Dec. 24, 2022
L'air vicié lui fait venir toujours la nausée: chaque soir après la dîner elle a donc besoin d'aller se promener, de flâner où l'hasard la mene. Son intelligence la guide chaque jour aux idées différentes et rarement superficielles; néanmoins les yeux, en regardant les feuilles des arbres bouger par le vent et les bâtiments toujours immobiles, semblent l'obliger à penser à la beauté de la Nature. Il n'y avait pas un jour où ce qu'elle observe est un peu plus banal, ou que la pluie ou le vent l'ennuient.
Comment ça se fait? Comment est-il possible que ses amis, même personnes probablement plus intelligent qu'elle , ne peuvent pas comprendre la beauté de la Nature? Ou même de l'architecture... Comment peuvent-ils être si égocentriques et superficiels pour ne concéder pas à des bâtiments si majestueux, pour ne perdre les yeux dans les lignes et les curves, ou pour les ignorer tout à fait?
Hélas, sciences barbouillées d'encre, incapables de saisir la couleur du ciel! Mathématiques qui enlevent des yeux le reflet du ciel pour les donner la grise possibilité de s'approcher à la verité. Mais non, elle a vu trop des yeux d'Oppenheimer.
Sa verité est dans le bleu ciel et les feuilles vertes.
# II
L'air vicié lui fait venirdonne toujours la nausée : chaque soir après la dîner, elle a donc besoin d'aller se promener, de flâner là où l'e hasard la meène.
Le <h> de « hasard » est ce qu'on appelle un « h aspiré », le mot est donc traité comme s'il commençait par une consonne, et l'élision n'est pas possible
Son intelligence la guide chaque jour auxvers des idées différentes et rarement superficielles ; néanmoins l, ses yeux, en regardant les feuilles des arbres bouger parfrémir sous le vent et les bâtiments toujours immobiles, semblent l'obliger à penser à la beauté de la Nature.
Le mot français « frémir » (qui est évidemment un parent de l'italien "fremere") s'utilise pour quelqu'un qui a peur, mais aussi quelque chose qui est agité de tremblements très légers, comme de l'eau (avant l'eau bouillante, on parle d'« eau frémissante ») et c'est un verbe très adapté pour les feuilles qui tremblent légèrement sous le vent.
Il n'y avait pas un(e) jour(née) où ce qu'elle observe esta l'air un peu plus banal, ou que la pluie ouet le vent l'ennuient.
« a » au présent de narration, comme le reste de ton texte
Tu peux aussi répéter pour créer un genre d'anaphore ici => il n'y a pas un jour où ce qu'elle observe [...], PAS UN JOUR où la pluie et le vent l'ennuient
Comment ça se fait ?
Comment est-il possible que ses amis, même des personnes probablement plus intelligentes qu'elle , ne peuvuissent pas comprendre la beauté de la Nature ?
il est possible/impossible que + subjonctif
Ou même de l'architecture...
Comment peuvent-ils être si égocentriques et superficiels pourau point de ne concéder pasaucune beauté à des bâtiments si majestueux, pour ne pas perdre les yeuxur regard dans leurs lignes et leurs courvbes, ou pour les ignorer tout à fait/purement et simplement ?
« concéder » nécessite un complément d'objet direct : concéder quoi à qui/quoi ?
« une courbe » est un type de ligne, donc je supprimerais ce mot-là pour alléger un peu le texte (mais c'est toi qui vois)
Hélas, sciences barbouillées d'encre, incapables de saisir la couleur du ciel !
Mathématiques qui enleèvent desaux yeux le reflet du ciel pour lesur donner la grisante possibilité de s'approcher à la veVérité.
On dit « enlever quelque chose À quelqu'un », donc en disant « AUX yeux », on les personnifie un peu, néanmoins je ne trouve pas cet effet de style déplaisant ici, bien qu'il soit un peu vieilli.
loro (à eux, objet indirect) = leur
Je suppose que tu voulais dire « grisANT », "esaltante, inebriante" non ?
