anouk's avatar
anouk

Jan. 4, 2023

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CINÉMA (I)

Récemment j'ai vu un très beau film dont le protagoniste m'a émerveillé; donc, on va parler du film "L'enfance d'Ivan" (Ivanovo detstvo) et de son protagoniste Ivan. Le film est très compliqué est en parler trop brièvement serait un'insulte au directeur Tarkovsky: on va donc analyser seulement la figure d'Ivan dans les premières trentes minutes, sans spoiler; bien entendu, l'analyse suit le façon de Tarkovsky: les actions sont uniquement des vitrines pour les émotions et souvent pour des idées philophiques.
Çela dit, la figure d'Ivan est centrale dans le film parce que elle montre les horreurs de la guerre; mais trop fréquemment ceux-ci sont sujets de discussions trop générales et superficielles. Et pour cette raison Tarkovsky veut parler de comme la guerre arrache le bonheur aux petits, en les remplant d'orgueil et envie de vengeance comme pour Ivan. En fait il y a souvent la juxtaposition entre l'être encore enfant d'Ivan et l'influence de la guerre sur lui; par exemple, au début du film on voit l'enfant qui s'amuse avec sa mère, et puis lui seul et sale en traversant une rivière trouble.
Donc la guerre tache l'âme des enfants; à propos d'Ivan, il cherce d'imiter les adultes, d'être résolu et fort, mais lorsqu'il s'endormi, lorsqu'il n'a plus contrôle sur ses actions, lorsque son coeur a plus pouvoir du cerveau, il redevient un petit enfant. Bien que la guerre aie lui arraché l'insouciance, le coeur et les émotions sont encore immatures, vraies; il peut, avec grand effort, cacher son douleur - sa famille est morte - aux autres, mais non lui-même. Afin de ne pas allonger trop le texte, le dernier exemple concerne ça: la première fois qu'Ivan parle avec un soldat ses yeux tremblent, il fuit le regard d'autre et son corps est fermé; mais malgré tout, la guerre lui a enseigné d'hausser le ton et de ne pas reculer.

Corrections

CINÉMA (I)

Récemment, j'ai vu un très beau film dont le protagoniste m'a émerveillé ; donc, on va donc parler du film "« L'enfance d'Ivan" » (Ivanovo detstvo) et de son protagoniste Ivan.

Le film est très compliqué est en parler trop brièvement serait un'e insulte au direcréalisateur Tarkovsky : on va donc analyser seulement la figure personnage d'Ivan dans les trente premières trentes minutes, sans spoiler; b. Bien entendu, l'analyse suit le façona grammaire cinématographique/les procédés cinématographiques de Tarkovsky : les actions sont uniquement des vitrines pour les émotions, et souvent, pour des idées philosophiques.

Il n'y a pas d'élision à « un » en français donc pas d'apostrophe
et = e; est = è (verbe être)
Nombre + adjectif => les DEUX autres, les TRENTE premières minutes, les TROIS petits cochons etc
« personnage » serait mieux que « figure » (lequel n'est pas faux, si tu parles du personnage en tant que symbole)
On parle souvent de « grammaire cinématographique » pour parler de la manière dont un réalisateur construit ses films, les règles de son langage cinématographique. Le terme serait approprié ici, si j'ai bien saisi ce que tu voulais dire.

ÇCela dit, la figure personnage d'Ivan est centrale dans le film, parce que elle'il montre les horreurs de la guerre;, mais trop fréquemment, ceuxlles-ci sont des sujets de discussions trop générales et superficielles.

Devant <i, e, y> le <c> ne se prononce jamais /k/ (exactement comme en italien) donc tu n'as pas besoin de cédille
parce que+il => parce qu'il
les horreurs (féminin pluriel) => CELLES-ci

Et pPour cette raison, Tarkovsky veut parler de commela façon dont la guerre arrache le bonheur aux petienfants, en les remplissant d'orgueil et enviede désirs de vengeance, comme pour dans le cas d'Ivan.

« la façon dont... » est presque toujours meilleur que « comme(nt) », vu que le français préfère largement les noms aux adverbes
« les petits » serait un terme très affectueux (peut-être trop pour un texte comme celui-ci) mais point de vue sens, ce n'est évidemment pas faux
participe présent de « remplir » => rempliSSANT

En fait il y a souvent la juxtaposition entre l'êtred'Ivan encore enfant et d'Ivan et l'influence deé par la guerre sur lui;: par exemple, au début du film, on voit l'Ivan enfant qui s'amuse avec sa mère, et puis luiIvan seul et sale en traversant une rivière trouble.

