieux.


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» Je guette chaque soir, chaque matin silencieux.

Si c'est vous qui êtes silencieuse : "Je guette chaque soir, chaque matin, silencieuse." Si c'est votre coeur que vous guettez "Je le guette chaque soir, chaque matin, silencieuse." Si c'est le matin qui est silencieux : "Je guette chaque soir, chaque matin silencieux."

Mon cœur, lui, ne change jamais.


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Il est toujours là.


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Chaque jour, je retourne vers lui.


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Même les émotions positives qui me poussent en avant, je les aborde avec prudence.


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Même les émotions positives qui me poussent en avant, je les aborde avec prudence.

Votre phrase est correcte, mais avec "vers l'avant" plutôt que "en avant" vous donnez encore plus une idée d'élan, de mouvement vers l'avant.

Toujours.


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Le silence


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Et pourtant, elles ont une puissance immense.


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C’est seulement lorsque je me tiens dans le silence que mon cœur commence à parler… tout doucement, lentement.


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C’est seulement lorsque je me tiens dans len silence que mon cœur commence à parler… tout doucement, lentement.

Les deux sont corrects, mais « en silence » est plus utilisé en général (notamment dans d’autres contextes)

C’est seulement lorsque je me tiens dans le silence que mon cœur commence à parler… tout doucement, lentement.

"dans le silence" : aucun bruit autour de vous, pas de voiture, etc "en silence" : formellement, c'est essentiellement vous qui vous taisez.

Tapi dans l’ombre du tumulte émotionnel de la journée, le cœur attend.


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En silence.


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En silence.

Le coeur aussi est silencieux ? Ou bien attend t'il que le silence se fasse afin de pouvoir enfin s'exprimer ?

J’ai cessé de faire confiance à mes émotions, car rien ne m’a jamais paru aussi inconstant, aussi cruel, parfois.


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Un instant en colère, puis les larmes, la joie qui surgit, puis l’angoisse, dès le lendemain.


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Mais je ne peux pas faire confiance à une chose aussi instable.


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Je regarde mes émotions en face, et je me demande : Était-ce une joie éphémère ?


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Ou bien était-ce une joie véritable ?


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selon moi, même les joies éphémères peuvent être véritables... peut-être souhaitez vous dire "durable" ? "Cette joie est t'elle éphémère ou s'inscrit t'elle dans la durée ?" Est-ce une chose volage ou un élément stable sur lequel construire ?".

C’est seulement lorsque je me tiens dans le silence que mon cœur commence à… tout doucement, lentement.


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