Dec. 12, 2022
LA JUXTAPOSITION DE LES FIGURES DU POÈTE ET DU MONDE AUTOUR DE LUI EN BAUDELAIRE.
On va donc analyser "Bénédiction", poésie de "Les Fleurs du Mal" de Baudelaire, mais l'attention sera sur l'Enfant et sa mère. Le lien de la poésie est https://fleursdumal.org/poem/100
Depuis les premiers vers on peut déjà comprendre l'opposition entre les "puissances suprêmes", par les quels "le Poète apparaît", et la mère "plein de blasphèmes", prise "en pitié" par Dieu. Un lecteur assez attent remarque par ailleurs l'opposition entre l'Enfant voulu par Dieu et sa mère, que Dieu prend en pitié.
La seconde strophe inverse la situation: la mère trait son fils comme un animal, comme si ses niveaux sont renversés; par example, on peut remarquer ça dans les expressions "que n'ai-je mis bas tout un nœud de vipères" et "mon ventre a conçu mon expiation", où "expiation" signifie "conséquence, fâcheuse ou terrible, de ce qu'on a fait ou vecù" (Dictionnaire de l'Académie française). Ces vers montrent déjà l'idée la plus importante de la poésie: on va parler de ce que j'appelle "les sables mouvants baudelairiens".
En fait dans "Les Fleurs du Mal", bien qu'on puisse penser que le poète parle d'une immoralité objectife, cette vue est fruit d'une moralité baudelairienne qui personne peut même approcher sans la sensibilité d'un poète et peut-être une mentalité dandy. Donc Baudelaire fait salir le lecteur sur le piédestal de le quel lui-même observe le monde, la quelle normale moralité devient la connue immoralité baudelairienne. Cela dit, on peut parler de les sables mouvants: les seules façons de salir sue le piédestal sont à travers une sensibilité hors norme ou par la main de Baudelaire; il n'y a pas raccourcis. Tous ceux qui sont condamnés à la normale immoralité, incapables de comprendre Baudelaire, peuvent seulement tenter de s'élever, mais cette entreprise désespérée surligne ses conditions médiocres.
Dans la poésie analysée, on peut donc remarquer que l'entreprise de la mère, bien sûr désespérée, est aussi méprisable: pour s'élever elle essaye d'affaisser son fils, qui est d'ailleurs sur un niveau bien plus haut; l'infimité de l'entreprise donc surligne sa condition pitoyable.
Baudelaire analyse I.I
LA JUXTAPOSITION DE LES FIGURES DU POÈTE ET DU MONDE AUTOUR DE LUI ENCHEZ BAUDELAIRE.
de+les = des (c'est comme « dei, degli » en italien, c'est systématique)
On vaNous allons donc analyser "« Bénédiction" », poésie de "Less « Fleurs du Mal" » de Baudelaire, mais l'attention sera suren accordant une attention toute particulière à l'Enfant et sa mère.
« Nous allons » est un peu meilleur, dans ce type de texte (c'est en fait une manière polie de dire « je vais »). J'ai également modifié la fin pour raisons stylistiques.
La règle de la contraction s'applique également aux titres, bien qu'en ce moment, on voie de plus souvent des choses comme « de "Le Monde" », qui en plus d'être fausses, écorchent vraiment les oreilles !
Le lien de la poésie est https://fleursdumal.org/poem/100
Depuiès les premiers vers, on peut déjà comprendre l'opposition entre les "« puissances suprêmes", par les quels " », grâce auxquelles « le Poète apparaît" », et la mère "« pleine de blasphèmes" », prise "« en pitié" » par Dieu.
« depuis » souligne un point d'origine dans le temps (et parfois dans l'espace), « dès » signifie « à partir de », en mettant l'accent sur le fait qu'une action se poursuit à partir de ce point. C'est la même nuance que "since" et "from.....on" en anglais.
UnLe lecteur assezsuffisamment attentif remarquera par ailleurs l'opposition entre l'Enfant voulu par Dieu et sa mère, que Dieu prend en pitié.
« suffisamment » est d'un registre un peu plus formel
Le futur est ici une simple question de style/d'usage
La seconde strophe irenverse la situation : la mère traite son fils comme un animal, comme si ses niveaux sont renversés;leur place aux yeux de Dieu était inversée ; on peut par exaemple, on peut le remarquer ça dans les expressions "« que n'ai-je mis bas tout un nœud de vipères" » et "« mon ventre a conçu mon expiation" », où "« expiation" » signifie "« conséquence, fâcheuse ou terrible, de ce qu'on a fait ou vecù"écu » (Dictionnaire de l'Académie française).
