anouk's avatar
anouk

June 11, 2023

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Délires (IV)

Parfois j'ai l'impression d'être entourée par des choses si faibles, si éphémères ; et ce me pousse à penser que peut-être vis-je des émotions exaspérées ...
En remarquant le bonheur même de celui qui j'estime comme capable des émotions plus douces ou épouvantables, même les émotions de celui me semblent fruit d'un besoin ! Il a besoin d'être heureux, d'aimer, de haïr ! Il est un bon ami, non pas parce qu'il aime l'être, parce qu'il est heureux quand son ami est heureux, pas du tout ; il est un bon ami parce qu'il a besoin d'être vu ainsi. Il aide ses amis parce qu'il est obsédé par son image, par ses besoins !
Comment puis-je aimer si chaque fois que des yeux masculins me tuent je pense qu'il me plaît parce que j'en ai besoin ? Le besoin, n'est-il pas d'un faiblesse épouvantable ? Oh, la douceur d'une vie qui ne voit pas ses besoins, qui pense d'aimer, de haïr ou de compatir sans un sens, aveugle ! Je voudrais poignarder ces yeux qui sont incapables d'oublier mes besoins !

Corrections

Délires (IV)

Parfois j'ai l'impression d'être entourée par des choses si faibles, si éphémères ; et cela me pousse à penser que je vis peut-être vis-j/sans doute des émotions [exaspérées ... ¶
En remarquant l
cerbées ?]¶
L
e bonheur, même de celui quie j'estime comme capable des émotions les plus douces ou les plus épouvantables, et même lces émotions de(-ci/-là), tout celuia me semblent être le fruit d'un besoin !

Si tu veux un style littéraire, « entouré(e) de » est bien mieux
Une subordonnée + une inversion sujet-verbe avec « peut-être », c'est vraiment très lourd et ça sonne bizarre. Je crois que je ne l'ai jamais vu.
"esasperato" n'est pas un faux ami en soi, mais on dit plutôt qu'une émotion est « exacerbée »
Attention avec le superlatif (j'imagine que c'est ça que tu avais en tête) => les émotions LES PLUS douces...
J'estime quelqu'un (objet) capable => quelqu'un QUE (pronom relatif objet) j'estime capable
À part devant « être » et dans quelques expressions figées, « ce » n'est jamais un sujet à part entière, seulement un démonstratif

Ta dernière phrase n'était pas grammaticalement correcte : on a un gérondif « en remarquant le bonheur », des groupes nominaux (dont un avec relative) en « même », mais aucune phrase principale avec verbe conjugué suivant le gérondif.

Il a besoin d'être heureux, d'aimer, de haïr !

Il C'est un bon ami, non pas parce qu'il aime l'être, parce qu'il est heureux quand son ami est heureux, pas du tout ; il : c'est un bon ami parce qu'il a besoin d'être vu/considéré ainsi.

Il aide ses amis parce qu'il est obsédé par son image, par ses besoins !

Comment puis-je aimer si chaque fois que des yeux masculins me tuent, je pense qu'ils me plaîisent parce que j'en ai besoin ?

Je suppose que tu voulais répéter « des yeux » => ilS

Le besoin, n'est-il pas (d')une faiblesse épouvantable ?

Oh, la douceur d'une vie qui ne voit pas ses besoins, qui pense d'à aimer, deà haïr ou deà compatir sans un sens particulier, aveugle !

penser À faire quelque chose
J'aurais pas mal d'alternatives stylistiques qui sonneraient bien mieux, comme => Oh qu'elle est douce, la vie qui méprise ses besoins, qui pense à aimer, à haïr ou à compatir sans but, comme si elle fût aveugle !

Je voudrais poignarder ces yeux qui sont incapables d'oublier mes besoins !

anouk's avatar
anouk

June 12, 2023

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Merci beaucoup pour les corrections comme à ton habitude

Délires (IV)


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Parfois j'ai l'impression d'être entourée par des choses si faibles, si éphémères ; et ce me pousse à penser que peut-être vis-je des émotions exaspérées ... En remarquant le bonheur même de celui qui j'estime comme capable des émotions plus douces ou épouvantables, même les émotions de celui me semblent fruit d'un besoin !


Parfois j'ai l'impression d'être entourée par des choses si faibles, si éphémères ; et cela me pousse à penser que je vis peut-être vis-j/sans doute des émotions [exaspérées ... ¶
En remarquant l
cerbées ?]¶
L
e bonheur, même de celui quie j'estime comme capable des émotions les plus douces ou les plus épouvantables, et même lces émotions de(-ci/-là), tout celuia me semblent être le fruit d'un besoin !

Si tu veux un style littéraire, « entouré(e) de » est bien mieux Une subordonnée + une inversion sujet-verbe avec « peut-être », c'est vraiment très lourd et ça sonne bizarre. Je crois que je ne l'ai jamais vu. "esasperato" n'est pas un faux ami en soi, mais on dit plutôt qu'une émotion est « exacerbée » Attention avec le superlatif (j'imagine que c'est ça que tu avais en tête) => les émotions LES PLUS douces... J'estime quelqu'un (objet) capable => quelqu'un QUE (pronom relatif objet) j'estime capable À part devant « être » et dans quelques expressions figées, « ce » n'est jamais un sujet à part entière, seulement un démonstratif Ta dernière phrase n'était pas grammaticalement correcte : on a un gérondif « en remarquant le bonheur », des groupes nominaux (dont un avec relative) en « même », mais aucune phrase principale avec verbe conjugué suivant le gérondif.

Il a besoin d'être heureux, d'aimer, de haïr !


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Il est un bon ami, non pas parce qu'il aime l'être, parce qu'il est heureux quand son ami est heureux, pas du tout ; il est un bon ami parce qu'il a besoin d'être vu ainsi.


Il C'est un bon ami, non pas parce qu'il aime l'être, parce qu'il est heureux quand son ami est heureux, pas du tout ; il : c'est un bon ami parce qu'il a besoin d'être vu/considéré ainsi.

Il aide ses amis parce qu'il est obsédé par son image, par ses besoins !


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Comment puis-je aimer si chaque fois que des yeux masculins me tuent je pense qu'il me plaît parce que j'en ai besoin ?


Comment puis-je aimer si chaque fois que des yeux masculins me tuent, je pense qu'ils me plaîisent parce que j'en ai besoin ?

Je suppose que tu voulais répéter « des yeux » => ilS

Le besoin, n'est-il pas d'un faiblesse épouvantable ?


Le besoin, n'est-il pas (d')une faiblesse épouvantable ?

Oh, la douceur d'une vie qui ne voit pas ses besoins, qui pense d'aimer, de haïr ou de compatir sans un sens, aveugle !


Oh, la douceur d'une vie qui ne voit pas ses besoins, qui pense d'à aimer, deà haïr ou deà compatir sans un sens particulier, aveugle !

penser À faire quelque chose J'aurais pas mal d'alternatives stylistiques qui sonneraient bien mieux, comme => Oh qu'elle est douce, la vie qui méprise ses besoins, qui pense à aimer, à haïr ou à compatir sans but, comme si elle fût aveugle !

Je voudrais poignarder ces yeux qui sont incapables d'oublier mes besoins !


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