Anerneq's avatar
Anerneq

May 6, 2021

0
Les ombres

Il pleuvait. Les gouttes d'eau froides me reveillèrent tout d'un coup. En ouvrant les yeux, je regardai tout autour de moi : je me retrouvais sur le toit d'un immeuble. Ma mémoire était comme effacée et je n'arrivais pas à me souvenir de ce qu'il m'était arrivé. À ma droite il y avait un chien : il était un gros retriever doré qui aboya pour me saluer. Je le regardai surpris et puis je lui souriai. En face de moi il y avait un sac-à-dos noir qui n'avait pas l'air familier. Je l'ouvriai, curieux, et dedans il n'y avait que de briques. C'est à ce moment-là que je me rendis compte de la flaque de sang derrière moi. Le chien commença à me lécher, content de mon réveil. Je pensai que quelqu'un m'avait frappé avec ces briques, mais que le chien eut réussi à chasser mon aggresseur. C'était probablement pour cette raison qu'il se trouvait là à mes côtés, comme pour veiller sur moi. Ça expliquait aussi la blessure sur ma nuque. En tout cas j'avais trop de mal à la tête pour penser à ce qu'il avait pu m'arriver. Je me leva lentement et le chien commença à me suivre. En me penchant sur la corniche de l'immeuble, j'aperçus que les rues de la ville étaient complètement désertes. Aucun bruit ne resonnait et ça m'inquiétait. Le chien aboya pour attirer mon attention et m'indiqua avec sa gueule la porte qui menait aux escaliers de l'immeuble. Nous descendîmes, entourés par un silence sinistre, et sortîmes de l'immeuble. Un vent inquiétant dans son souffle faible nous accueillit. Puis le silence arriva. Même le chien s'approcha de moi, effrayé par cette atmosphère sombre.
Avec l'aube à nous accompagner, nous nous commençâmes à errer à la recherche d'une âme vivante. Pourtant tout autour il n'y avait que du silence. Le chien me suivait. Il cherchait à se montrer calme, mais je pouvais percevoir sa peur. Nous marchâmes pendant quelques heures sans rien trouver. Nos estomacs commencèrent à protester, donc nous entrâmes dans un supermarché. La musique de la radio nous accueilla. Dans les rayons tout était propre et bien rangé et pourtant il n'y avait personne. C'était comme si le temps s'était tout d'un coup arrêté, mais alors pourquoi tout le monde avait disparu? Le chien alla saccager la section de la nourriture à animaux. Je voulais aller prendre à manger, mais soudainement j'entendis un téléphone sonner. Je me paralysai. Je commençai à trembler involontairement sans avoir aucun contrôle sur mon corps. Quand le téléphone finit de sonner, je réacquis possession de mon corps. Le chien courut vers moi avec la bouche remplie de croquettes. Puis le haut-parleur s'écria : "Le monsieur est prié de se rendre à la caisse 4". Animé par la curiosité, je réussis à vaincre la peur qui m'avait paralysé auparavant. Le chien me suivait avec l'air menaçant, prêt à me protéger en cas de danger. À la caisse 4 il y avait une ombre antropomorphe qui me regardait fixe avec ses yeux rouges. Le chien tremblait et se cacha derrière moi. Tout le courage qu'il avait montré auparavant avait maintenant disparu. L'ombre avança et le chien s'échappa. Animé par la rage de n'avoir pas de réponses, j'avançai à mon tour vers l'ombre. "Ombre maudite" l'insultai-je "tu as fait quoi? Pourquoi il n'y a plus personne?". L'ombre me regarda surprise. "Tu... tu n'as pas peur de moi?" demanda-t-elle avec une voix frémissante. J'avançai encore, mais l'ombre disparut. À ce moment-là je me rendis compte que j'étais resté tout seul.
Je commençai à voir des ombres partout par la ville. Elles se cachaient derrière les maisons vides et désolées et me regardaient de loin. Je marchais tout seul par la ville, écœuré par cette situation. Mes amis, ma famille, mes collègues - ils étaient tous devenus des ombres horrifiques sans vie ni humanité. Je grignotais des chips que j'avais volées au supermarché, assaisonnées avec mes larmes de désespoir. Le monde était désormais devenu gris et sans aucune joie, avec ces ombres maudites qui le hantaient. Je décidai de chercher un abri dans une maison abandonnée. Une langueur opprimante gravait sur mon cœur. Je m'assis sur un canapé. Les ombres continuaient à me regarder derrière les coins et les meubles, mais je ne faisais plus attention. Une seule ombre avança vers moi : c'était l'ombre d'un chien, qui commença à me lécher content avec sa langue incorporelle. Ainsi je restai tout seul avec les ombres.

récit
Corrections

Les ombres

Il pleuvait.

LDes gouttes d'eau froides me reéveillèrent tout d'un coup.

En ouvrant les yeux, je regardai tout autour de moi : je me retrouvais sur le toit d'un immeuble.