« renverser » c'est « retourner » (donc on renverse bien une situation), mais mettre à l'opposé, c'est plutôt « inverser » (dans l'absolu, employer l'un à la place de l'autre ne serait pas choquant, les sens sont très proches)
« place aux yeux de Dieu » est je pense ce que tu as voulu dire par « niveaux » (comment Dieu les considère ; le fils traité comme un animal est celui qui est appelé à comprendre les choses célestes). Là, il faudrait préciser
Ces vers montrent déjà l'idée la plus importante de la poésie : on vanous allons parler de ce que j'e nomme/appelle "« les sables mouvants baudelairiens" ».
En fait, dans "« Les Fleurs du Mal" », bien qu'on puisse penser que le poète parle d'une immoralité objectifve, cette vuelle-ci est le fruit d'une moralité baudelairienne qui personne ne peut même approchne serait-ce qu'appréhender sans la sensibilité d'un poète, et peut-être une mentalité dandy.[?]
Les adj en -if font souvent leur féminin en -ive = objectif => objective
J'éviterais franchement « dandy » ici. C'est très anachronique pour parler de Baudelaire. Si tu me dis ce que tu as voulu dire par là, je pourrai certainement proposer une alternative.
Donc Baudelaire fait salidonc monter le lecteur sur le piédestal depuis le quel lui-même observe le monde, la quelle normale moralité devient la connuet cette moralité classique devient la fameuse/célèbre immoralité baudelairienne.
Énorme faux ami ici: salir = sporcare, en français !
salire = monter
de+lequel => DUquel (les contractions s'appliquent ici aussi), mais « depuis lequel » est parfaitement juste
Attention: quello/quella + nom = ce, cette. Le français n'a pas la distinction de distance de "questo vs quello" (enfin, si, il l'a, mais il utilise « -ci/-là » à la fin du nom). L'adjectif démonstratif est simplement « ce »
Cela dit, on peut parler de les sables mouvants : les seules façons de salimonter suer le piédestal sont à travers une sensibilité hors norme ou par la main de Baudelaire ; il n'y a pas de raccourcis.
« être » induit un complément (« une chose EST une autre chose ») donc pas besoin d'ajouter « à travers/par »
Pluriel indéfini après « il n'y a pas » => DE
Tous ceux qui sont condamnés à la normale 'immoralité normale, incapables de comprendre Baudelaire, peuvent seulement tenter de s'élever, mais cette entreprise désespérée sourligne ses conditionson propre caractère médiocres.
Dans la poésie analysée, on peut donc remarquer que l'entreprise de la mère, bien sûr désespérée, est aussi méprisable : pour s'élever, elle essaye d'affe rabaisser son fils, qui est d'ailleurs sur un niveau bien plus haut; l'infimité de l'entreprise donc surligne sa conditionbien supérieure à elle. L'infimité de l'entreprise souligne donc à quel point elle est pitoyable.
« infimité » existe mais est assez peu employé. On dirait plus volontiers « insignifiance »
« affaisser » veut dire faire plier ou faire s'effondrer sous un certain poids ; lorsqu'on humilie quelqu'un, on le « rabaisse »
J'ai modifié le reste pour raisons d'usage et de style
Feedback
Je trouve que dans ce texte, la mère n'essaie même pas de s'élever. Elle transfère juste son propre ressentiment sur l'enfant par désir de vengeance : puisque Dieu l'a punie en lui donnant un Poète, elle va punir Dieu, d'une certaine manière, en empêchant son fils de s'élever. C'est une pure réaction de dépit.
Baudelaire analyse I.I This sentence has been marked as perfect! |
LA JUXTAPOSITION DE LES FIGURES DU POÈTE ET DU MONDE AUTOUR DE LUI EN BAUDELAIRE. LA JUXTAPOSITION DE de+les = des (c'est comme « dei, degli » en italien, c'est systématique) |
On va donc analyser "Bénédiction", poésie de "Les Fleurs du Mal" de Baudelaire, mais l'attention sera sur l'Enfant et sa mère.
