atomcdismantling's avatar
atomcdismantling

Aug. 8, 2020

0
LA CONTEMPLATION SUR IVAR LE DÉSOSSÉ

Après avoir vaincu une importante ville saxonne, la Grande Armée païenne retourne à son campement afin de se reposer. Parmi les guerriers farouches qui marchent avec gloire, un homme est porté sur un bouclier. Ce n’est ni un Viking blessé dans la bataille, ni un ennemi capturé que les Vikings s’apprêtent à ridiculiser. C’est Ivar le Désossé, un grand chef danois qui est en train de graver son nom dans l’histoire des Îles Britanniques. Avance rapide de nombreux siècles plus tard, les empreintes du fils aîné du semi-légendaire Ragnar Lothbrok s’avèrent éternelles. Il est non seulement rattaché au royaume de Dublin, mais aussi à la mort atroce du roi Ælle de Northumbrie et du roi Edmond le Martyr. Bien que l’existence d’Ivar soit indiscutable, un épais mystère entoure une partie de son identité. Encore aujourd’hui, les historiens ne peuvent pas encore poser un point final au débat sur la vérité derrière son épithète intrigante. Plusieurs œuvres littéraires qualifient Ivar de « sans aucun os ». Cependant, beaucoup sont d’accord que cette description est à prendre avec des pincettes car elle renvoie vraisemblablement à la maladie des os de verre. Il y a également ceux qui croient que son surnom nous renseigne sur son impuissance. De plus, certains prétendent que « désossé » découle tout simplement de son agilité sur le champ de bataille, qui ressemble aux mouvements d’un serpent. En d’autres termes, il a toujours été en bonne santé. Du point de vue linguistique, une erreur de traduction semble possible au départ, mais son surnom original en vieux norrois écarte cette possibilité. Quoi qu’il en soit, personne ne nie que c’est un grand guerrier dont la notoriété inspire de la peur, même après son temps sur terre. Selon une histoire, il a juré que tant que ses restes gardaient les côtes de l’Angleterre, nul n’arriverait à les envahir. Conscient de quel genre d’homme Ivar était, Guillaume le Conquérant a tenté de trouver sa dépouille, et il l’a brûlée.

Quoique le palmarès des belles réussites d’Ivar soit à peine couvert, je m’intéresse plus à explorer trois choses que les gens d’aujourd’hui peuvent ou non aisément comprendre. Premièrement, il s’agit de la culture d’attribuer des surnoms. Les épithètes à l’instar du Chauve, de l’Empaleur, et de la hache sanglante pimentent nos livres d’histoire. Encore au siècle dernier, nous connaissions le Renard du Désert. Malheureusement, j’ai l’impression que cette culture ne nous tape plus dans l’œil. C’est plutôt un minuscule détail, mais ces surnoms m’interpellent en quelque sorte. Dans le cas d’Ivar, les spéculations autour de l’épithète « désossé » sont tellement intéressantes, au point qu’elles continuent de faire débat parmi le milieu historique et occultent souvent ses accomplissements remarquables. Peut-être nous devrions raviver cette culture pour que les personnages déjantés de notre ère comme Donald Trump et Kim Jong-un puissent en avoir un ? Deuxièmement, je me penche sur la notion de fraternité. Après la vengeance envers roi Ælle sous la forme de l’aigle de sang, à ma surprise les fils de Ragnar Lothbrok se sont séparés. Par exemple, Ivar est lui-même parti pour régir en Irlande. Lorsque Alfred le Grand a commencé à refouler les Vikings en 878, le seul Ragnarsson qui se trouvait dans les environs n’était qu’Ubba. Les autres avaient déjà été morts en tâchant de réaliser leurs propres rêves dans des lieux lointains. Est-ce que cela veut dire que ces frères n’étaient pas loyaux l’un envers les autres ? Par rapport aux standards d’aujourd’hui, peut-être oui, mais pas forcément. Il est possible qu’on n’ait pas perçu la fraternité comme une chose contraignante. En tout cas, il est également fascinant de songer à ce qui se serait passé si tous les Ragnarsson avaient collaboré pour subjuguer toute l’Angleterre. Une possibilité : la France aurait aujourd’hui un voisin nordique, si elle n’avait pas été nordique elle-même. En dernier lieu, je rumine sur la question « À quel point la partialité a-t-elle déformé la réalité ? » Ivar fait un bon exemple car les Saxons terrorisés le regardaient comme le diable, mais les hommes du nord le révéraient comme un dieu. Nous sommes certains que l’amour et la haine des deux côtés ont ajouté une touche de fantaisie dans cette histoire. Nous nous appuyons sur les chroniques anglaises et les sagas nordiques pour tâtonner les vérités perdues dans les brumes du temps. Si nous disposions de la machine à remonter le temps, serions-nous prêts à désapprendre l’Histoire ? Sonnerait-elle le glas de la réputation d’Alfred en tant qu’un roi parfait ? Ou confirmerait-elle que les Vikings étaient des sauvages impardonnables qui méritaient d’être relégués aux oubliettes ?

