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NinaBumo

Aug. 1, 2025

86
La résilience

Les pissenlits, les trèfles, les plantains… Ces plantes deviennent plus fortes à mesure qu’on les piétine. Sous la pression des pas, elles adoptent une forme en rosette, plaquant leurs feuilles contre le sol pour mieux répartir les chocs. Leur racine pivotante, profondément ancrée dans la terre, leur permet de renaître, même si leurs parties visibles sont abîmées. Piétinées encore et encore, elles se relèvent toujours, sans la moindre hésitation.
Mais les êtres humains, eux, finissent parfois par se dire qu’ils ne veulent plus jamais être blessés. Une seule chute, un seul échec, peut laisser une cicatrice indélébile. Il y en a même qui rejettent la faute sur les autres.
Les plantes, elles, ne se demandent jamais : « Et si on me piétinait encore ? » Elles ne s’apitoient pas sur leur sort. Elles poussent, simplement, silencieusement. Et lorsque le moment est venu, elles offrent leurs fleurs, pleinement écloses. La croissance continue, tranquille, est d’une beauté saisissante. Moi, je ne souhaite rien d’autre que de choisir cette beauté-là. Et vous ? Aimez-vous observer votre propre croissance, et en prendre soin avec tendresse ?

Corrections

La résilience

Les pissenlits, les trèfles, les plantains… Ces plantes deviennent plus fortes à mesure qu’on les piétine.

Sous la pression des pas, elles adoptprennent une forme en rosette, plaquant ; leurs feuilles se retrouvent plaquées contre le sol pour mieux répartir les ondes de chocs.

La phrase est assez étrange dans la mesure où on pourrait croire que ce sont les plantes qui le font exprès (comme certains animaux qui eux, adoptent effectivement certaines positions sciemment pour répartir les ondes de choc ou la pression)

Leurs racines pivotantes, profondément ancrées dans la terre, leur permet de renaître, même si leurs parties visibles sont abîmées.

Une plante possède toujours plusieurs racines

Mais les êtres humains, eux, finissent parfois par se dire qu’ils ne veulent plus jamais être blessés.

Une seule chute, un seul échec, peut laisser une cicatrice indélébile.

Il y en a même qui rejettent la faute sur les autres.

Les plantes, elles, ne se demandent jamais : « Et si on me piétinait encore ?

» Elles ne s’apitoient pas sur leur sort.

Elles poussent, simplement, silencieusement.

Et lorsque le moment est venu, elles offrent leurs fleurs, pleinement écloses.

Moi, je ne souhaite rien d’autre que de choisir cette beauté-là.

Et vous ?

Aimez-vous observer votre propre croissance, et en prendre soin avec tendresse ?

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Elles vivent dans un monde idéal, vos fleurs ! Pas de sécheresse, pas de désertification, pas d'incendies, pas de bétonisation ou de produit chimique, même pas de chèvre ou de cheval affamé(e) pour les dévorer :-D
Bon, peut-être que les chevaux ou les incendies sont de leur faute... La question étant, qu'est-ce que les pauvres pissenlits ont bien pu faire dans une vie antérieure pour mériter ce sort ? Parce que les pissenlits, on ne peut pas vraiment dire que ce soient les créatures les plus pénibles de l'univers... Niveau karma, ils devraient bien s'en sortir !

NinaBumo's avatar
NinaBumo

Aug. 2, 2025

86

Je tiens à vous redire combien vos remarques, même lorsque vous ressentez une certaine gêne, sont pour moi d’une valeur inestimable.

« plaquant... pour répartir » ⇒ Je vous remercie sincèrement pour votre remarque, qui m’a permis de mieux comprendre. Je me suis rendue compte qu’il aurait été préférable d’utiliser ici une tournure passive plutôt qu’un participe présent. Merci beaucoup.
« possède toujours plusieurs racines » ⇒ Je souhaitais mettre en valeur la présence d’une « racine pivotante » forte, s’enfonçant droit dans le sol. Cela dit, je comprends à présent que, pour un locuteur natif, il est plus naturel de considérer qu’une plante « possède toujours plusieurs racines », même dans ce cas.

Je pense qu’il y a eu un malentendu. Mon texte ne décrivait pas un monde idéal, mais plutôt la capacité de certaines plantes à survivre malgré des conditions très dures. Leur résilience est bien réelle, même face à la sécheresse ou aux incendies. Par exemple : Leur racine pivotante s’enfonce profondément dans le sol, ce qui leur permet d’absorber l’humidité en profondeur, même quand la surface est sèche. Leurs feuilles en rosette, plaquées contre le sol, retiennent l’humidité et limitent l’évaporation. Lorsque tout semble mort en surface, elles entrent parfois en dormance pour mieux renaître après la pluie. Même après un incendie, certaines survivent grâce à leurs organes souterrains intacts, ou à des graines à enveloppe dure, capables de germer dans un sol dégagé de concurrence. Ce ne sont pas des miracles, mais des stratégies d’adaptation subtiles et puissantes.
Peut-être que le karma des pissenlits vient du fait qu’ils aspirent profondément à la croissance de leur âme. La réincarnation est un voyage d’apprentissage. En surmontant les difficultés, l’âme continue de grandir. Je peux un peu comprendre ce sentiment, car moi aussi, il m’arrive d’accueillir les épreuves avec joie. Parfois, même la souffrance peut devenir une forme de plaisir.

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Les pissenlits, les trèfles, les plantains… Ces plantes deviennent plus fortes à mesure qu’on les piétine.


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Sous la pression des pas, elles adoptent une forme en rosette, plaquant leurs feuilles contre le sol pour mieux répartir les chocs.


Sous la pression des pas, elles adoptprennent une forme en rosette, plaquant ; leurs feuilles se retrouvent plaquées contre le sol pour mieux répartir les ondes de chocs.

La phrase est assez étrange dans la mesure où on pourrait croire que ce sont les plantes qui le font exprès (comme certains animaux qui eux, adoptent effectivement certaines positions sciemment pour répartir les ondes de choc ou la pression)

Leur racine pivotante, profondément ancrée dans la terre, leur permet de renaître, même si leurs parties visibles sont abîmées.


Leurs racines pivotantes, profondément ancrées dans la terre, leur permet de renaître, même si leurs parties visibles sont abîmées.

Une plante possède toujours plusieurs racines

Piétinées encore et encore, elles se relèvent toujours, sans la moindre hésitation.


Mais les êtres humains, eux, finissent parfois par se dire qu’ils ne veulent plus jamais être blessés.


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Une seule chute, un seul échec, peut laisser une cicatrice indélébile.


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Il y en a même qui rejettent la faute sur les autres.


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Les plantes, elles, ne se demandent jamais : « Et si on me piétinait encore ?


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» Elles ne s’apitoient pas sur leur sort.


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Elles poussent, simplement, silencieusement.


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Et lorsque le moment est venu, elles offrent leurs fleurs, pleinement écloses.


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La croissance continue, tranquille, est d’une beauté saisissante.


Moi, je ne souhaite rien d’autre que de choisir cette beauté-là.


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Et vous ?


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Aimez-vous observer votre propre croissance, et en prendre soin avec tendresse ?


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