Une juxtaposition DE qqch ET DE qqch d'autre (on met des choses côte à côte, pas « entre »)
J'ai changé un peu le début pour clarifier, ce qui à mon sens se ferait bien mieux en répétant à chaque fois « Ivan » (les deux Ivan, en fait)
En train de traverser = traversant
Si tu veux un mot plus fort qu'« influencé » => changé, transformé par la guerre (je pense que les deux derniers seraient de meilleurs choix, car dans le contexte d'une guerre, « influencé » me paraît franchement trop doux)

DoncAinsi, la guerre tachsouille l'âme des enfants; à propos d' : Ivan, ilui, cherche d'à imiter les adultes, d'à être résolu et fort, mais lorsqu'il s'endormit, lorsqu'il n'a plusperd le contrôle sur ses actions/sur ses actes, lorsque son coeœur a plus de pouvoir duque son cerveau, il redevient un petit enfant.

souiller = sporcare (c'est un verbe un peu littéraire et soutenu, mais il est très souvent utilisé dans le contexte d'une âme)
Tu peux aussi écrire « dans le cas d'Ivan » (j'ai déjà corrigé avec cette structure, alors j'ai préféré mettre le sujet en exergue en répétant « Ivan » par un pronom)
Présent de « s'endormir » => je m'endors, tu t'endors, il s'endorT, nous nous endormons, vous vous endormez, ils s'endorment
Comparatif de supériorité : plus de [nom] + QUE + [comparant]

Bien que la guerre aie luilui ait arraché l'son insouciance, le coeson cœur et lses émotions sont encore immatures, vraies; i/authentiques. Il peut, avecà grand effort-peine, cacher sona douleur - (sa famille est morte -) aux autres, mais non à lui-même.

Subjonctif présent d'« avoir » => j'aie, tu aies, il aiT
à grand-peine = très difficilement, en faisant beaucoup d'efforts (c'est une structure un peu vieillie et littéraire mais elle conviendrait bien ici, d'autant que tu aimes ce style, il me semble)
« douleur » est féminin en français

Afin de ne pas allonger trop le texterendre le texte trop long, le dernier exemple concerne çara ceci : la première fois qu'Ivan parle avec un soldat, ses yeux tremblent, il fuit le regard de l'autre et son corps est fermé ; mais malgré tout, la guerre lui a enseigné d'e [hausser ?] le ton et de ne pas reculer.

ceci = cette chose proche de moi (donc la chose dont tu vas parler juste après)
Pure question d'usage, mais pour un texte, « allonger » ne se dit pas trop (du moins, cela sonne un peu étrange à mes oreilles)
« hausser le ton » se dit quand on se met à parler plus fort que quelqu'un d'autre, notamment dans une dispute ; cela signifie également se fâcher, au sens figuré. En dehors de ce contexte, je te conseillerais de simplement utiliser « parler fort »
Le <h> de « hausser » est aspiré. Il est considéré comme une consonne et on ne fait pas l'élision

anouk's avatar
anouk

Jan. 7, 2023

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Merci beaucoup pour les corrections comme d'habitude

CINÉMA (I)


This sentence has been marked as perfect!

Récemment j'ai vu un très beau film dont le protagoniste m'a émerveillé; donc, on va parler du film "L'enfance d'Ivan" (Ivanovo detstvo) et de son protagoniste Ivan.


Récemment, j'ai vu un très beau film dont le protagoniste m'a émerveillé ; donc, on va donc parler du film "« L'enfance d'Ivan" » (Ivanovo detstvo) et de son protagoniste Ivan.

Le film est très compliqué est en parler trop brièvement serait un'insulte au directeur Tarkovsky: on va donc analyser seulement la figure d'Ivan dans les premières trentes minutes, sans spoiler; bien entendu, l'analyse suit le façon de Tarkovsky: les actions sont uniquement des vitrines pour les émotions et souvent pour des idées philophiques.


Le film est très compliqué est en parler trop brièvement serait un'e insulte au direcréalisateur Tarkovsky : on va donc analyser seulement la figure personnage d'Ivan dans les trente premières trentes minutes, sans spoiler; b. Bien entendu, l'analyse suit le façona grammaire cinématographique/les procédés cinématographiques de Tarkovsky : les actions sont uniquement des vitrines pour les émotions, et souvent, pour des idées philosophiques.

Il n'y a pas d'élision à « un » en français donc pas d'apostrophe et = e; est = è (verbe être) Nombre + adjectif => les DEUX autres, les TRENTE premières minutes, les TROIS petits cochons etc « personnage » serait mieux que « figure » (lequel n'est pas faux, si tu parles du personnage en tant que symbole) On parle souvent de « grammaire cinématographique » pour parler de la manière dont un réalisateur construit ses films, les règles de son langage cinématographique. Le terme serait approprié ici, si j'ai bien saisi ce que tu voulais dire.

Çela dit, la figure d'Ivan est centrale dans le film parce que elle montre les horreurs de la guerre; mais trop fréquemment ceux-ci sont sujets de discussions trop générales et superficielles.


ÇCela dit, la figure personnage d'Ivan est centrale dans le film, parce que elle'il montre les horreurs de la guerre;, mais trop fréquemment, ceuxlles-ci sont des sujets de discussions trop générales et superficielles.