"Se retrouver" dans ce contexte n'est pas faux, surtout pour un usage littéraire. A mon avis "se trouver" est quand même plus logique.

Ma mémoire était comme effacée et je n'arrivais pas à me souvenir de ce qu'il m'était arrivé.

À ma droite il y avait un chien : il c'était un gros golden retriever doré qui aboya pour me saluer.

Je ne suis pas spécialiste des chiens, mais je crois que ça ne se traduit pas. Sinon, on peut dire labrador.

Je le regardai surpris et puis je lui souriais.

Je l'ouvriais, curieux, et dedans il n'y avait que de briques.

Je pensai que quelqu'un m'avait frappé avec ces briques, mais que le chien euavait réussi à chasser mon aggresseur.

En tout cas j'avais trop de mal à la tête pour penser à ce qu'ili avait pu m'arriver.

Je me levai lentement et le chien commença à me suivre.

Aucun bruit ne reésonnait et ça m'inquiétait.

Le chien aboya pour attirer mon attention et m'indiqua avec sa gueultruffe la porte qui menait aux escaliers de l'immeuble.

C'est un peu curieux ( en même temps c'est un récit fantastique on peut donc prendre quelques libertés avec la logique )
La truffe correspond au nez pour le chien.
Autre proposition : Le chien aboya pour attirer mon attention et pointa sa truffe vers la porte...

Avec l'aube àqui nous accompagner, nousait, nous commençâmes à errer à la recherche d'une âme vivante.

Nos estomacs commencèrçaient à protester, donc nous entrâmes donc dans un supermarché.

Pour les verbes décrivant des états, on utilise plutôt l'imparfait : ça a tendance à durer. Nos estomacs commençaient à protester = on avait faim.
Ou "alors nous entrâmes..."

La musique de la radio nous accueillait.

Quand le téléphone eût finit de sonner, je réacquepris possession de mon corps.

Le chien courut vers moi avec la bouchgueule remplie de croquettes.

À ce moment-là je me rendis compte que j'étais resté tout seul.

"rester tout seul" implique une durée assez longue. Le personnage se retrouve seul dans le supermarché à cet instant T... "être seul" suffit.

Le monde était désormais devenu gris et sans aucune joie, avec ces ombres maudites qui le hantaient.

"désormais" implique un changement, "devenu" fait doublon. Je trouve que ça sonne mieux comme ça.

Une langueur opprimante gravait suressait mon cœur.

Une langueur qui grave sur le cœur, c'est bizarre.

Les ombres derrière les meubles continuaient à me regarder derrièrepuis les coins et les meubles, mais je ne faisais plus attention.

Ca me semble plus logique comme ça

Une seule ombre avança vers moi : c'était l'ombre d'un chien, qui commença àil avait l'air content de me lécher content avec sa langue incorporelldésincarnée.

C'est une proposition. J'avoue que je n'ai pas trouvé de synonyme satisfaisant à "incorporelle" qui ne fonctionne pas vraiment. Il y a aussi immatérielle, éthérée... Si qq'un a une meilleure idée...

Feedback

C'était vraiment bien. Bonne utilisation du passé simple malgré quelques fautes ( surtout pour les verbes du 3ème groupe je crois ).

Anerneq's avatar
Anerneq

May 7, 2021

0

Merci bien ! Je suis content de ne pas avoir fait trop d'erreurs.

Ma mémoire était comme effacée et je n'arrivais pas à me souvenir de ce qu'il m'était arrivé.

Les ombres

Il pleuvait.

Les gouttes d'eau froides me reveillèrent tout d'un coup.

LDes gouttes d'eau froides me reéveillèrent tout d'un coup.

En ouvrant les yeux, je regardai tout autour de moi : je me retrouvais sur le toit d'un immeuble.

En ouvrant les yeux, je regardai tout autour de moi : je me retrouvais sur le toit d'un immeuble.

Une langueur opprimante gravait sur mon cœur.

Une langueur opprimante gravait suressait mon cœur.

À ma droite il y avait un chien : il était un gros retriever doré qui aboya pour me saluer.

À ma droite il y avait un chien : il c'était un gros golden retriever doré qui aboya pour me saluer.

Je le regardai surpris et puis je lui souriai.

Je le regardai surpris et puis je lui souriais.

En face de moi il y avait un sac-à-dos noir qui n'avait pas l'air familier.

Je l'ouvriai, curieux, et dedans il n'y avait que de briques.

Je l'ouvriais, curieux, et dedans il n'y avait que de briques.

C'est à ce moment-là que je me rendis compte de la flaque de sang derrière moi.

Le chien commença à me lécher, content de mon réveil.

Je pensai que quelqu'un m'avait frappé avec ces briques, mais que le chien eut réussi à chasser mon aggresseur.

Je pensai que quelqu'un m'avait frappé avec ces briques, mais que le chien euavait réussi à chasser mon aggresseur.

C'était probablement pour cette raison qu'il se trouvait là à mes côtés, comme pour veiller sur moi.

