Oct. 22, 2021
Je ne pense pas représenter une excellence, mais il y a quand même des sujets dont je pense avoir assez d'expertise et dont je peux me considérer une autorité. Pourtant il y a une question qui me trouble un petit peu à propos de ça : est-ce que l'excellence existe ?
Il me semble que, dans notre société, on ne peut qu'être médiocres ( tant au sens originel latin de « moyen », quant au sens moderne plus négatif ), parce que l'excellence est inatteignable. On doit aussi constater qu'on est plus de 7 milliards au monde, donc il est statistiquement impossible d'être le meilleur des meilleurs. D'un autre côté le genre de société capitaliste sous lequel on vit nous pousse à entrer en compétition les uns contre les autres, à la recherche de cette excellence complétement hors de notre portée.
Il y a, pourtant, des exemples d'excellence, des génies de leur art : des physiciens, inventeurs, écrivains, poètes et grands hommes et femmes qu'on étudie souvent sur les bancs de l'école et qu'on présente comme modèles d'excellence dans leur respectif champ d'expertise. Mais alors, si l'excellence n'est exemplifiée que par ces personnes géniales et hors du commun, on comprend bien qu'on ne pourra jamais ambitionner à l'excellence dans aucun champ. On est obligé d'être médiocres.
Je voudrais explorer aussi une autre côté de cette question. Personnellement on a très souvent l'impression d'avoir des talents et des choses dont on est experts – c'est ce que moi même j'ai affirmé tout au début, d'ailleurs – mais il semble qu'il y a une discrépance entre la perception de soi et la perception de nos compétences aux yeux d'autrui. Si pour la société ( j'utilise exprès un mot collectif, parce que les personnes en tant qu'individus peuvent avoir des opinions différentes, mais ce sont vraiment les gens dans leur collectivité qui m'intéressent dans ce cas ) on ne peut qu'être médiocres, ça va sans dire qu'on se sentira injustement sous-estimés, parce que même s'il y a d'autres personnes qui savent faire mieux, nos compétences ne perdent pas de valeur. Quant à ceux qui peuvent être considérés les meilleurs, ils ont des problèmes aussi, car ils ne peuvent pas être comparés aux grands génies, symboles de l'excellence, donc eux aussi ils ne pourront qu'être médiocres. Cela a comme conséquence une tendance très commune et répandue à se sous-estimer, en adaptant notre estime de soi à la fausse estime que la société a de nous.
Et finalement n'importe ce que je fais, combien d'années j'étudie, combien de temps je sacrifie à m'améliorer : s'il y aura des fautes dans ce texte, si je ferai des erreurs dans ma vie, si j'essayerai de toutes mes forces d'accomplir une tâche mais que j'échouerai ; c'est que je ne peux qu'être médiocre.
La médiocrité
Je ne pense pas représenter une excellence, mais il y a quand même des sujets dontà propos desquels je pense avoir assez d'expertise et dont je peuxje me considérer comme une autorité.
Pourtant il y a une question qui me trouble un petit peu à propos de ça : est-ce que l'excellence existe ?
Il me semble que, dans notre société, on ne peut qu'être médiocres ( tant au sens originel latin de « moyen », quant 'au sens moderne plus négatif ), parce que l'excellence est inatteignable.
On doit aussi constater qu'on est plus de 7 milliards audans le monde, donc il est statistiquement impossible d'être le meilleur des meilleurs.
D'un autre côté le genre de société capitaliste sous lequel on vit nous pousse à entrer en compétition les uns contre les autres, à la recherche de cette excellence complétement hors de notre portée.
Il y a, pourtant, des exemples d'excellence, des génies de leur art : des physiciens, inventeurs, écrivains, poètes et grands hommes et femmes qu'on étudie souvent sur les bancs de l'école et qu'on présente comme modèles d'excellence dans leur respectif champ d'expertise respectif.
Mais alors, si l'excellence n'est exemplifiée que par ces personnes géniales et hors du commun, on comprend bien qu'on ne pourra jamais ambitionnerprétendre à l'excellence dans aucun champdomaine.
