Il est notoire que le cerveau devients'active douloureusement actif lorsququand bien même nous vouldrions qu’il se repose.

Même dans les nuits où je me sens le plus exténué, je me perds toujours dans le labyrinthe de mes pensées sauvages avant de m’'endormir.

«mes pensées sauvages» suggère quelque chose de plus piquant que ce que vous décrivez après

Je remercie Dieu pour les bonnes décisions que j’ai prises, mais je m’engloutisattarde aussi souvent dans les sentiments négatifs que j’aurais pu extérioriser.

Je ne sais pas très bien ce que vous avez voulu exprimer par «s'engloutir», mais je pense que c'était quelque chose de l'ordre de «s'attarder»

Comme il y a quelques nuits, où je me suis posé une question : si tu pouvais détenir un super pouvoir, lequel choisirais-tu ?

Vous savez, cette question anodine fait partie des bêtises que nous disracontons pour faire glousser les petits gamins.

Néanmoins, si nous essayons de nuancer un peu, nous remarquerons que ce genre de question débouchreprésente souvent sur l’de belles occasions de déchaîner notre philosophe intérieurlaisser s'exprimer le philosophe qui sommeille en nous.

L’immortalité, est-ce vraiment une bonne chose d’à avoir ?

Ne serait-elle pas plutôt une malédiction au lieu d’qu'un don ?

Sans pouvoir rien faire, nous constatverrions que les nos s'os s’'effriteraient, les sens s’éteindraient, et l, nos sens s'émousser et notre cerveau se débraillerait.

Il ne me semblerait pas différent que de vivrC'est exactement comme ça que j'imagine la vie en eEnfer.

En tout cas, la capacité deà conserver notre jeunesse ne ferait pas de différence.

En fait, cela ne complexififerait que rendre les choses plus complexes.

Si nous ne vieillissions jamais, cela sera compris comme une violation dil deviendrait évident (aux yeux de tous) que nous serions en train de violer les lois de la nNature.

Le monde devient de plus en plus petit, et il serait donc impossible de rester inaperçus.

Les autres seraient un jour au courant de notre étatcondition inhabituelle.

Dans le pire des cas, nous ne fserions que des cobjets d’observationayes pour le gouvernement qui voulait apprendre plus sur le secret de notre corps.

Ici j'irais jusqu'à «cobaye» (= sujet d'expériences)

Nous ne reverrions jamais de nouveau la lumière du jour car nous serions écrouenfermés comme ldes animaux de cirque.

«écrouer» se dit surtout dans un contexte judiciaire très formel; être écroué, c'est être emprisonné suite à une sentence prononcée par un juge.

Même si nous pouvions cacher notre identité et nous mélanger à la société commau fur et à mesure que le temps passerait, ce serait encore la pire chose sur Terre.

Combien d’adieux larmoyants devrions-nous dfaire ?

CÀ combien d’amants ou d’enfants auxquels survivrions-nous ?

L’immortalité est un vœu pieux que l’humanité désire depuis la nuit des temps.

L’Histoire a perdu le compte des explorateurs qui ont risqué gros pour découvrir la fontaine de Jouvence ou des médecins qui ont essayé de concocter l’élixir de longue vie pour leurs rois.

À notre époque, nous avons renoncé à localiser la fontaine ou à trouver la bonne formule pour l’élixir, mais nous continuons d’admirer la notion de l’'immortalité.

Toutefois, j’ai toujours le sentiment qu’une vie éternelle n’apporterait que de la misère.

Ou «la misère», si vous voulez parler de la misère en tant que concept abstrait et général.