May 29, 2025
Je n’ai jamais pu oublier mon professeur principal de l’année de CM1.
J’étais très mauvaise en rédaction, et je n’arrivais jamais à remplir plus d’un quart de ma feuille. Les autres élèves, eux, arrivaient facilement à en écrire une page entière, certains même deux.
Peut-être parce qu’il ne pouvait plus me voir ainsi, ce professeur m’a dit un jour :
« Écris-moi un journal chaque jour et montre-le-moi. » C’est ainsi que j’ai commencé à écrire un journal quotidiennement.
Chaque fois, il le corrigeait au stylo rouge, et m’ajoutait toujours « tampon fleuri » (花丸 hana-maru) : un petit symbole en forme de fleur que les professeurs mettent sur les devoirs pour encourager les élèves.
Au début, je ne savais vraiment pas quoi écrire. J’écrivais des choses insignifiantes comme « J’ai vu un chat » ou « J’ai mangé du maïs ». Mais à chaque fois, dans ses corrections, il me glissait subtilement des questions comme : « De quelle couleur était le chat ? » ou « Le maïs était-il sucré ? », me montrant ainsi comment développer une idée.
Petit à petit, j’ai commencé à observer ce qui m’entourait avec l’idée d’en faire un sujet de journal. Quand je regardais une fleur, je notais qu’il existait différentes nuances de rouge : un rouge vif, un rouge plus pâle… J’écrivais alors : « Une rose d’un rouge profond et éclatant ». En regardant le ciel, je distinguais entre un bleu intense et un bleu très clair, et je notais : « Un ciel bleu outremer, sans un seul nuage ». Tout ce qui m’entourait devenait peu à peu un trésor à découvrir.
Cet échange de journaux a duré toute une année. Arrivée en CM2, j’étais déjà capable d’écrire une page entière sans difficulté.
Si je n’avais pas rencontré ce professeur à ce moment-là, je n’aurais sans doute jamais découvert la joie d’écrire comme je la ressens aujourd’hui.
Chaque fois, il le corrigeait au stylo rouge, et m’ajoutait toujours un « tampon fleuri » (花丸 hana-maru) : un petit symbole en forme de fleur que les professeurs mettent sur les devoirs pour encourager les élèves.
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Ton français est vraiment très bon, je n'ai trouvé qu'une petite correction à faire ! Continue comme ça !
Journaux |
Je n’ai jamais pu oublier mon professeur principal de l’année de CM1. |
J’étais très mauvaise en rédaction, et je n’arrivais jamais à remplir plus d’un quart de ma feuille. |
Les autres élèves, eux, arrivaient facilement à en écrire une page entière, certains même deux. |
Peut-être parce qu’il ne pouvait plus me voir ainsi, ce professeur m’a dit un jour : « Écris-moi un journal chaque jour et montre-le-moi. |
» C’est ainsi que j’ai commencé à écrire un journal quotidiennement. |
Chaque fois, il le corrigeait au stylo rouge, et m’ajoutait toujours « tampon fleuri » (花丸 hana-maru) : un petit symbole en forme de fleur que les professeurs mettent sur les devoirs pour encourager les élèves. Chaque fois, il le corrigeait au stylo rouge, et m’ajoutait toujours un « tampon fleuri » (花丸 hana-maru) : un petit symbole en forme de fleur que les professeurs mettent sur les devoirs pour encourager les élèves. |
Au début, je ne savais vraiment pas quoi écrire. |
J’écrivais des choses insignifiantes comme « J’ai vu un chat » ou « J’ai mangé du maïs ». |
Mais à chaque fois, dans ses corrections, il me glissait subtilement des questions comme : « De quelle couleur était le chat ? |
» ou « Le maïs était-il sucré ? |
», me montrant ainsi comment développer une idée. |
Petit à petit, j’ai commencé à observer ce qui m’entourait avec l’idée d’en faire un sujet de journal. |
Quand je regardais une fleur, je notais qu’il existait différentes nuances de rouge : un rouge vif, un rouge plus pâle… J’écrivais alors : « Une rose d’un rouge profond et éclatant ». |
En regardant le ciel, je distinguais entre un bleu intense et un bleu très clair, et je notais : « Un ciel bleu outremer, sans un seul nuage ». |
Tout ce qui m’entourait devenait peu à peu un trésor à découvrir. |
Cet échange de journaux a duré toute une année. |
Arrivée en CM2, j’étais déjà capable d’écrire une page entière sans difficulté. |
Si je n’avais pas rencontré ce professeur à ce moment-là, je n’aurais sans doute jamais découvert la joie d’écrire comme je la ressens aujourd’hui. |
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