Aug. 2, 2025
Nous sommes déjà en août, et pourtant, ce matin, je sirote un café brûlant sur le balcon, enroulée dans une doudoune légère.
Même le bruissement des feuilles me semble, aujourd’hui, froid et un peu rigide.
Devant moi, la petite montagne de Westmount déploie un patchwork de verts : tant de nuances mêlées, comme cousues les unes aux autres. Un goéland d’un blanc éclatant y traverse le ciel, figé hors du temps, comme s’il appartenait à un autre siècle, ou bien qu’il vivait déjà dans un avenir silencieux.
Arrivée à cet âge, ce dont je prends conscience plus que jamais, c’est à quel point je me connais encore mal. Il m’arrive de surprendre, à la faveur d’un moment inattendu, une facette de moi que je ne soupçonnais pas : « Tiens, je ne savais pas que j’étais comme ça… »
Cela se produit surtout lorsque je suis confrontée à une épreuve ou que je relève un grand défi. Si je peine encore à me comprendre moi-même, comment pourrais-je espérer être comprise justement par les autres ? Rien que cette attente-là est déjà un malentendu. Même avec les amis proches, même en famille, cette idée de base ne devrait jamais être oubliée. Si l’on arrive à être compris, ne serait-ce qu’à moitié, c’est déjà beaucoup. Et c’est peut-être avec cette humilité-là qu’il faudrait toujours se tourner vers l’autre.
Combien de vous-même connaissez-vous, au fond ?
Nous sommes déjà en août, et pourtant, ce matin, je sirote un café brûlant sur le balcon, enroulée dans une doudoune légère.
Même le bruissement des feuilles me semble, aujourd’hui, froid et un peu rigide.
Devant moi, la petite montagne de Westmount déploie une patchworknoplie de verts : tant de nuances mêlées, comme cousues les unes aux autres.
Le mot patchwork n'est pas français, "une panoplie de couleur" est plus poétique
Un goéland d’un blanc éclatant y traverse le ciel, figé hors du temps, comme s’il appartenait à un autre siècle, ou bien qu’il vivait déjà dans un avenir silencieux.
"y" est inutile ici.
Si je peine encore à me comprendre moi-même, comment pourrais-je espérer être comprise juscorrectement par les autres ?
Rien que cette attente- là est déjà un malentendu.
le tiret n'est pas nécessaire
Et c’est peut-être avec cette humilité- là qu’il faudrait toujours se tourner vers l’autre.
le tiret n'est pas nécessaire
Combien de vous-mêmeÀ quel point vous connaissez-vous, au fond ?
Feedback
Excellent poème !
Si je peine encore à me comprendre moi-même, comment pourrais-je espérer être comprise justement par les autres ? Si je peine encore à me comprendre moi-même, comment pourrais-je espérer être comprise |
Rien que cette attente-là est déjà un malentendu. Rien que cette attente le tiret n'est pas nécessaire |
Même avec les amis proches, même en famille, cette idée de base ne devrait jamais être oubliée. |
Si l’on arrive à être compris, ne serait-ce qu’à moitié, c’est déjà beaucoup. |
Et c’est peut-être avec cette humilité-là qu’il faudrait toujours se tourner vers l’autre. Et c’est peut-être avec cette humilité le tiret n'est pas nécessaire |
Combien de vous-même connaissez-vous, au fond ?
|
Compréhension de soi |
Nous sommes déjà en août, et pourtant, ce matin, je sirote un café brûlant sur le balcon, enroulée dans une doudoune légère. Nous sommes déjà en août, et pourtant, ce matin, je sirote un café brûlant sur le balcon, enroulée dans une doudoune légère. |
Même le bruissement des feuilles me semble, aujourd’hui, froid et un peu rigide. Même le bruissement des feuilles me semble, aujourd’hui, froid et un peu rigide. |
Devant moi, la petite montagne de Westmount déploie un patchwork de verts : tant de nuances mêlées, comme cousues les unes aux autres. Devant moi, la petite montagne de Westmount déploie une pa Le mot patchwork n'est pas français, "une panoplie de couleur" est plus poétique |
Un goéland d’un blanc éclatant y traverse le ciel, figé hors du temps, comme s’il appartenait à un autre siècle, ou bien qu’il vivait déjà dans un avenir silencieux. Un goéland d’un blanc éclatant "y" est inutile ici. |
Arrivée à cet âge, ce dont je prends conscience plus que jamais, c’est à quel point je me connais encore mal. |
Il m’arrive de surprendre, à la faveur d’un moment inattendu, une facette de moi que je ne soupçonnais pas : « Tiens, je ne savais pas que j’étais comme ça… » Cela se produit surtout lorsque je suis confrontée à une épreuve ou que je relève un grand défi. |
You need LangCorrect Premium to access this feature.
Go Premium