On dit « domaine d'expertise » (avec « d'expertise », le sens est clair) mais si vous voulez un mot seul, le mieux est d'utiliser « domaine »
On est obligé d'être médiocres.
Je voudrais explorer aussi une autre côtéaspect de cette question.
PersonnIndividuellement, on a très souvent l'impression d'avoir des talents et des choses dont on est experts – c'est ce que j'ai moi -même j'ai affirmé tout au début, d'ailleurs – mais il semble qu'il y ait une discrépance entre la perception (qu'on a) de soi et la perception de nos compétences aux yeux d'par autrui.
« personnellement » est très souvent utilisé pour introduire une opinion personnelle; « à titre personnel » ou « à titre individuel » sont plus utilisés dans le cas qui est le vôtre
Si pour la société ( j'utilise exprès un mot collectif, parce que les personnHommes en tant qu'individus peuvent avoir des opinions différentes, mais ce sont vraiment les gens dans leurHommes en tant que collectivité qui m'intéressent dans ce cas ) on ne peut qu'être médiocres, çet cela va sans dire qu'on se sentira injustement sous-estimés, parce que même s'il y a d'autres personnes qui savent faire mieux, nos compétences ne perdent pas de valeur.
« les personnes en tant qu'individus » est redondant, quand on parle de personnes cela induit une conceptualisation en tant qu'individu (ce n'est qu'une subtilité néanmoins)
Vous pouvez accorder « on » au singulier comme au pluriel, mais il faut être cohérent dans un même texte; comme vous avez accordé « obligé » au singulier tantôt, mieux vaut donc continuer comme ça
Quant à ceux qui peuvent être considérés comme les meilleurs, ils ont des problèmes aussi, car ils ne peuvent pas être comparés aux grands génies, symboles de l'excellence, donc eux aussi, ils ne pourront qu'être médiocres.
Cela a commepour conséquence une tendance très commune et répandue à se sous-estimer, en adaptant notre estime de soi à la fausse estime que la société a de nous.
Alternative : « en calquant notre estime de soi sur la fausse estime que la société a de nous »
Et finalement n'peu importe ce que je fais, combien d'années j'étudie, combien de temps je sacrifie àpour m'améliorer : s'il y aura des fautes dans ce texte, si je ferais des erreurs dans ma vie, si j'essayerai de toutes mes forces d'accomplir une tâche mais que j'échouerai ; c'est que je ne peux qu'être médiocre.
Une subordonnée introduite par « si » ne peut jamais être suivie du futur, en français (en revanche il peut y avoir un futur dans la principale)
Feedback
Je suis assez d'accord avec vous. On vit dans un monde tellement complexe qu'on ne peut être spécialiste que d'un domaine, et encore, si on a une intelligence bien supérieure à la moyenne. Cela dit, l'intelligence dépend elle-même d'un point de comparaison. Comparés à Einstein, nous sommes certainement des imbéciles, mais comparés au candidat de télé-réalité moyen, nous faisons sans doute figure de génies ! In fine, plutôt que de viser l'excellence, l'essentiel est peut-être d'atteindre les compétences adaptées aux objectifs que nous voulons atteindre.
Pas d'inquiétude pour votre texte, il est quasi parfait, mes corrections concernent essentiellement des subtilités de style, lesquelles seraient parfaitement discutables !