Toujours par effet de style, je mettrais une majuscule à « Vérité » (là encore, ça entraîne une certaine personnification, la Vérité comme concept incarné, à la manière de « Nature »)
Mais non, elle a vu trop dà travers les yeux d'Oppenheimer.
Sa veérité (à elle) est dans le bleu du ciel et les feuilles vertes.
Si tu veux insister sur le fait que ce soit sa vérité particulière (et non celle de qui que ce soit d'autre), tu peux rajouter « à elle »
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Un bon texte globalement, tu n'as quasiment fait aucune faute de grammaire. Je me suis surtout permis des suggestions stylistiques, en espérant n'avoir trahi ni ta prose ni ce que tu voulais dire !
# II This sentence has been marked as perfect! |
L'air vicié lui fait venir toujours la nausée: chaque soir après la dîner elle a donc besoin d'aller se promener, de flâner où l'hasard la mene. L'air vicié lui Le <h> de « hasard » est ce qu'on appelle un « h aspiré », le mot est donc traité comme s'il commençait par une consonne, et l'élision n'est pas possible |
Son intelligence la guide chaque jour aux idées différentes et rarement superficielles; néanmoins les yeux, en regardant les feuilles des arbres bouger par le vent et les bâtiments toujours immobiles, semblent l'obliger à penser à la beauté de la Nature. Son intelligence la guide chaque jour Le mot français « frémir » (qui est évidemment un parent de l'italien "fremere") s'utilise pour quelqu'un qui a peur, mais aussi quelque chose qui est agité de tremblements très légers, comme de l'eau (avant l'eau bouillante, on parle d'« eau frémissante ») et c'est un verbe très adapté pour les feuilles qui tremblent légèrement sous le vent. |
Il n'y avait pas un jour où ce qu'elle observe est un peu plus banal, ou que la pluie ou le vent l'ennuient. Il n'y a « a » au présent de narration, comme le reste de ton texte Tu peux aussi répéter pour créer un genre d'anaphore ici => il n'y a pas un jour où ce qu'elle observe [...], PAS UN JOUR où la pluie et le vent l'ennuient |
Comment ça se fait? Comment ça se fait ? |
Comment est-il possible que ses amis, même personnes probablement plus intelligent qu'elle , ne peuvent pas comprendre la beauté de la Nature? Comment est-il possible que ses amis, même des personnes probablement plus intelligentes qu'elle il est possible/impossible que + subjonctif |
Ou même de l'architecture... This sentence has been marked as perfect! |
Comment peuvent-ils être si égocentriques et superficiels pour ne concéder pas à des bâtiments si majestueux, pour ne perdre les yeux dans les lignes et les curves, ou pour les ignorer tout à fait? Comment peuvent-ils être « concéder » nécessite un complément d'objet direct : concéder quoi à qui/quoi ? « une courbe » est un type de ligne, donc je supprimerais ce mot-là pour alléger un peu le texte (mais c'est toi qui vois) |
Hélas, sciences barbouillées d'encre, incapables de saisir la couleur du ciel! Hélas, sciences barbouillées d'encre, incapables de saisir la couleur du ciel ! |
Mathématiques qui enlevent des yeux le reflet du ciel pour les donner la grise possibilité de s'approcher à la verité. Mathématiques qui enl On dit « enlever quelque chose À quelqu'un », donc en disant « AUX yeux », on les personnifie un peu, néanmoins je ne trouve pas cet effet de style déplaisant ici, bien qu'il soit un peu vieilli. loro (à eux, objet indirect) = leur Je suppose que tu voulais dire « grisANT », "esaltante, inebriante" non ? Toujours par effet de style, je mettrais une majuscule à « Vérité » (là encore, ça entraîne une certaine personnification, la Vérité comme concept incarné, à la manière de « Nature ») |
Mais non, elle a vu trop des yeux d'Oppenheimer. Mais non, elle a vu trop |
Sa verité est dans le bleu ciel et les feuilles vertes. Sa v Si tu veux insister sur le fait que ce soit sa vérité particulière (et non celle de qui que ce soit d'autre), tu peux rajouter « à elle » |
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