Corrections

LA CONTEMPLATRÉFLEXIONS SUR IVAR LE DÉSOSSÉ

"contemplation" est peut-être un peu fort, ici

Après avoir vaincupris une importante ville saxonne, la Grande Armée païenne retourne à son campement afin de se reposer.

On vainc une armée, mais on prend une ville

Parmi les guerriers farouches qui marchent avec gloirà la démarche glorieuse, un homme est porté sur un bouclier.

Ce n’est ni un Viking blessé dans la bataille, ni un ennemi capturé que les Vikings s’apprêtent à ridiculiser.

C’est Ivar le Désossé, un grand chef danois qui est en train de graver son nom dans l’histoire des Îles Britanniques.

Avance rapide de nombreux siècles plus tard, les empreintes. Le souvenir du fils aîné du semi-légendaire Ragnar Lothbrok s’avèrent éternel impérissables.

«Impérissable» est d'usage avec «souvenir».

Il est non seulement rattaché au royaume de Dublin, mais aussi à la mort atroce du roi Ælle de Northumbrie et du roi Edmond le Martyr.

Bien que l’existence d’Ivar soit indiscutable, un épais mystère entoure une partie de son identité.

Encore aujourd’hui, les historiens ne peuvent pas encore poser un point final au débattrancher le débat qui fait rage sur la vérréalité derrière son l'homme ayant porté cette épithète intrigante.

Plusieurs œuvres littéraires qualifient Ivar de « sans aucun os ».

Cependant, beaucoup sont d’accord que cette description est à prendre avec des pincettes car elle renvoie vraisemblablement à la maladie des os de verre.

Il y a également ceux qui croient que son surnom nous renseigne sur son impuissance.

De plus, certains prétendent que « désossé » découle tout simplement de son agilité sur le champ de bataille, qui ressembleaurait fait songer aux mouvements d’un serpent.

En d’autres termes, il a toujours été en bonne santé.

Du point de vue linguistique, une erreur de traduction semble possible au départ, mais son surnom original en vieux norrois écarte cette possibilité.

Quoi qu’il en soit, personne ne nie que c’es'il fût un grand guerrier dont la notoriété inspire dea la peur, même après son temps sur tera vie terrestre.

«nier que» demande le subjonctif, ici vous avez un bel imparfait du subjonctif, volontairement très formel =)

Selon une histoire, Une anecdote raconte qu'il a juré que tant que ses restes garderaient les côtes de l’Angleterre, nul n’arriverait à les envahir.

Ici, futur à partir d'un point de vue passé, donc conditionnel

Conscient de quel genre d’homme Ivar était, Guillaume le Conquérant a tenté de trouvercherché sa dépouille, et il l’a brûlée.

QuoiqueBien qu'on ait à peine commencé à détailler le palmarès des belles réussexploites d'Ivar soit à peine couvert, je m’intéresse plus particulièrement à explorer trois choses que les gens d’aujourd’hui peuvent ou nnos contemporains pourront aisément comprendre (ou pas).

Premièrement, il s’agit de la culture d’consistant à attribuer des surnoms.

Les épithètes à l’instar du Chauve, de l’Empaleur, et de la hache sanglante pimentent nos livres d’hHistoire.

Quand il s'agit de «la grande Histoire», on peut mettre une majuscule.

Encore au siècle dernier, nous connaissions le Renard du Désert.

Malheureusement, j’ai l’impression que cette culture ne nous tape plus dans l’œillaisse plutôt de marbre.

«Ne nous tape plus dans l’œil» aurait voulu dire «n'est plus remarquable», or je pense que l'idée que vous tentez d'exprimer est plutôt «ne nous séduit plus». J'ai donc choisi l'expression appropriée.

C’est plutôtcertes un minuscule détail, mais ces surnoms m’interpellent en quelque sorte.