La médiocrité This sentence has been marked as perfect! |
Je ne pense pas représenter une excellence, mais il y a quand même des sujets dont je pense avoir assez d'expertise et dont je peux me considérer une autorité. Je ne pense pas représenter une excellence, mais il y a quand même des sujets |
Pourtant il y a une question qui me trouble un petit peu à propos de ça : est-ce que l'excellence existe ? This sentence has been marked as perfect! |
Il me semble que, dans notre société, on ne peut qu'être médiocres ( tant au sens originel latin de « moyen », quant au sens moderne plus négatif ), parce que l'excellence est inatteignable. Il me semble que, dans notre société, on ne peut qu'être médiocres ( |
On doit aussi constater qu'on est plus de 7 milliards au monde, donc il est statistiquement impossible d'être le meilleur des meilleurs. On doit aussi constater qu'on est plus de 7 milliards |
D'un autre côté le genre de société capitaliste sous lequel on vit nous pousse à entrer en compétition les uns contre les autres, à la recherche de cette excellence complétement hors de notre portée. This sentence has been marked as perfect! |
Il y a, pourtant, des exemples d'excellence, des génies de leur art : des physiciens, inventeurs, écrivains, poètes et grands hommes et femmes qu'on étudie souvent sur les bancs de l'école et qu'on présente comme modèles d'excellence dans leur respectif champ d'expertise. Il y a, pourtant, des exemples d'excellence, des génies de leur art : des physiciens, inventeurs, écrivains, poètes et grands hommes et femmes qu'on étudie souvent sur les bancs de l'école et qu'on présente comme modèles d'excellence dans leur |
Mais alors, si l'excellence n'est exemplifiée que par ces personnes géniales et hors du commun, on comprend bien qu'on ne pourra jamais ambitionner à l'excellence dans aucun champ. Mais alors, si l'excellence n'est exemplifiée que par ces personnes géniales et hors du commun, on comprend bien qu'on ne pourra jamais On dit « domaine d'expertise » (avec « d'expertise », le sens est clair) mais si vous voulez un mot seul, le mieux est d'utiliser « domaine » |
On est obligé d'être médiocres. This sentence has been marked as perfect! |
Je voudrais explorer aussi une autre côté de cette question. Je voudrais explorer aussi un |
Personnellement on a très souvent l'impression d'avoir des talents et des choses dont on est experts – c'est ce que moi même j'ai affirmé tout au début, d'ailleurs – mais il semble qu'il y a une discrépance entre la perception de soi et la perception de nos compétences aux yeux d'autrui.
« personnellement » est très souvent utilisé pour introduire une opinion personnelle; « à titre personnel » ou « à titre individuel » sont plus utilisés dans le cas qui est le vôtre |
Si pour la société ( j'utilise exprès un mot collectif, parce que les personnes en tant qu'individus peuvent avoir des opinions différentes, mais ce sont vraiment les gens dans leur collectivité qui m'intéressent dans ce cas ) on ne peut qu'être médiocres, ça va sans dire qu'on se sentira injustement sous-estimés, parce que même s'il y a d'autres personnes qui savent faire mieux, nos compétences ne perdent pas de valeur. Si pour la société ( « les personnes en tant qu'individus » est redondant, quand on parle de personnes cela induit une conceptualisation en tant qu'individu (ce n'est qu'une subtilité néanmoins) Vous pouvez accorder « on » au singulier comme au pluriel, mais il faut être cohérent dans un même texte; comme vous avez accordé « obligé » au singulier tantôt, mieux vaut donc continuer comme ça |
Quant à ceux qui peuvent être considérés les meilleurs, ils ont des problèmes aussi, car ils ne peuvent pas être comparés aux grands génies, symboles de l'excellence, donc eux aussi ils ne pourront qu'être médiocres. Quant à ceux qui peuvent être considérés comme les meilleurs, ils ont des problèmes aussi, car ils ne peuvent pas être comparés aux grands génies, symboles d |
Cela a comme conséquence une tendance très commune et répandue à se sous-estimer, en adaptant notre estime de soi à la fausse estime que la société a de nous. Cela a Alternative : « en calquant notre estime de soi sur la fausse estime que la société a de nous » |
Et finalement n'importe ce que je fais, combien d'années j'étudie, combien de temps je sacrifie à m'améliorer : s'il y aura des fautes dans ce texte, si je ferai des erreurs dans ma vie, si j'essayerai de toutes mes forces d'accomplir une tâche mais que j'échouerai ; c'est que je ne peux qu'être médiocre. Et finalement Une subordonnée introduite par « si » ne peut jamais être suivie du futur, en français (en revanche il peut y avoir un futur dans la principale) |
You need LangCorrect Premium to access this feature.
Go Premium