Ça expliquait aussi la blessure sur ma nuque.

En tout cas j'avais trop de mal à la tête pour penser à ce qu'il avait pu m'arriver.

En tout cas j'avais trop de mal à la tête pour penser à ce qu'ili avait pu m'arriver.

Je me leva lentement et le chien commença à me suivre.

Je me levai lentement et le chien commença à me suivre.

En me penchant sur la corniche de l'immeuble, j'aperçus que les rues de la ville étaient complètement désertes.

Aucun bruit ne resonnait et ça m'inquiétait.

Aucun bruit ne reésonnait et ça m'inquiétait.

Le chien aboya pour attirer mon attention et m'indiqua avec sa gueule la porte qui menait aux escaliers de l'immeuble.

Le chien aboya pour attirer mon attention et m'indiqua avec sa gueultruffe la porte qui menait aux escaliers de l'immeuble.

Nous descendîmes, entourés par un silence sinistre, et sortîmes de l'immeuble.

Un vent inquiétant dans son souffle faible nous accueillit.

Puis le silence arriva.

Même le chien s'approcha de moi, effrayé par cette atmosphère sombre.

Avec l'aube à nous accompagner, nous nous commençâmes à errer à la recherche d'une âme vivante.

Avec l'aube àqui nous accompagner, nousait, nous commençâmes à errer à la recherche d'une âme vivante.

Pourtant tout autour il n'y avait que du silence.

Le chien me suivait.

Il cherchait à se montrer calme, mais je pouvais percevoir sa peur.

Nous marchâmes pendant quelques heures sans rien trouver.

Nos estomacs commencèrent à protester, donc nous entrâmes dans un supermarché.

Nos estomacs commencèrçaient à protester, donc nous entrâmes donc dans un supermarché.

La musique de la radio nous accueilla.

La musique de la radio nous accueillait.

Dans les rayons tout était propre et bien rangé et pourtant il n'y avait personne.

C'était comme si le temps s'était tout d'un coup arrêté, mais alors pourquoi tout le monde avait disparu?

Le chien alla saccager la section de la nourriture à animaux.

Je voulais aller prendre à manger, mais soudainement j'entendis un téléphone sonner.

Je me paralysai.

Je commençai à trembler involontairement sans avoir aucun contrôle sur mon corps.

Quand le téléphone finit de sonner, je réacquis possession de mon corps.

Quand le téléphone eût finit de sonner, je réacquepris possession de mon corps.

Le chien courut vers moi avec la bouche remplie de croquettes.

Le chien courut vers moi avec la bouchgueule remplie de croquettes.

Puis le haut-parleur s'écria : "Le monsieur est prié de se rendre à la caisse 4".

Animé par la curiosité, je réussis à vaincre la peur qui m'avait paralysé auparavant.

Le chien me suivait avec l'air menaçant, prêt à me protéger en cas de danger.

À la caisse 4 il y avait une ombre antropomorphe qui me regardait fixe avec ses yeux rouges.

Le chien tremblait et se cacha derrière moi.

Tout le courage qu'il avait montré auparavant avait maintenant disparu.

L'ombre avança et le chien s'échappa.

Animé par la rage de n'avoir pas de réponses, j'avançai à mon tour vers l'ombre.

"Ombre maudite" l'insultai-je "tu as fait quoi?

Pourquoi il n'y a plus personne?".

L'ombre me regarda surprise.

"Tu... tu n'as pas peur de moi?"

demanda-t-elle avec une voix frémissante.

J'avançai encore, mais l'ombre disparut.

À ce moment-là je me rendis compte que j'étais resté tout seul.

À ce moment-là je me rendis compte que j'étais resté tout seul.

Je commençai à voir des ombres partout par la ville.

Elles se cachaient derrière les maisons vides et désolées et me regardaient de loin.

Je marchais tout seul par la ville, écœuré par cette situation.

Mes amis, ma famille, mes collègues - ils étaient tous devenus des ombres horrifiques sans vie ni humanité.

Je grignotais des chips que j'avais volées au supermarché, assaisonnées avec mes larmes de désespoir.

Le monde était désormais devenu gris et sans aucune joie, avec ces ombres maudites qui le hantaient.

Le monde était désormais devenu gris et sans aucune joie, avec ces ombres maudites qui le hantaient.

Je décidai de chercher un abri dans une maison abandonnée.

Je m'assis sur un canapé.

Les ombres continuaient à me regarder derrière les coins et les meubles, mais je ne faisais plus attention.

Les ombres derrière les meubles continuaient à me regarder derrièrepuis les coins et les meubles, mais je ne faisais plus attention.

Une seule ombre avança vers moi : c'était l'ombre d'un chien, qui commença à me lécher content avec sa langue incorporelle.

Une seule ombre avança vers moi : c'était l'ombre d'un chien, qui commença àil avait l'air content de me lécher content avec sa langue incorporelldésincarnée.

Ainsi je restai tout seul avec les ombres.

You need LangCorrect Premium to access this feature.

Go Premium