Dans le cas d’Ivar, les spéculations autour de l’épithète « désossé » sont tellement intéressantes, au point qu’elles continuent de faire débat parmi le milieudans les cercles historiques et occultent souventde souvent occulter ses accomplissements remarquables.

Peut-être nous devrions-nous raviver cette culture pour que les personnages déjantés de notre ère comme Donald Trump et Kim Jong-un puissent en avoir un surnom ?

Des mots comme «peut-être» ou «sans doute» induisent une inversion sujet-verbe, même dans une phrase affirmative.

Deuxièmement, je me penche sur la notion de fraternité.

Après la vengeance enverscontre le roi Ælle sous la forme de l’aigle de sang, à ma surprise, les fils de Ragnar Lothbrok se sont séparés.

Par exemple, Ivar est lui-même parti pour réginer en Irlande.

Un roi règne. au sens général. «Régir», c'est avoir une autorité ou une influence plus concrète, même hors du domaine monarchique. Par exemple, on peut dire que les lois physiques RÉGISSENT l'univers.

Lorsque Alfred le Grand a commencé à refouler les Vikings en 878, le seul Ragnarsson qui se trouvait dans les environs n’était qu’Ubba.

Vous précisez déjà «le seul» donc vous n'avez pas besoin de la structure «ne... que», c'est redondant.

Les autres avétaient déjà été morts en tâchant de réaliser leurs propres rêves dans des lieuxcontrées lointaines.

Est-ce que cela veut dire que ces frères n’étaient pas loyaux les uns envers les autres ?

Par rapport aux standards d’aujourd’hui, peut-être oui, mais par rapport à ceux d'hier, pas forcément.

Il est possible qu’on n’ait pas perçu la fraternité comme une chose contraignantesource d'obligations.

En tout cas, il est également fascinant de songer à ce qui sce serait passé si tous les Ragnarsson avaient collaboré pour subjuguer toute l’Angleterre.

Une possibilité : la France aurait aujourd’hui un voisin nordique, si elle n’avait paset peut-être aurait-elle été nordique elle-même.

En dernier lieu, je rumine sur la question « À quel point la partialité a-t-elle déformé la réalité ?

» Ivar faitconstitue un bon exemple car les Saxons terrorisés le regardaient comme le dDiable, mais les hommes du nNord le révéraient comme un dieu.

Ici, «Nord» a une connotation culturelle et civilisationnelle, vous pouvez donc l'écrire avec une majuscule.

Nous sommes certains que l’amour et la haine des deux côtés ont ajouté une touche de fantaisimythe dans cette histoire.

«Une touche de fantaisie» serait interprété ici comme «une touche de légèreté», ce qui cadre assez mal avec Ivar le Désossé !

Nous nous appuyons sur les chroniques anglaises et les sagas nordiques pour tâtonnerenter de toucher du doigt les vérités perdues dans les brumes du temps.

Si nous disposions de la machine à remonter le temps, serions-nous prêts à désapprendre l’Histoire ?

Sonnerait-elle le glas de la réputation d’Alfred en tant qu’uncomme roi parfait ?

Ou confirmerait-elle que les Vikings étaient des sauvages impardonnables qui méritaientauraient mérité d’être relégués aux oubliettes ?

Feedback

La séparation des fils de Lothbrok me fait penser aux guerres de succession qui ont émaillé le haut Moyen-Âge, par exemple entre les fils de Charlemagne, ce qui donnera le traité de Verdun (je ne sais pas si les fils de Lothbrok sont allés jusqu'à se battre, cependant). La coutume germanique (il me semble que les Vikings avaient la même) prévoit le partage de l'héritage entre tous les enfants, pas uniquement la propriété exclusive du fils aîné. Dans ces conditions, difficile d'être fraternel... Dans le cas des Vikings, peut-être ne percevaient-ils pas leurs conquêtes comme des Saxons ou des Francs, et peut-être que les intérêts très pragmatiques du moment ainsi que les envies d'aventure jouaient également un grand rôle dans leur prise de décision...