Devant <i, e, y> le <c> ne se prononce jamais /k/ (exactement comme en italien) donc tu n'as pas besoin de cédille parce que+il => parce qu'il les horreurs (féminin pluriel) => CELLES-ci

Et pour cette raison Tarkovsky veut parler de comme la guerre arrache le bonheur aux petits, en les remplant d'orgueil et envie de vengeance comme pour Ivan.


Et pPour cette raison, Tarkovsky veut parler de commela façon dont la guerre arrache le bonheur aux petienfants, en les remplissant d'orgueil et enviede désirs de vengeance, comme pour dans le cas d'Ivan.

« la façon dont... » est presque toujours meilleur que « comme(nt) », vu que le français préfère largement les noms aux adverbes « les petits » serait un terme très affectueux (peut-être trop pour un texte comme celui-ci) mais point de vue sens, ce n'est évidemment pas faux participe présent de « remplir » => rempliSSANT

En fait il y a souvent la juxtaposition entre l'être encore enfant d'Ivan et l'influence de la guerre sur lui; par exemple, au début du film on voit l'enfant qui s'amuse avec sa mère, et puis lui seul et sale en traversant une rivière trouble.


En fait il y a souvent la juxtaposition entre l'êtred'Ivan encore enfant et d'Ivan et l'influence deé par la guerre sur lui;: par exemple, au début du film, on voit l'Ivan enfant qui s'amuse avec sa mère, et puis luiIvan seul et sale en traversant une rivière trouble.

Une juxtaposition DE qqch ET DE qqch d'autre (on met des choses côte à côte, pas « entre ») J'ai changé un peu le début pour clarifier, ce qui à mon sens se ferait bien mieux en répétant à chaque fois « Ivan » (les deux Ivan, en fait) En train de traverser = traversant Si tu veux un mot plus fort qu'« influencé » => changé, transformé par la guerre (je pense que les deux derniers seraient de meilleurs choix, car dans le contexte d'une guerre, « influencé » me paraît franchement trop doux)

Donc la guerre tache l'âme des enfants; à propos d'Ivan, il cherce d'imiter les adultes, d'être résolu et fort, mais lorsqu'il s'endormi, lorsqu'il n'a plus contrôle sur ses actions, lorsque son coeur a plus pouvoir du cerveau, il redevient un petit enfant.


DoncAinsi, la guerre tachsouille l'âme des enfants; à propos d' : Ivan, ilui, cherche d'à imiter les adultes, d'à être résolu et fort, mais lorsqu'il s'endormit, lorsqu'il n'a plusperd le contrôle sur ses actions/sur ses actes, lorsque son coeœur a plus de pouvoir duque son cerveau, il redevient un petit enfant.

souiller = sporcare (c'est un verbe un peu littéraire et soutenu, mais il est très souvent utilisé dans le contexte d'une âme) Tu peux aussi écrire « dans le cas d'Ivan » (j'ai déjà corrigé avec cette structure, alors j'ai préféré mettre le sujet en exergue en répétant « Ivan » par un pronom) Présent de « s'endormir » => je m'endors, tu t'endors, il s'endorT, nous nous endormons, vous vous endormez, ils s'endorment Comparatif de supériorité : plus de [nom] + QUE + [comparant]

Bien que la guerre aie lui arraché l'insouciance, le coeur et les émotions sont encore immatures, vraies; il peut, avec grand effort, cacher son douleur - sa famille est morte - aux autres, mais non lui-même.


Bien que la guerre aie luilui ait arraché l'son insouciance, le coeson cœur et lses émotions sont encore immatures, vraies; i/authentiques. Il peut, avecà grand effort-peine, cacher sona douleur - (sa famille est morte -) aux autres, mais non à lui-même.

Subjonctif présent d'« avoir » => j'aie, tu aies, il aiT à grand-peine = très difficilement, en faisant beaucoup d'efforts (c'est une structure un peu vieillie et littéraire mais elle conviendrait bien ici, d'autant que tu aimes ce style, il me semble) « douleur » est féminin en français

Afin de ne pas allonger trop le texte, le dernier exemple concerne ça: la première fois qu'Ivan parle avec un soldat ses yeux tremblent, il fuit le regard d'autre et son corps est fermé; mais malgré tout, la guerre lui a enseigné d'hausser le ton et de ne pas reculer.


Afin de ne pas allonger trop le texterendre le texte trop long, le dernier exemple concerne çara ceci : la première fois qu'Ivan parle avec un soldat, ses yeux tremblent, il fuit le regard de l'autre et son corps est fermé ; mais malgré tout, la guerre lui a enseigné d'e [hausser ?] le ton et de ne pas reculer.

ceci = cette chose proche de moi (donc la chose dont tu vas parler juste après) Pure question d'usage, mais pour un texte, « allonger » ne se dit pas trop (du moins, cela sonne un peu étrange à mes oreilles) « hausser le ton » se dit quand on se met à parler plus fort que quelqu'un d'autre, notamment dans une dispute ; cela signifie également se fâcher, au sens figuré. En dehors de ce contexte, je te conseillerais de simplement utiliser « parler fort » Le <h> de « hausser » est aspiré. Il est considéré comme une consonne et on ne fait pas l'élision

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