« Nous allons » est un peu meilleur, dans ce type de texte (c'est en fait une manière polie de dire « je vais »). J'ai également modifié la fin pour raisons stylistiques. La règle de la contraction s'applique également aux titres, bien qu'en ce moment, on voie de plus souvent des choses comme « de "Le Monde" », qui en plus d'être fausses, écorchent vraiment les oreilles ! |
Le lien de la poésie est https://fleursdumal.org/poem/100 This sentence has been marked as perfect! |
Depuis les premiers vers on peut déjà comprendre l'opposition entre les "puissances suprêmes", par les quels "le Poète apparaît", et la mère "plein de blasphèmes", prise "en pitié" par Dieu. D « depuis » souligne un point d'origine dans le temps (et parfois dans l'espace), « dès » signifie « à partir de », en mettant l'accent sur le fait qu'une action se poursuit à partir de ce point. C'est la même nuance que "since" et "from.....on" en anglais. |
Un lecteur assez attent remarque par ailleurs l'opposition entre l'Enfant voulu par Dieu et sa mère, que Dieu prend en pitié.
« suffisamment » est d'un registre un peu plus formel Le futur est ici une simple question de style/d'usage |
La seconde strophe inverse la situation: la mère trait son fils comme un animal, comme si ses niveaux sont renversés; par example, on peut remarquer ça dans les expressions "que n'ai-je mis bas tout un nœud de vipères" et "mon ventre a conçu mon expiation", où "expiation" signifie "conséquence, fâcheuse ou terrible, de ce qu'on a fait ou vecù" (Dictionnaire de l'Académie française). La seconde strophe « renverser » c'est « retourner » (donc on renverse bien une situation), mais mettre à l'opposé, c'est plutôt « inverser » (dans l'absolu, employer l'un à la place de l'autre ne serait pas choquant, les sens sont très proches) « place aux yeux de Dieu » est je pense ce que tu as voulu dire par « niveaux » (comment Dieu les considère ; le fils traité comme un animal est celui qui est appelé à comprendre les choses célestes). Là, il faudrait préciser |
Ces vers montrent déjà l'idée la plus importante de la poésie: on va parler de ce que j'appelle "les sables mouvants baudelairiens". Ces vers montrent déjà l'idée la plus importante de la poésie : |
En fait dans "Les Fleurs du Mal", bien qu'on puisse penser que le poète parle d'une immoralité objectife, cette vue est fruit d'une moralité baudelairienne qui personne peut même approcher sans la sensibilité d'un poète et peut-être une mentalité dandy. En fait, dans Les adj en -if font souvent leur féminin en -ive = objectif => objective J'éviterais franchement « dandy » ici. C'est très anachronique pour parler de Baudelaire. Si tu me dis ce que tu as voulu dire par là, je pourrai certainement proposer une alternative. |
Donc Baudelaire fait salir le lecteur sur le piédestal de le quel lui-même observe le monde, la quelle normale moralité devient la connue immoralité baudelairienne.
Énorme faux ami ici: salir = sporcare, en français ! salire = monter de+lequel => DUquel (les contractions s'appliquent ici aussi), mais « depuis lequel » est parfaitement juste Attention: quello/quella + nom = ce, cette. Le français n'a pas la distinction de distance de "questo vs quello" (enfin, si, il l'a, mais il utilise « -ci/-là » à la fin du nom). L'adjectif démonstratif est simplement « ce » |
Cela dit, on peut parler de les sables mouvants: les seules façons de salir sue le piédestal sont à travers une sensibilité hors norme ou par la main de Baudelaire; il n'y a pas raccourcis. Cela dit, on peut parler de « être » induit un complément (« une chose EST une autre chose ») donc pas besoin d'ajouter « à travers/par » Pluriel indéfini après « il n'y a pas » => DE |
Tous ceux qui sont condamnés à la normale immoralité, incapables de comprendre Baudelaire, peuvent seulement tenter de s'élever, mais cette entreprise désespérée surligne ses conditions médiocres. Tous ceux qui sont condamnés à l |
Dans la poésie analysée, on peut donc remarquer que l'entreprise de la mère, bien sûr désespérée, est aussi méprisable: pour s'élever elle essaye d'affaisser son fils, qui est d'ailleurs sur un niveau bien plus haut; l'infimité de l'entreprise donc surligne sa condition pitoyable. Dans la poésie analysée, on peut donc remarquer que l'entreprise de la mère, bien sûr désespérée, est aussi méprisable : pour s'élever, elle essaye d « infimité » existe mais est assez peu employé. On dirait plus volontiers « insignifiance » « affaisser » veut dire faire plier ou faire s'effondrer sous un certain poids ; lorsqu'on humilie quelqu'un, on le « rabaisse » J'ai modifié le reste pour raisons d'usage et de style |
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