Texte fort bien écrit et très sympathique en tous cas, et informatif (comme toujours). N'hésitez pas si vous avez une question !

atomcdismantling's avatar
atomcdismantling

Aug. 10, 2020

0

Oui, vous avez raison. Merci beaucoup pour la correction.
Mes questions :
1. Ou confirmerait-elle que les Vikings étaient des sauvages impardonnables qui auraient mérité d’être relégués aux oubliettes ? Pourquoi auraient mérité ?
2. Qu'est-ce que 'tâtonner' veut dire exactement ? Et je crois qu'il y a un verbe similaire, tâter. Et vous venez me donner 'tenter de toucher du doigt'. Est-ce qu'il y a de grandes différences entres ces trois ?
3. Quelles sont les façons différentes pour construire 'While..., ....' comme par exemple 'While we know about Ivar, we are not sure about...' ? Est-ce qu'il y a d'autres façons que bien que/quoique ?
4. Dans la vie quotidienne, si les Français n'utilisent pas l'imparfait du subjonctif, qu'utilisent-ils ?

Monsieur_Elephant's avatar
Monsieur_Elephant

Aug. 10, 2020

130

1. Vous remontez le temps, vous constatez la réalité des Vikings et vous vous dites qu'ils «auraient mérité» la damnatio memoriae. Le conditionnel passé est le temps par excellence du regret, de ce qui aurait dû se passer.

2. venez *de me donner *entre ces trois-là. «Tâter» est un cognat de "taste" qui signifie «toucher, manier avec la main», voire «essayer» parfois. «Tâtonner» c'est «tâter», souvent au hasard, sans voir ce qu'on fait, pour essayer de trouver quelque chose; métaphoriquement, c'est donc faire des essais un peu au hasard. À la rigueur, on peut tâtonner POUR TROUVER la vérité, mais pas tâtonner la vérité elle-même, enfin, je ne trouve pas la formulation très heureuse. «Toucher du doigt», c'est en fait effleurer, approcher, mais sans arriver à saisir; c'est donc avoir un aperçu de la vérité.

3. *différentes façons *de construire. Oui, des constructions avec «si» ou «bien que» sont possibles. «Bien que nous en sachions beaucoup sur Ivar [...], on n'est toujours pas sûrs que», «si nous en savons ajd beaucoup sur Ivar [...] on n'est toujours pas sûrs...». Ce si n'exprime évidemment pas une hypothèse, mais une opposition, comme le «bien que».

4. Un passé composé au subjonctif. «Personne ne nie qu'il ait été un grand guerrier».

LA CONTEMPLATION SUR IVAR LE DÉSOSSÉ


LA CONTEMPLATRÉFLEXIONS SUR IVAR LE DÉSOSSÉ

"contemplation" est peut-être un peu fort, ici

Après avoir vaincu une importante ville saxonne, la Grande Armée païenne retourne à son campement afin de se reposer.


Après avoir vaincupris une importante ville saxonne, la Grande Armée païenne retourne à son campement afin de se reposer.

On vainc une armée, mais on prend une ville

Parmi les guerriers farouches qui marchent avec gloire, un homme est porté sur un bouclier.


Parmi les guerriers farouches qui marchent avec gloirà la démarche glorieuse, un homme est porté sur un bouclier.

Ce n’est ni un Viking blessé dans la bataille, ni un ennemi capturé que les Vikings s’apprêtent à ridiculiser.


This sentence has been marked as perfect!

C’est Ivar le Désossé, un grand chef danois qui est en train de graver son nom dans l’histoire des Îles Britanniques.


This sentence has been marked as perfect!

Avance rapide de nombreux siècles plus tard, les empreintes du fils aîné du semi-légendaire Ragnar Lothbrok s’avèrent éternelles.


Avance rapide de nombreux siècles plus tard, les empreintes. Le souvenir du fils aîné du semi-légendaire Ragnar Lothbrok s’avèrent éternel impérissables.

«Impérissable» est d'usage avec «souvenir».

Il est non seulement rattaché au royaume de Dublin, mais aussi à la mort atroce du roi Ælle de Northumbrie et du roi Edmond le Martyr.


This sentence has been marked as perfect!

Bien que l’existence d’Ivar soit indiscutable, un épais mystère entoure une partie de son identité.


This sentence has been marked as perfect!

Encore aujourd’hui, les historiens ne peuvent pas encore poser un point final au débat sur la vérité derrière son épithète intrigante.


Encore aujourd’hui, les historiens ne peuvent pas encore poser un point final au débattrancher le débat qui fait rage sur la vérréalité derrière son l'homme ayant porté cette épithète intrigante.

Plusieurs œuvres littéraires qualifient Ivar de « sans aucun os ».


This sentence has been marked as perfect!

Cependant, beaucoup sont d’accord que cette description est à prendre avec des pincettes car elle renvoie vraisemblablement à la maladie des os de verre.


This sentence has been marked as perfect!

Il y a également ceux qui croient que son surnom nous renseigne sur son impuissance.


This sentence has been marked as perfect!

De plus, certains prétendent que « désossé » découle tout simplement de son agilité sur le champ de bataille, qui ressemble aux mouvements d’un serpent.


De plus, certains prétendent que « désossé » découle tout simplement de son agilité sur le champ de bataille, qui ressembleaurait fait songer aux mouvements d’un serpent.

En d’autres termes, il a toujours été en bonne santé.


This sentence has been marked as perfect!

Du point de vue linguistique, une erreur de traduction semble possible au départ, mais son surnom original en vieux norrois écarte cette possibilité.


This sentence has been marked as perfect!

Quoi qu’il en soit, personne ne nie que c’est un grand guerrier dont la notoriété inspire de la peur, même après son temps sur terre.


Quoi qu’il en soit, personne ne nie que c’es'il fût un grand guerrier dont la notoriété inspire dea la peur, même après son temps sur tera vie terrestre.

«nier que» demande le subjonctif, ici vous avez un bel imparfait du subjonctif, volontairement très formel =)

Selon une histoire, il a juré que tant que ses restes gardaient les côtes de l’Angleterre, nul n’arriverait à les envahir.


Selon une histoire, Une anecdote raconte qu'il a juré que tant que ses restes garderaient les côtes de l’Angleterre, nul n’arriverait à les envahir.

Ici, futur à partir d'un point de vue passé, donc conditionnel

Conscient de quel genre d’homme Ivar était, Guillaume le Conquérant a tenté de trouver sa dépouille, et il l’a brûlée.


Conscient de quel genre d’homme Ivar était, Guillaume le Conquérant a tenté de trouvercherché sa dépouille, et il l’a brûlée.

Quoique le palmarès des belles réussites d’Ivar soit à peine couvert, je m’intéresse plus à explorer trois choses que les gens d’aujourd’hui peuvent ou non aisément comprendre.


QuoiqueBien qu'on ait à peine commencé à détailler le palmarès des belles réussexploites d'Ivar soit à peine couvert, je m’intéresse plus particulièrement à explorer trois choses que les gens d’aujourd’hui peuvent ou nnos contemporains pourront aisément comprendre (ou pas).

Premièrement, il s’agit de la culture d’attribuer des surnoms.


Premièrement, il s’agit de la culture d’consistant à attribuer des surnoms.

Les épithètes à l’instar du Chauve, de l’Empaleur, et de la hache sanglante pimentent nos livres d’histoire.


Les épithètes à l’instar du Chauve, de l’Empaleur, et de la hache sanglante pimentent nos livres d’hHistoire.

Quand il s'agit de «la grande Histoire», on peut mettre une majuscule.

Encore au siècle dernier, nous connaissions le Renard du Désert.


This sentence has been marked as perfect!

Malheureusement, j’ai l’impression que cette culture ne nous tape plus dans l’œil.


Malheureusement, j’ai l’impression que cette culture ne nous tape plus dans l’œillaisse plutôt de marbre.

«Ne nous tape plus dans l’œil» aurait voulu dire «n'est plus remarquable», or je pense que l'idée que vous tentez d'exprimer est plutôt «ne nous séduit plus». J'ai donc choisi l'expression appropriée.

C’est plutôt un minuscule détail, mais ces surnoms m’interpellent en quelque sorte.


C’est plutôtcertes un minuscule détail, mais ces surnoms m’interpellent en quelque sorte.

Dans le cas d’Ivar, les spéculations autour de l’épithète « désossé » sont tellement intéressantes, au point qu’elles continuent de faire débat parmi le milieu historique et occultent souvent ses accomplissements remarquables.


Dans le cas d’Ivar, les spéculations autour de l’épithète « désossé » sont tellement intéressantes, au point qu’elles continuent de faire débat parmi le milieudans les cercles historiques et occultent souventde souvent occulter ses accomplissements remarquables.

Peut-être nous devrions raviver cette culture pour que les personnages déjantés de notre ère comme Donald Trump et Kim Jong-un puissent en avoir un ?


Peut-être nous devrions-nous raviver cette culture pour que les personnages déjantés de notre ère comme Donald Trump et Kim Jong-un puissent en avoir un surnom ?

Des mots comme «peut-être» ou «sans doute» induisent une inversion sujet-verbe, même dans une phrase affirmative.

Deuxièmement, je me penche sur la notion de fraternité.


This sentence has been marked as perfect!

Après la vengeance envers roi Ælle sous la forme de l’aigle de sang, à ma surprise les fils de Ragnar Lothbrok se sont séparés.


Après la vengeance enverscontre le roi Ælle sous la forme de l’aigle de sang, à ma surprise, les fils de Ragnar Lothbrok se sont séparés.

Par exemple, Ivar est lui-même parti pour régir en Irlande.


Par exemple, Ivar est lui-même parti pour réginer en Irlande.

Un roi règne. au sens général. «Régir», c'est avoir une autorité ou une influence plus concrète, même hors du domaine monarchique. Par exemple, on peut dire que les lois physiques RÉGISSENT l'univers.

Lorsque Alfred le Grand a commencé à refouler les Vikings en 878, le seul Ragnarsson qui se trouvait dans les environs n’était qu’Ubba.


Lorsque Alfred le Grand a commencé à refouler les Vikings en 878, le seul Ragnarsson qui se trouvait dans les environs n’était qu’Ubba.

Vous précisez déjà «le seul» donc vous n'avez pas besoin de la structure «ne... que», c'est redondant.

Les autres avaient déjà été morts en tâchant de réaliser leurs propres rêves dans des lieux lointains.


Les autres avétaient déjà été morts en tâchant de réaliser leurs propres rêves dans des lieuxcontrées lointaines.

Est-ce que cela veut dire que ces frères n’étaient pas loyaux l’un envers les autres ?


Est-ce que cela veut dire que ces frères n’étaient pas loyaux les uns envers les autres ?

Par rapport aux standards d’aujourd’hui, peut-être oui, mais pas forcément.


Par rapport aux standards d’aujourd’hui, peut-être oui, mais par rapport à ceux d'hier, pas forcément.

Il est possible qu’on n’ait pas perçu la fraternité comme une chose contraignante.


Il est possible qu’on n’ait pas perçu la fraternité comme une chose contraignantesource d'obligations.

En tout cas, il est également fascinant de songer à ce qui se serait passé si tous les Ragnarsson avaient collaboré pour subjuguer toute l’Angleterre.


En tout cas, il est également fascinant de songer à ce qui sce serait passé si tous les Ragnarsson avaient collaboré pour subjuguer toute l’Angleterre.

Une possibilité : la France aurait aujourd’hui un voisin nordique, si elle n’avait pas été nordique elle-même.


Une possibilité : la France aurait aujourd’hui un voisin nordique, si elle n’avait paset peut-être aurait-elle été nordique elle-même.

En dernier lieu, je rumine sur la question « À quel point la partialité a-t-elle déformé la réalité ?


This sentence has been marked as perfect!

» Ivar fait un bon exemple car les Saxons terrorisés le regardaient comme le diable, mais les hommes du nord le révéraient comme un dieu.


» Ivar faitconstitue un bon exemple car les Saxons terrorisés le regardaient comme le dDiable, mais les hommes du nNord le révéraient comme un dieu.

Ici, «Nord» a une connotation culturelle et civilisationnelle, vous pouvez donc l'écrire avec une majuscule.

Nous sommes certains que l’amour et la haine des deux côtés ont ajouté une touche de fantaisie dans cette histoire.


Nous sommes certains que l’amour et la haine des deux côtés ont ajouté une touche de fantaisimythe dans cette histoire.

«Une touche de fantaisie» serait interprété ici comme «une touche de légèreté», ce qui cadre assez mal avec Ivar le Désossé !

Nous nous appuyons sur les chroniques anglaises et les sagas nordiques pour tâtonner les vérités perdues dans les brumes du temps.


Nous nous appuyons sur les chroniques anglaises et les sagas nordiques pour tâtonnerenter de toucher du doigt les vérités perdues dans les brumes du temps.

Si nous disposions de la machine à remonter le temps, serions-nous prêts à désapprendre l’Histoire ?


This sentence has been marked as perfect!

Sonnerait-elle le glas de la réputation d’Alfred en tant qu’un roi parfait ?


Sonnerait-elle le glas de la réputation d’Alfred en tant qu’uncomme roi parfait ?

Ou confirmerait-elle que les Vikings étaient des sauvages impardonnables qui méritaient d’être relégués aux oubliettes ?


Ou confirmerait-elle que les Vikings étaient des sauvages impardonnables qui méritaientauraient mérité d’être relégués aux oubliettes ?

You need LangCorrect Premium to access this feature.

Go Premium